— Tu sais ce qu’on dit : « on n’oublie jamais son premier amour ». Et je suis le premier amour de Raphaël, jeta Anna.
— Tu es peut-être son premier amour, mais je suis son grand amour ! tonna Hélène, qui avait décidé de se battre pour la vie qu’elle avait mérité de passer auprès de Raphaël.
Les filles entendirent soudain le ton monter entre Hélène et Anna.
— Tout va bien, Hélène ? demanda Becky, qui se tenait à présent à ses côtés, en regardant Anna d’un air soupçonneux.
— Oui, ne t’en fais pas, Becky. J’éclaircis certaines choses avec Anna, et je crois que, cette fois-ci, elle a compris que rien ni personne ne pourra me faire douter de l’amour de Raphaël ! affirma-t-elle, confiante.
Hélène : Ah je vois... Tu n’as pas ce genre de pensées envers moi.
Matys : Oh là là, je crois que je suis sur une pente raide. Comment peux-tu croire que tu ne m’attires pas ? Apparemment tu ne te doutes pas de tout ce que je rêve de pouvoir te faire. Sache que j’ai bien trop de respect pour toi et pour ce que nous partageons à chacune de nos discussions pour tout gâcher en t’avouant le désir que tu m’inspires et, crois-moi, ta robe bleue n’y est pour rien !
Et maintenant elle ne savait pas ce qu’elle pouvait répondre, ces mots l’avaient rassurée mais elle venait d’ouvrir une porte qu’elle n’était pas encore prête de passer.
— Crois-tu qu’un bain aura le pouvoir d’éteindre le feu que tu as allumé en moi ? dit-il en lui montrant la protubérance de son boxer. Je rêve que tu poses tes mains sur moi depuis le soir où je t’ai rencontrée. Et cette fois-ci, je me laisserai volontiers faire, dit-il en s’arrêtant devant elle.
Hélène était perdue dans le flot de ses sensations. Elle ne savait pas si c’était la silencieuse promesse de Matys ou la série des multiples caresses de Raphaël qui l’émoustillait.
Elle était intéressée par Matys, mais elle devait bien s’avouer qu’elle était attirée par Raphaël depuis leur discussion virtuelle.