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Critiques de Raphaël Zamochnikoff (23)
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La maison vénéneuse

Une maison aux comportements hostiles, voire meurtriers, envers ses habitants, voilà de quoi exciter la curiosité du lecteur.

Dès le premier chapitre, on fait connaissance avec Arty, 11 ans, le héros de ce roman au scénario de film d’épouvante qui vit une drôle d’expérience :

« Il chercha à bouger sa main droite, paralysée. Une pression sur son poignet, irrésistible, lui envoya cette information que quelqu’un était là. Quelqu’un le tenait. »



L’auteur nous fait entrer de plain-pied dans cette famille et dans sa maison construite par le père architecte. Des deux garçons, c’est Arty, le plus jeune, que l’on va suivre avec sa bande de copains. Il découvre ses premiers émois amoureux, s’interroge sur le comportement des adultes et vit sa vie de pré ado. Mais voilà que les évènements étranges qui se passent dans cette maison qui a pourtant toutes les apparences de la maison du bonheur, l’inquiètent. Et si la maison était hantée, si elle leur voulait du mal ? Sa découverte d’un secret de famille bien gardé va corroborer ses doutes et une amie de la famille lui révèlera des pans de l’histoire familiale si bien dissimulée. D’autres faits inexpliqués viennent épaissir le mystère de la maison vénéneuse, comme sa mère piquée par une bête invisible. Il y a aussi l’histoire sanglante liée au lieu : autrefois un massacre aurait été perpétré dans une abbaye de femmes.



Le personnage d’Arty est touchant dans sa sincérité et sa recherche de la vérité. Sa vie d’ado est bien racontée mais traine parfois en longueur

L’auteur se complait à nous perdre sur de nombreux chemins, mélangeant réalité et fantastique. L’idée est louable, mais je me suis vite égarée entre ces fantômes d’une autre époque, ces piqures d’une bête introuvable, ces ombres inquiétantes et ces tentatives d’étranglement. Rajoutez à cela les rites de sorcellerie de la mère et le roman devient confus.

Avec des développements excessifs, le style manque d’envergure et casse le rythme alors qu’on aimerait être tenu en haleine.

Dommage ! Mais, comme tout premier roman, il faut rester indulgent… et attendre le suivant.

Je remercie les éditions Belfond et Lecteur.com pour cette lecture.





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La maison vénéneuse

Elle reste au premier plan, cette maison, personnage à part entière, qui a instauré un dialogue occulte avec le jeune Arty dont elle peuple les cauchemars !



C’est pourtant une belle et grande maison, qui abrite la vie de cette famille que l’on pourrait penser sans histoire, vu de l’extérieur. Père architecte, mère brocanteuse, un frère ado qui découvre le goût de la liberté, Arthur n’a pas un profil à risque. Mais voilà cette maison qui l’abrite est vivante, il en a de multiples preuves : les bruits qu’elle émet, les ombres furtives qui surgissent à tout moment, tous ces signes n’offrent pas l’ombre d’un doute : elle est hantée. Le secret que découvre Arty au cours d’une exploration de la pièce interdite qu’est le bureau de son père, le conduira à échafauder une histoire familiale revisitée, source d’une investigation plus profonde encore pour comprendre ce qui s’est passé et le silence des parents.



Le thème est attractif, et le scénario du roman est calqué sur les films d’épouvante classique. On visualise très bien les scènes et on entend le bruitage terrifiant. Le secret est un point d’intérêt qui devrait capté l’attention et susciter l’attente d’une suite. Et pourtant, quelque chose ne fonctionne pas. Sont-ce les longs passages consacrées à l’introspection du personnage, les redites, l’emphase pour décrire les scènes sensibles ? La lecture est fastidieuse, complexe, et soporifique !





Rendez-vous raté avec ce roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour être un page-turner.



416 pages Belfond 28 Août 2023


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La maison vénéneuse

« La maison vénéneuse » est le premier livre de Raphael Zamochnikoff. Alors autant vous le dire tout de suite, il est totalement atypique et hors norme par rapport à ce que cette rentrée littéraire 2023 a pu offrir aux lecteurs jusque-là.



Arty, 11 ans, est persuadé que sa maison lui veut du mal et qu’elle a tenté de le tuer. Depuis, il est persuadé que sa famille et lui courent un grave danger en y habitant, maison dont son père a conçu les plans, étant architecte de profession. Arty se met alors en tête de tout faire pour protéger les siens, notamment grâce à l’aide de ses deux meilleurs amis et d’Anna, pour qui il en pince de plus en plus, signe des premiers émois amoureux. Différents événements se produiront, laissant penser que l’habitation est vivante et qu’elle n’a pas de bons desseins pour ses habitants.



Ce qui pourrait se comprendre comme un roman sur l’émancipation entre l’enfance et l’adolescence est bien plus qu’un simple drame familial. En effet, les terreurs nocturnes du jeune Arthur sont bien à prendre dans leur premier degré. Dans ses aspects « horrifiques », ce livre a eu le don de me faire dresser les poils de ma nuque.



L’histoire se déroule durant la seconde moitié des années 80, en France, dans l’un de ces nombreux et nouveaux lotissements qui voient alors le jour. Malgré un auteur français derrière ce récit, l’influence américaine n’est jamais très loin avec des références évidentes comme Stephen King ou la série, « The Strangers Things ».



Un reproche qui m’a un peu titillée est la longueur de certains passages ou chapitres. Cette faiblesse minime est peut-être due au fait de la novicité de l’auteur et pourra être gommée en poursuivant sa carrière littéraire ! En tout cas, pour une primo-œuvre, elle est bien prometteuse et devrait combler les amateurs du genre, tout comme j’ai été séduite !
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La maison vénéneuse

L’enfant qui se bat contre la maison



Le premier roman de Raphaël Zamochnikoff met aux prises un enfant avec sa maison. Persuadé qu’elle lui veut du mal, il va tenter d’en percer le mystère. Une quête qui va lui permettre de découvrir un lourd secret de famille. Habile et haletant!



C'est une peur irraisonnée qui fait fuir Arthur au petit matin. Il quitte la maison, enfourche son vélo et s'éloigne au plus vite de cet endroit qu'il a senti «vivant».

À 11 ans, il sait qu'il ne comprend pas tout et ne peut partager cette angoisse qui l’étreint. Franck, son aîné de cinq ans, se moquera de lui. À moins qu'il ne profite de la situation pour entretenir sa peur en lui livrant d'autres histoires effrayantes. «Des fois, quand je me couche et que j’éteins la lumière, je me dis que si quelqu’un montait et faisait grincer la dernière marche… je deviendrais complètement fou.»

Pas vraiment rassurant. Ni d’ailleurs son goût pour les films d’horreur qu’il raconte à son petit frère avant de lui offrir des séances privées, comme cette «Nuit du chasseur» avec Robert Mitchum, qui le fait cauchemarder.

«Il ne faisait qu’entrer dans le monde grisâtre qui commençait avec le collège. Il allait devoir se trimballer toutes ces peines et bien d’autres qu’il ne connaissait pas encore. L’avenir l’effrayait.» Il a de la difficulté à suivre le rythme, mais trouve un peu de réconfort auprès de ses copains et de la belle Anna qui va devenir sa plus proche amie, même si les deux années qui les séparent lui semblent former un énorme gouffre que son frère n’a lui aucun mal à combler pour se rapprocher de la voisine.

Le récit va alors osciller entre cette peur diffuse et les tentatives de s’en émanciper. C’est avec l’arrivée de l’été qu’il pense avoir trouvé l’apaisement, quand avec son père et son frère, il construit une cabane dans les arbres, sous le regard attendri de sa mère: «Catherine leur apportait de la citronnade, contemplant ses hommes en sueur occupés à bâtir le monde merveilleux d’Arty. Cela faisait longtemps qu’elle ne les avait pas vus si épanouis, si complices. La famille rayonnait.»

Un répit qui va pourtant être de courte durée, car sa mère va être la cible d’une attaque, mordue par on ne sait quoi. Une blessure qui va s’infecter et l’obliger à être hospitalisée, ravivant les craintes d’Arty. Qui reprend son enquête, essaie d’en savoir davantage sur l’histoire de ce coin de pays et ses habitants. Il va aussi découvrir les rituels que pratique sa mère avec les objets de sa boutique. «Elle dit qu'il faut parfois libérer la mémoire des choses, car certaines matières captent des énergies et peuvent les rendre, mais ce n'est pas sain.»

À force de fureter, il va mettre la main – dans le bureau de son père – sur un tube contenant des documents et des photos. «La vérité brûlait. Le mensonge aussi. Il attrapa une enveloppe, déformée par son séjour dans le cylindre. Elle contenait une petite carte blanche surmontée d’un nœud de tissu rose. Nous avons le bonheur d'accueillir... Rose. Poupée, Liza. Diminutif d'Elizabeth. Elizabeth Kena, Plus il lisait les mots, plus ceux-ci perdaient de leur sens. Il les prononça plusieurs fois, à haute voix, La date, surtout: 12 mars 1966.» Pourquoi personne ne lui avait-il parlé de cette sœur? et qu’était-elle devenue?

Raphaël Zamochnikoff a trouvé comment entretenir le mystère, comment faire d’une intuition une obsession, comment mêler le factuel au fantastique, sans que vraiment on ne puisse démêler le vrai du faux. Au fil des semaines la tension croît, les secrets sont dévoilés, la famille – y compris la tante et son fils – est totalement déstabilisée.

Si l’auteur a habité le Jura dans une maison semblable, il a surtout été biberonné aux films de genre et à la lecture de Stephen King. Ce n’est du reste pas un hasard qu’au détour d’une page, son frère souligne combien Le Talisman l’a marqué: «ses histoires, il sait comment les raconter, tu vois. Je veux dire, il sait quel angle adopter pour qu’on soit happé. On veut toujours tourner la page.» On peut dire qu’il a retenu la recette et que cette maison vénéneuse a tout d’un Stephen King à la française.


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La maison vénéneuse

Peuh.





Mais…



Bon. Faut bien commencer quelque part, non ? Alors disons que le ressenti de lecture a fait les montagnes russes. Voilà, disons ça.



La maison vénéneuse se démarquera certainement de ses frangines et frangins de cette rentrée grâce à son aspect typiquement américain. Raphaël Zamochnikoff procède exactement comme ce qu’on attend d’un roman horrifique, influencé par le King lui-même (Stephen, pas Elvis hein)…



…et aussi certainement un peu de Stranger Things (mais qui s’inspire également des fins d’adolescence « Kingienne », des premières grosses déceptions, des doses de courage pour affronter la future vie d’adulte, etc).



Planté dans un décor rural de la fin des années 80, Arthur/Arty nous livre son ressenti à vivre dans sa maison familiale, domaine bourgeois dans lequel il est né et où toute sa famille semble y avoir vécu des évènements tragiques jusque-là dissimulés aux enfants.



Les éléments nostalgiques et typiquement français plaqués sur la ruralité américaine fonctionnent, au moins pour donner envie de terminer le livre, et l’intrigue accroche, alors même qu’on sent les déjà-lus/vus/vécus pointer au fur et à mesure (mais qui des fois, comme des chaussons vieux de 20 piges, vous permettent de vous installer confortablement dans votre lecture).



Anyways, je trouve ce premier roman prometteur, bien meilleur que certains romans d’auteurs et d’autrices confirmé.es et digne de curiosité (donc de ma bienveillance et de mon soutien bb).



Subsiste néanmoins cette impression d’avoir trop « francisé l’américain », mais dans le genre qui pègue.



Un peu comme si un duo de rockeurs français décidait de se baptiser Passage clouté en hommage aux White Stripes ; ça perd en intensité et c’est un risque de passer à côté d’une crédibilité autour des thématiques abordées volontairement par l’auteur.



That’s all folks !



- sortie nationale le 17 août 2023 -
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La maison vénéneuse

Arty, 11 ans, est le plus jeune des deux fils de la famille Kena.



Un matin d’été 1986, il ressent au réveil une terrible sensation d’étouffement. En ouvrant les yeux il aperçoit furtivement une ombre aux deux bras qui lui encerclent la gorge juste avant de s’enfuir le long du mur de sa chambre. Il comprend alors d’où venait cette peur ressentie depuis quelques temps déjà : sa maison est vivante et lui veut du mal.



Il remarque encore d’autres incidents étranges qu’il impute à cette maison conçue 15 ans plus tôt par son père, architecte, la première construction à avoir vu le jour dans le lotissement de La Chatelaine à Selvigny.



Encouragé par son amie Anna, la seule personne à qui il a confié ses doutes, Arty part à la recherche d’informations sur la bâtisse et trouve un tube en carton au contenu déconcertant dans le bureau de son père.



C’est un premier roman foisonnant et d’une grande maîtrise que nous offre ici l’auteur dans un brouillage narratif où plane une atmosphère surnaturelle qui nous maintient en équilibre sur la frontière entre le roman fantastique et initiatique. Un procédé qui rend parfaitement l’angoisse ressentie par ce jeune garçon submergé par les émotions et les doutes d’un adolescent en gestation avec tout ce que cela implique : la peur de l’inconnu, les expériences nouvelles, la fin de l’insouciance par la prise de conscience de la souffrance de ceux qui l’entourent en même temps que sa propre souffrance.



Cette structure narrative entre étrangeté et familiarité empruntée aux films d’horreur dont il est d’ailleurs fait référence dans le roman lui donne un côté américain qui fait indubitablement penser, entre autres, à Stephen King.



La nostalgie de ma propre adolescence dans les années 80 qui m’a accompagnée tout au long de cette lecture en fait un des meilleurs romans que j’ai pu lire sur le passage de l’enfance à l’adolescence.

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La maison vénéneuse



Le jeune Arty 11 ans est convaincu que la maison familiale lui veut du mal et par extension qu'elle pourrait faire du mal à toute sa famille. Son père Paul, architecte a lui même tracé les plans. Sa mère, Catherine a un rapport particulier aux objet anciens et à l'énergie qu'ils dégagent puisqu'elle est antiquaire. Heureusement il peut compter sur ses copains pour le soutenir et lui prêter main-forte. Sans oublier la belle Anna qui prend une place de plus en plus grande dans son cœur. Petit à petit, de mystérieux événements ont lieu qui viennent le conforter dans l'idée que la maison est vivante et mal intentionnée. Mais est-ce dans son imagination fertile où bien cela prend-il sa source dans la réalité. Le monde de l'enfance est bien retranscrit avec ses joies et ses chagrins. Un temps qui passe trop vite et laisse à jamais des cicatrices dans le cœur. Entre secret de famille, non-dit et silence, Arty va mettre en place toute une stratégie pour accéder à la connaissance et tenter de réparer ce qui peut l'être.

Dans un style parfaitement adapté à l'âge de l'enfant avec une grande justesse dans sa façon de penser et ses réactions, on le suit dans ses aventures avec pour ma part beaucoup d'empathie pour ce personnage attachant. Un univers qui m'a rappelé ma propre enfance, cabanes dans les arbres et ventrées de cerises cueillies directement sur l'arbre.

Un premier roman merveilleusement écrit avec son côté sombre. On plonge de plein pied dans les terreurs enfantines avec un scénario digne de Stephen King. Loin d'un remake de Poltergeist ou encore de Shinning, on retrouve cependant tous les éléments de suspense, d'angoisse et de tragédie dignes des codes du genre. Laisser infuser le tout dans une ambiance de Guerre des boutons et vous aurez la substantifique moelle de ce roman coup de cœur. Bonne lecture.




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La maison vénéneuse

Arty a 11 ans, il rentre au collège et dans l'adolescence avec toutes les questions et tous les bouleversements inhérents à cet âge au combien difficile... Arty est aussi la proie de terreurs nocturnes qui n'ont rien d'imaginaires mais seraient au contraire dues à la maison que son père a bâtie.

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"La maison vénéneuse" est un bon roman qui oscille entre drame familial et récit d'horreur classique. Par contre, il a le défaut de nombreux premiers romans : vouloir parler de tout ! Clairement, l'intrigue aurait pu être plus resserrée, le titre abrégé de 50-75 pages et aurait été bien plus angoissant. Au final, je reste sur une impression de divertissement pur mais qui ne me marquera pas durablement.
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La maison vénéneuse

En partant des terreurs qu’ont souvent les enfants, Raphael Zamochnikoff raconte l’histoire d’un garçon d’une douzaine d’années qui vit dans la peur permanente de ce que cache sa maison.



Issu d’une famille ordinaire, il est très influencé par son grand frère qui lui fait regarder des films terrifiants et entretient ses peurs. Mais dans l’ensemble, la vie de cet adolescent, avec ses copains, son amie, ses parents est tout ce qu’il y a de plus classique



Si des phénomènes inexpliqués viennent parsemer le fil de l’histoire, j'ai plus ressenti cette Maison vénéneuse comme les élucubrations d’un jeune garçon entrant dans l’adolescence, que comme un récit mystérieux sur des phénomènes paranormaux.



Hésitant en permanence entre un récit psychologique et un conte fantastique , j’ai trouvé ce roman d’une longueur infinie et j'ai longtemps espérer y voir arriver un événement marquant qui n'est jamais venu.



Je m’interroge encore sur l’intention de l’auteur qui, s’il voulait nous surprendre, est pour ma part bien passé à côté. J’espère au moins que ce roman aura servi à régler ses traumatismes d’enfant. Personnellement, je n'y ai rien trouvé d’intéressant.



Un coup d’épée dans l’eau.
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La maison vénéneuse

Coup de cœur pour ce premier roman !



J’ai adoré l’ambiance délicieusement rétro des années 80, les références distillées judicieusement tout au long du récit (k7 audio, films d’horreur, films et musiques cultes… : La maison du diable, Les innocents, L’invasion des profanateurs, Star Wars, les Dalek, les Pulp… on adore).



Le mystère entoure cette maison ainsi que les secrets de famille et dès le début de la lecture on est comme happé par cette histoire.



Et puis il y a bien sûr Arty, cet adolescent touchant et attachant que l’on voit grandir au travers de différentes épreuves et passer de l’enfance à l’âge adulte.

On a plaisir à le suivre dans son enquête aux frontières du réel…En effet, c’est un roman où plane le surnaturel, c’est aussi un roman d’apprentissage, un récit familial qui ravive toute une époque et la nostalgie de l’enfance.



Il y plane également un esprit à la Stephen King (bande d’enfants, escapade à vélo, nature environnante, chamallow grillé…) dont on sent que l’auteur est admiratif.



Une vraie réussite, portée par une écriture maitrisée, immersive et prenante dès les premières lignes
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La maison vénéneuse

Selon moi, il existe des « livres de saison ».

Ce sont des livres dont la lecture est rendue propice par une période particulière de l’année car leur univers se marie à l’ambiance et à l’atmosphère de celle-ci.



« La maison vénéneuse » de Raphaël Zamochnikoff en est le parfait exemple avec un récit qui satisfait notre désir de frissons au coin du feu à l’approche d’Halloween.



Dans le Jura des années 80, Arty 11 ans est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler.

Souffre-t-il de terreurs nocturnes où sa maison a-t-elle réellement tenté de le tuer ?

Toute l’intrigue du roman - remarquablement construite - tourne autour de ces questions.



Roman qui transcende les frontières du genre, « La maison vénéneuse » offre une lecture captivante qui s’appréhende tour à tour terrifié, intrigué ou curieux.

Combinant habilement des éléments gothiques classiques et fantastiques - dans la veine d’un Carlos Ruiz Zafon - avec une touche de surnaturel contemporain - à la Stephen King ou Stranger Thing - Raphaël Zamochnikoff crée avec maîtrise une esthétique de la nuit où chaque ombre semble abriter un secret et où chaque coin de la maison résonne de murmures inquiétants.



Ne passez pas à côté de ce premier roman réussit qui voit l’éclosion d’un auteur prometteur !



P.S : Il parait que Raphaël Zamochnikoff s’est inspiré de sa propre histoire pour écrire ce roman !

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La maison vénéneuse

Oubliez sa couverture qui ne colle ni à l'ambiance ni au genre du roman. Imaginez plutôt Stephen King, Spielberg, Les Goonies ou encore La Maison des Feuilles et même La Guerre des Boutons.



Ça y est, vous visualisez ?




Eh bien, La Maison Vénéneuse c'est un peu de tout ça dans une atmosphère ténébreuse années 80 où foisonnent les références pop culture.



Au programme et pour notre plus grand plaisir nostalgique : balades à vélo dans les bois, K-Way bien dégoulinants, parties de JDR entre potes, séances visionnage de films d'horreur cultes en VHS, soirées jeux de plateau en famille et Guerre des Étoiles.




Vous êtes confortablement installé.e.s ?



Parce que la Maison Vénéneuse c'est d'abord et surtout l'histoire d'Arty, un jeune garçon de 11 ans persuadé que sa maison lui veut du mal. Après l'apparition d'étranges phénomènes au sein du domicile familial, et aidé d'Hugo, de Micky et même d'Anna, il se met à enquêter pour comprendre de quoi il retourne et tenter de conjurer le sort qui semble s'abattre sur eux.



Ce roman, à la croisée des genres, que l'on peut sans doute qualifier de fantastico-horrifique n'a bien d'horreur que le nom. Car même si l'on pressent une grosse influence Kingienne derrière l'écrit, l'auteur ne parvient pas à nous faire ressentir une once de frayeur malgré des éléments bien en place et une maîtrise technique quasi scolaire.



Qu'importe ! Car le roman nous offre aussi d'autres facettes tout autant réjouissantes. À commencer par l'écriture. Et pour un premier roman, on peut le dire, l'auteur a soigné son style. L'écriture est dense et touffue à un point tel que sa richesse peut paraître un brin sophistiquée par moment. Certain.e.s s'en lasseront sans doute ou trouveront le récit alourdit par tant de fioritures quand de mon côté je n'ai pu qu'admirer et apprécier le travail réalisé de la part de l'auteur sur la langue française.



Deuxième point positif et pas des moindres : l'originalité du récit. J'entends par là la superposition d'un mode de vie typiquement américain sur une scène bien française quitte parfois à nous faire douter de la nationalité de l'auteur. En tant que fan de l'American teenager's lifestyle, je peux dire que j'ai été comblée. La jeunesse campagnarde franc-comtoise qui boit du Coca-Cola mais conduit en R5, écoute les Blues Brothers mais roule en VTT et vit dans un lieu-dit nommé La Chapelaine, que de contradictions savoureuses.



J'ai adoré suivre les aventures d'Arty, ses déboires avec la bande rivale du village, le voir s'interroger sur la vie, construire sa relation avec son frère, partager ses troubles intérieurs, ses premiers émois amoureux et l'accompagner dans son parcours initiatique ou comment passer de l'enfance à l'adolescence. J'ai suivi avec intérêt son enquête aux allures mystiques et fantastiques entre les non-dits et les faux-semblants et j'ai adoré ce retour en enfance où tout n'est que jeux, passions et découvertes.

 

Et c'est peut-être parce que j'ai beaucoup aimé ce bouquin que je vais me trouver intransigeante sur ces derniers points. Qui m'ont exaspérée. Je parle ici du schéma patriarcal familial retrouvé et du modèle hétéronormatif qui semble être le seul et l'unique dans cette société dépeinte. Sans oublier les stéréotypes de genre incrustés un peu partout dans le texte (vive l'androcentrisme !). Je ne m'épancherai pas plus là-dessus - j'avais écrit un paragraphe énorme en citant des exemples tirés du roman, mais je pense qu'il n'est pas nécessaire d'appuyer là où ça fait mal. Je vais aussi éviter de parler des choses à bannir mais franchement Indiens d'Amérique NON ! Ce n'est plus entendable aujourd'hui encore plus dans un roman contemporain et ce même si l'action se passe dans les années 80.



Et qu'on se le dise, sans ces aspects fâcheux, c'était le coup de coeur assuré. Dommage, vraiment dommage.

 

*Encore un grand merci à @lou_read_lou_knoxx pour la découverte, allez checker son cool compte !

*Merci infiniment @editionsbelfond d'avoir accepté ma demande de service de presse.
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La maison vénéneuse

Ne lis pas ça si tu aspires à devenir propriétaire! L’histoire s’ouvre sur Arty, onze ans, pédalant à toute vitesse sur son vélo pour échapper à son agresseur: sa… maison qui, il en est persuadé, vient d’essayer de l’étrangler. J’ai failli refermer le livre, je ne suis pas fan de ces récits où tout s’explique par le surnaturel, c’est trop facile et ça me frustre. Mais histoire de ne pas condamner trop vite, j’ai poursuivi la lecture, qui s’est avérée plus prenante que prévu. Maison en proie à une force mauvaise? Coïncidences malheureuses? Imagination débridée d’un enfant qui devient un ado et dont les hormones le travaillent? Problème psychologique plus profond dudit enfant-ado? J’aurais aimé des indices, je n’en ai pas eu, et c’est justement ce qui m’a poussée à lire jusqu’au bout. Bien joué, monsieur l’auteur, mais ce n’était pas suffisant. On ne s’en rend pas compte de suite parce que la plume est jolie, que les émois et questionnements adolescents sont bien rendus et que l’espoir de tomber sur LA page de l’instant dramatique tient en haleine, mais le fond du récit est plutôt creux. Toutes les références plaisantes qui font écho à l’enfant des 80’s que je suis ont trop ancré ma lecture dans la tranche de vie crédible, et le fantastique/forces occultes ont beau planer partout, ils ne disent jamais vraiment leurs noms. Les deux pôles étaient trop éloignés pour en faire un récit cohérent. La sensation de pétard mouillé persiste.
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La maison vénéneuse

Premier roman de Raphaël Zamochnikoff.

Arty rentre dans l’adolescence, une période difficile. Des choses étranges se passent dans sa maison. Il ne les comprend pas donc il enquête sur ces phénomènes paranormaux. En parallèle, il y a les copains, le vélo, les ennemis, les petites amies et son frère.

Ce roman ne m’a ni plu ni déplu. Il est bien écrit, il se lit facilement mais il y a des passages un peu longs.

A lire pour se laisser surprendre.
Lien : https://2smp1c.fr/
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La maison vénéneuse

Quand un matin la maison d'Arty tente de l'étrangler, la terreur s'invite dans sa vie, aidé de ses amis les plus proches, il décide de comprendre l'impensable et de mener un combat dont il ne sait pas s'il en sortira indemne.

11 ans, l'âge de tous les possibles, c'est l'entrée dans l'adolescence avec cette part d'insouciance chevillée au corps et la conviction d'être invincible. Pourtant notre héros est bien plus que ça, si la maison est un personnage à part entière, Arty est bien la star de ce livre, et la bataille qu'il va livrer avec cette maison ne va pas être de tout repos. Je préfère prévenir de suite, pour ceux qui s'attendent à du fantastique pur jus, ils vont être un peu déçus, alors oui cette bicoque est vivante, du moins je le crois au vu des évènements étranges qui vont intervenir de manière sporadique. Malgré tout ça je me suis interrogé pendant toute ma lecture, à savoir si les manifestations inquiétantes de cette maison n'étaient pas tout simplement la cristallisation du passage angoissant de l'enfance à l'adolescence, à vous de juger en fait, cette histoire pouvant nous parler à chacun de différentes façons.

En tous les cas l'auteur a su faire naître de sa plume un personnage attachant et complexe. Les introspections d'Arty sont fréquentes, ce qui pourrait gêner par leur omniprésence, pour ma part ça ne m'a pas dérangé au contraire. J'ai aimé y retrouver aussi les thématiques liées à la préadolescence, les inévitables conflits entre bandes rivales, les trahisons, la colère, la peur de grandir, l'amitié, les premières amours, bref, la liste est longue, mais les sujets sont traités en profondeur à travers le regard d'un enfant en questionnement permanent sur ses ressentis et profondément attaché à ceux qu'il aime.

Je soulignerais aussi cette immersion très rafraîchissante dans les années 80, à l'heure où les portables et les réseaux sociaux n'existaient pas pour laisser la part belle à l'imaginaire, et aussi l'époque florissante des slashers à regarder sur VHS pour se faire peur entre potes.

Conclusion pour un premier roman c'est carton plein de mon côté, sa qualité de texte est indéniable et l'histoire est totalement captivante.

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La maison vénéneuse

J'ai toujours un peu d'appréhension lorsque j'ouvre un livre de la rentrée littéraire ou un qui est sélectionné pour le prix littéraire de la médiathèque. Appréhension parce que la littérature dite "blanche" n'est pas vraiment ma tasse de thé même si j'ai déjà fait de belles découvertes. Et malheureusement, ce coup ci, j'ai eu beaucoup de mal.



C'est un premier roman (ce qui peux expliquer certaines faiblesses dans l'écriture ou dans l'histoire), qui m'a paru très long. On suit Arty, un jeune garçon qui est persuadé que sa maison lui veut du mal. Entre angoisse de grandir et phénomène étrange, le lecteur est promené dans un univers un peu étrange.



C'est justement cette promenade qui m'a beaucoup gênée. On passe d'un roman d'une portée presque philosophique à un récit teinté de fantastique sans trop savoir comment on est arrivé là. La temporalité est très complexe, j'ai eu beaucoup de mal à suivre. Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages, on ne sait rien sur eux à part leurs prénoms et où ils se situent dans la famille.



Même la révélation du secret de famille est amené un peu de manière étrange... pour ne plus être utilisé quelques pages plus loin.



C'est un roman un peu brouillon malgré une plume plutôt prometteuse par moments. Mais les nombreuses longueurs et le manque de continuité dans l'histoire m'ont empêché d'apprécier ma lecture.

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La maison vénéneuse

    Les années 80. Des gamins en ciré et à vélo. Une maison (peut-être) hantée. Le (difficile) passage vers l'âge adulte. "Stranger Things", avez-vous dit ? Non, point du tout. Mais si cela ne se passait pas dans le Jura, on pourrait se croire dans un roman de Stephen King, référence totalement assumée de Rapahaël Zamochnikoff. Alors, la rentrée littéraire se mettrait-elle à la littérature de genre ? Presque, si l'on en juge par ce titre tout à fait surprenant, mais presque seulement. Si l'atmosphère est là, "La maison vénéneuse" use de codes bien connus surtout pour instaurer une ambiance, ambiance dans laquelle le lecteur se laisse happer non sans déplaisir, quelque part entre émerveillement et frisson. Car pour le reste, aucune certitude : on glisse sur le fil de rasoir sans jamais basculer totalement dans le paranormal. Il n'y a que des doutes, des impression, des questionnements, mais aussi des rituels et des croyances. Les monstres de l'imaginaire, ceux qu'on se figurent en rêve ou que façonne notre subconscient ne seraient-il pas tout aussi effrayants qu'un croquemitaine véritable ? Peut-être même plus.



    Ce sont les interrogations qui apparaissent au fil de la lecture, sans qu'on parvienne à s'arracher au livre, et ce même après plusieurs heures en nocturne. A la fois parce qu'on se refuse à quitter Arty (sa sensibilité, son innocence en fin de course, mais aussi, paradoxalement, son étonnante clairvoyance sur le monde qui l'entoure), et aussi parce qu'on n'est pas tout à fait sûr de vouloir éteindre la lumière. Raphaël Zamochnikoff distille quelque chose d'unique et de rare, qui convoque à la fois notre plus vive nostalgie et une terreur sourde – contenue, peut-être embryonnaire, mais bien présente. Bref, nos vieilles terreurs enfantines.



    Sous sa plume, la reconstitution des années 80, époque à la fois si proche et si lointaine, fonctionne avec l'enchantement d'une madeleine de Proust. Elle fait affluer, par vagues, images d’Épinal et couleurs du passé : les cassettes audio, les VHS, les films "carré blanc" à la télévision. L'absence de technologie, l'omniprésence de VTT, de baignades dans la rivière et de cabanes dans les arbres complètent le tableau sans jamais tomber dans les clichés. Peut-être parce que l'auteur a fait appel à ses propres souvenirs, car il ne cache pas que de nombreux événements personnels sont venus alimenter cette fiction. La maison de l'histoire, c'est la maison dans laquelle il a grandi, loin de l'architecture gothique des maisons hantées de cinéma. Dessinée par son père, c'était l'habitation la plus ordinaire qui soit. Normale, en résumé. Mais le propos de Raphaël Zamochnikoff, justement, c'est que la normalité peut se faire le creuset de l'étrange, voire de la terreur. Un bruit, le sentiment de ne pas être seul, et cette ombre, là, qu'on croit voir dans le coin de l’œil, mais qui a disparu dès qu'on tourne la tête. Le soulagement de voir le jour se lever, enfin.



    La maison, dans ce roman, devient finalement l'incarnation de tout ce à quoi Arty doit faire face pour grandir. Elle se fait métaphore des changements qu'il ne peut fuir, des secrets de famille qu'il lui faudra percer (eux aussi étaient là, tapis dans cette zone grise qu'on n’aperçoit que du coin de l’œil mais qui se dérobe quant on la poursuit), et des nombreux deuils qu'il faudra traverser. Alors, de l'angoisse, la lecture de La" maison vénéneuse " nous fait aussi passer par l'émotion.



En bref : Réinventant le thème de la maison vivante à travers le roman d'une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire dans la France rurale des années 80, Raphaël Zamochnikoff convoque avec un surprenant pouvoir d'évocation les images d'une époque révolue et pourtant pas si lointaine. Roman initiatique où la peur des fantômes fait écho à la fin de l'enfance, truffé de références, de clins d’œil, et d'hommages cinématographiques, "La maison vénéneuse" cultive à la fois l'angoisse, la nostalgie, et l'émotion. Le Jura n'aura jamais autant ressemblé au Maine...  



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La maison vénéneuse

Un jeune garçon de 12 ans, (Arty, diminutif de Arthur) voit des choses étranges dans la maison qu’il habite avec son frère Frank (16 ans) et ses parents, Catherine et Paul. Rêves ou réalités ? Il est perturbé et sa vie de collégien, son adolescence s’annoncent difficiles. Il est donc question, de phénomènes paranormaux, d’habitation qui aurait conservé des traces du passé et importunerait ces différents occupants, le tout mêlé à des secrets de familles qui pourraient être à l’origine des désordres constatés…. Objets inanimés avez vous donc une âme ? Un roman attachant, un peu long qui décrit bien les étapes de l’adolescence, de l’amitié, des amours naissants, des incertitudes en associant de manière intime , des lieux, des objets, aux évènements qui surviennent.
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La maison vénéneuse

Arty sent une présence dans sa maison et cela l'angoisse. Mais il semble être le seul à la sentir. Une fois devenu adulte, il se rend compte que cette présence a beaucoup influencé sa vie.

Je n'ai pas aimé malheureusement.

Je 'ai pas réussi dans cette histoire.

Arty est un petit garçon rêveur qui imagine beaucoup de choses. Il est le seul à voir un fantôme qu'il appelle "chimère". Il est régulièrement nourrit par de la littérature d'horreur et de paranormal.

J'ai trouvé le texte dense et il n'a pas réussi à capter mon attention. Je n'ai pas cru une seconde à la présence paranormale dans la maison. Et je ne me suis pas attachée à Arty.

Je n'ai pas trouvé le livre effrayant.

Peut-être qu'il sera adapté pour des amateurs de paranormal, ce que je ne suis pas.
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La maison vénéneuse

Voici un roman que je voulais lire avec impatience et je l'ai bien aimé.



J'ai adoré les personnages et surtout l'ambiance. Ce livre a ce petit quelque chose qui vous happe pour ne plus vous lâcher. C'est une histoire prenante et mystérieuse qui m'a beaucoup plu.



Cependant, j'ai eu un peu de mal à entrer directement dans le cœur de l'histoire. Parfois je me suis sentie un peu perdue parmi les informations et descriptions. C'est mon seul bémol.



Malgré cela, c'est un bon roman que je conseille et je remercie Babelio et les éditions Belfond pour cette lecture.



Collaboration commerciale non rémunérée Service presse reçu gratuitement
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