AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


— Alors, qu’est-ce que tu attends de moi pour me faire rappliquer ici à l’aube, mon premier jour de vacances ? demandai-je. Je veux bien un café.
Il m’arrêta d’un geste. Des enceintes sortait un air d’opéra.
— Maria Callas. Traviata. Bon sang, y a-t-il jamais eu une Violetta pareille ?
Pendant qu’il écoutait la musique, je regardais les affiches soviétiques encadrées sur les murs, parmi lesquelles une œuvre originale de Rodchenko pour Le Cuirassé Potemkine. J’étais curieux de savoir comment il se l’était procurée.
— Et mon café ?
— Essaie le vin, dit-il. Franchement, tu devrais t’associer avec moi, Artie. On s’amuserait bien, tu pourrais gérer ce club, ou alors on en ouvrirait un autre, tu gagnerais enfin un peu de fric. Tu es trop vieux pour jouer aux gendarmes et aux voleurs.
— Je suis inspecteur de police à New York, ce n’est pas un jeu. Tu as rencontré quelqu’un ou quoi ? On dirait que tu es amoureux.
— Ne sois pas si pompeux, répondit Tolya, et on éclata de rire.
— Oui, je sais.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}