Celui qui était devenu son ami par la force des choses, le médecin légiste Andoni Urcelay, que l’on attendait par ailleurs pour délivrer le certificat de décès, trouvait que c’était bon signe de ne jamais s’habituer à l’horreur et d’inventer, en réponse, des stratégies de contournement, d’évitement ou d’acceptation. Lui-même avait sa propre façon de se « mettre en condition » avant de pratiquer une autopsie.