J'ai enlevé la sécurité de mon arme et nous avons avancé en silence vers la porte du fond du hangar numero 3, là où toutes les traînées s'arrêtaient. J'ai ouvert la porte sans faire un bruit. Le grand terrain d'entraînement s'étendait devant nous avec ses parcours militaires, ses cibles et la forêt qui lui servait de frontière, plus au nord. Tout était calme.
On pouvait suivre le sang dans l'herbe rase et nous avons continué, dans l'attente de trouver un énorme chantier. En fin de compte, ce que nous avons trouvé était bien pire.
Pour la première fois, on était gentil avec lui.
De ce fait, il fut gentil lui aussi.