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Citation de Corboland78


Pendant l’été, Eileen avait envoyé aux enfants quelques cartes, lettres et photos d’elle, et quelques dessins au crayon et à la plume qu’elle avait faits depuis son départ. Elle avait aussi adressé à Carlyle une longue lettre pleine de divagations, dans laquelle elle lui demandait de la comprendre en cette matière – cette matière – mais elle affirmait qu’elle était heureuse. Heureuse. Comme si, pensa Carlyle, le bonheur était tout dans la vie. Elle ajoutait que s’il l’aimait vraiment comme il le prétendait et comme elle le croyait – elle l’aimait, elle aussi, qu’il ne l’oublie pas ! – alors il comprendrait et accepterait la situation. Elle écrivait : « Ce qui est lié ne peut jamais être délié ». Carlyle ne savait pas si elle parlait de leurs rapports ou de sa vie actuelle en Californie. Il détestait le mot « lié ». Qu’est-ce que ça avait à voir avec eux ? Il se dit qu’Eileen devait être en train de perdre l’esprit, pour parler comme ça. Il relut ce passage puis froissa la lettre
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