Des proches m'attendaient peut-être en Faeghyn ou en Enkardie. Un père, une mère, éventuellement des frères et soeurs. Une épouse et des enfants ? Vu mon âge, c'était peur probable mais pas impossible. Qui qu'ils soient, j'aurais sans doute dû ressentir de la culpabilité à leur égard, de les abandonner ainsi et de ne pas même me soucier de leur existence ; je n'en concevais cependant aucun remord, car dans ma nouvelle vie, j'appartenais à une famille que je n'aurais pu rêver meilleure.