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3.67/5 (sur 32 notes)

Nationalité : Suède
Biographie :

Rebecka Edgren Aldén est journaliste et rédactrice en chef du magazine féminin Damernas Värld.

"Le dernier péché" (Den åttonde dödssynden, 2015) est son premier roman.

Elle vit avec son mari et leurs trois enfants à Nacka, non loin de Stockholm.

son blog : http://edgrenalden.se/




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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Croquez vous la vie à pleines dents ? Profitez vous de chaque jour qui passe ? Êtes vous conscients de ce que vous possédez ? Et comment réagiriez vous si vous perdiez tout ? Je m'appelle Nora Lindqvist et je suis ici pour vous apprendre à ne pas passer à côté de votre vie.
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Qui sommes nous, au fond ? La personne que nous étions, ou celle que nous sommes devenus ? Celle que nous voulons devenir ?
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Les enfants méditaient sur le récit. La voiture était silencieuse. Frank lâcha en douceur la main de Nora pour empoigner le volant. Elle étudia son profil. Il était plus beau que jamais. Quelle dignité. Quel courage. Elle avait toujours admiré sa capacité à parler aussi librement de son passé. Elle ressentit un picotement dans son ventre.
Il était un survivant, comme elle. Certaines personnes se brisent sous le poids du malheur. D’autres en tirent des leçons. Elle et Frank avaient chacun connu des moments difficiles dans leurs vies, et en étaient ressortis grandis. Elle avait du mal à l’admettre, mais elle éprouvait un certain mépris pour ceux qui ne se relevaient pas. Ceux qui utilisaient l’adversité comme une excuse pour baisser les bras. Les gens qui renonçaient. Elle et Frank n’étaient pas de ceux-là. Ce qui ne tue pas rend plus fort, comme le prétend la sagesse populaire. Et une chute de sept étages n’avait pas suffi à tuer Nora.
C’était elle qui aurait dû écrire le livre d’Angelika Simonsson, Au diable les excuses
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— Avant, j’étais constamment mécontente. Je me plaignais et gémissais tout le temps. Je trouvais que les choses n’allaient jamais dans mon sens. Il pleuvait toujours quand j’étais en congé. Je ne gagnais jamais à la loterie. Mon patron n’appréciait pas mon travail à sa juste valeur et j’étais trop peu payée. Je me disputais avec mon mari, je n’étais pas assez bien pour lui. Je critiquais mes amis dans leur dos. Je me trouvais trop grosse, trop fatiguée, trop pâle. En somme, j’étais comme la plupart des gens : frustrée. Râleuse. Victime. Ce n’était jamais ma faute. Je n’avais pas de chance.
Elle s’arrêta à nouveau pour observer l’assemblée et croiser autant de paires d’yeux que possible.
— Mes ongles se cassaient sans cesse. Mes cheveux ne ressemblaient à rien.
Elle haussa les épaules et tira de manière appuyée les lèvres vers le bas pour se donner un air malheureux. Le public ricana.
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— Qu’est-ce que tu donnes comme calmant à Saga, Nora ? Je voudrais bien connaître ton secret, n’est-ce pas, Stefan ?
— Oui, comme ça, on aurait peut-être un peu de calme à la maison, parfois, ricana l’intéressé.
Nora partagea leur amusement, en se tournant vers sa fille silencieuse.
— C’est juste une enfant sage, pas vrai ma chérie ? répondit-elle.
Saga demeura immobile, peu réjouie de toute cette attention.
Frank repoussa le bras d’Helena et se leva.
— Viens, ma puce, dit-il en tendant les mains vers Saga, qui grimpa dans ses bras.
Helena plissa les lèvres et émit un bruit attendri avant de s’exclamer :
— Quel adorable papa !
— Allez, venez vous asseoir à table, le repas est prêt, trancha Mimmi.
Frank rejoignit la salle à manger. Saga se cramponnait encore à lui comme un petit chimpanzé. Elle n’avait toujours pas prononcé le moindre mot.
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Bien entendu, il avait fallu restaurer la bâtisse. Abattre des murs et refaire la toiture. Arracher la moquette pour laisser place à un nouveau revêtement, parquet et carrelage. De même pour la tapisserie, remplacée par des plaques de plâtre peintes en blanc ou retapissées. La salle de bains à l’étage avait été intégralement refaite : carreaux de grès, mosaïque, jacuzzi et W-C suspendus. Au sous-sol, ils avaient fait construire une buanderie moderne et un sauna agrémenté d’une douche, avec un énorme pommeau censé donner l’impression de se tenir sous une pluie tropicale.
Une fois les travaux achevés, il ne restait plus que l’ancienne façade, qui avait à son tour été rafraîchie d’une couche de peinture jaune-orange, la même couleur que l’ancien palais royal Tre Kronor, qui brûla en 1697. Une référence qui ravissait Nora.
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Elle attendit que les rires se soient tus pour allumer l’ordinateur portable posé sur le petit support à côté d’elle. Le projecteur afficha une image sur la grande toile tendue dans son dos. Il s’agissait d’une photo d’elle-même. Avant son accident. Elle était avachie au bord d’une table, un verre de vin dans une main et l’autre bras devant son ventre, comme pour dissimuler ses rondeurs. Elle portait un grand gilet noir informe et un jean clair serré qui lui faisait des cuisses énormes.
Les spectateurs du premier rang arboraient un sourire entendu. Elle savait que l’assistance était captivée. Les effets de son discours étaient décuplés quand elle se tenait, en chair et en os, radieuse de beauté et de perfection, à côté de cette vieille image.
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Parfois, elle se disait que la répartition des rôles qu’ils avaient adoptée n’était pas très saine. S’ils formaient un couple ordinaire le matin et le soir, en journée il lui téléphonait pour lui dicter ses instructions. Ils avaient beau travailler ensemble depuis plusieurs années, elle avait parfois encore du mal à l’accepter. Ce qui la dérangeait le plus, c’était cette impression d’être la seule à trouver cela difficile. Frank semblait s’épanouir dans son rôle d’agent littéraire. Comme si cela lui donnait la permission de commander. La conversation qui venait de s’achever en était un exemple flagrant. Il savait exactement quoi lui dire pour qu’elle l’écoute.
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Si Nora ne voyait aucun mal à ce que Frank flirte avec Mimmi, avec Helena c’était une autre affaire. Elle était attirante, et Nora soupçonnait qu’elle n’hésiterait pas un instant si Frank lui envoyait le moindre signe. Pouvait-elle avoir confiance en son mari ? Il aimait jouer les charmeurs, mais il ne dépassait jamais les limites. Pas en sa présence, en tout cas.
Helena se glissa de quelques centimètres vers Frank, après l’avoir fait rire en lui disant quelque chose. Nora pinça ses lèvres et fixa Frank. Comme s’il avait senti qu’elle l’observait, il se redressa et leva son verre à son intention avec un sourire désarmant.
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C’était précisément pour cette raison qu’elle attirait l’attention sur son épouvantable apparence d’avant l’accident. Pour que la métamorphose soit encore plus frappante. Sa tenue était soigneusement réfléchie. Elle ne devait pas trop se détacher, ne pas être trop élégante. Il fallait qu’elle demeure une personne à laquelle le public peut s’identifier. Surtout, ne pas paraître intimidante. Les hommes comme les femmes devaient pouvoir l’admirer. Elle prenait garde à ne pas porter de talons trop hauts ni de décolleté trop profond. Ses cheveux auburn, longs comme il fallait, étaient dénoués pour lui donner un air inoffensif.
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