René Pellos

René Pellardin, alias René Pellos (1900/1998) dessinateur surtout connu pour sa reprise des Pieds Nickelés, fut longtemps spécialisé dans le dessin sportif, mais fut l'un des auteurs des premiers classiques de la BD française, notamment avec Futuropolis (1937).



En 1950 et 1951, parait en épisodes dans l'hebdomadaire Zorro cette adaptation du roman de Rosny Ainé.



Cette édition en album, est un bel hommage au travail de ce dessinateur aux talents multiples, aussi à l'aise dans les BD comiques, que dans l'aventure.



La guerre du feu, est un récit d'aventures préhistoriques, riche en action et rebondissement en tous genres.



Le héros Naoh, pourrait préfigurer Rahan, courageux et astucieux malgré son ignorance des secrets du feu.



Certes, dans sa forme, cette BD a vieillit, chose bien normale, c'est surtout vrai au niveau des couleurs, qui sont celles que l'on peut s'attendre à trouver dans un périodique jeunesse des années cinquante, c'est à dire assez basiques (pas de palettes graphiques à l'époque !!) sans pour autant être déplaisantes.



Pour ma part, je regrette plus le lettrage "machine à écrire" qui donne un côté impersonnel au texte.



Un album à considérer donc plus comme un document sur un âge révolu de la BD et son évolution d'après-guerre.

Pellos était non un forçat de la route, mais un galérien de la planche à dessin.

Cet artiste aussi phénoménal que populaire, possédait son graphisme à la perfection, sans jamais tricher sur la qualité de son dessin.

Il a su, pendant des décennies, assurer, à la joie de tous ses lecteurs, les aventures modernes des Pieds Nickelés.

Les pieds nickelés s’engagent dans une série d’aventures, dont celle du Tour de France. Comme d’habitude, ils sont fauchés mais sont débrouillards et ont le chic pour se dégager des ennuis qu’ils se sont eux-mêmes créés. ● Cela m’a fait plaisir de retrouver les personnages dont, enfant, je lisais les aventures. Mais la naïveté des situations est un peu trop flagrante à l’adulte que je suis devenu ! Cela dit, les dessins ne sont pas mauvais, surtout les portraits ; tous les personnages ont des trognes incroyables !

Comme il se doit, à chaque étape qui correspond à un coup fourré, l'humour potache est au rendez-vous en même temps que les gogos à plumer. Une fois de plus, les trois malandrins, au demeurant bien sympathiques, nous en font voir de toutes les couleurs, dans des malversations certes tirées par les cheveux mais toujours des plus délectables.
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Mon époux nostalgique des BD de notre enfance s'est offert une série de cinq ouvrages des Pieds Nickelés.

Ayant lu moi aussi plusieurs bandes dessinées des Pieds Nickelés dans ma jeunesse, j'ai lu le tome 1, pour me remémorer ceux lus autrefois, mais je n'ai pas accroché.

Comme quoi les goûts et les couleurs évoluent au fil du temps, et sont différents d'une personne à l'autre, je n'ai pas retrouvé mon engouement d'antan, contrairement à mon mari, qui n'a pas du tout regretté son achat.

Moralité : Le ressenti tout comme l'appréciation d'un produit ou d'une lecture, sont divergents, en fonction de chaque individu.

EXTRAIT "Publiées au début des années 80, ces trois histoires n'ont pas si mal vieillit que cela. Pour être honnête, elles se lisent même avec un certain plaisir, et une certaine facilité. La découverte s'avère assez plaisante, et je ne regrette pas d'avoir ajouté ce grand classique là à ma culture. Mais il est vrai que comme bon nombre de vieilles séries, ce n'est pas la qualité intrinsèque qui est intéressante, mais la place de la série dans le monde de la bande dessinée."
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Pour bien comprendre le phénomène "Pieds Nickelés", il faut savoir qu'au début du siècle la presse destinée aux jeunes était "bien pensante". C'était l'époque des Bécassine, Lizette, et images d'Epinal... Il y avait toujours une morale dans les histoires, et on ne rencontrait que des héros sans peur et sans reproche. Bref, le calme plat.

Et c'est alors que débarque une bande de trois ivrognes dont un est tout juste sorti de prison, dont le seul but dans la vie est de se la "couler douce" et qui s'expriment en pur argot de l'époque ! Ainsi les Pieds Nickelés sont longtemps restés une lecture peu recommandable que les galopins (ou leurs parents ?) lisaient en cachette. Cela n'a pas empêché la série de connaître un immense succès en France. Avec les Pieds Nickelés, la bande dessinée se débarrassait des clichés.

L'expression « pieds nickelés » signifie « ceux qui ne sont pas portés sur le travail ». Elle vient soit du fait que les pieds en nickel sont trop précieux pour servir à marcher ou travailler, soit de « pieds niclés », pieds atteints de rachitisme ne permettant donc pas un travail soutenu.

Ces rééditions d'Hachette reprennent donc les intégrales Pellos de Vent d'Ouest, ni plus ni moins, en leur rajoutant un dossier de 8 pages très instructif [...] Une très sympathique édition, très enrichissante, qui a tout de même le privilège de ne couter que 1,99€ !!!
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Les trois clochards, Croquignol au nez pointu, le borgne nerveux Filochard et le gastronome Ribouldingue ( celui que je préfère ) deviennent riches légalement : Croquignol gagne à la loterie, Filochard hérite d'un cousin au trente-septième degré, et Ribouldingue vend son tableau signé Pikalo, représentant « Miss Tinguette, 64 dents, un seul,oeil et pas de nez ». René Pellos n'aime pas Pablo Picasso, moi non plus, sauf la période bleue !

Une fois riches, ils font leur abbé Pierre ou leur Coluche ( qui sont peut-être encore en culottes courtes à cette époque ), et invitent tous les clochards ( SDF maintenant) à gueuletonner dans une péniche et à y héberger.



C'est alors qu'au fil de l'histoire, nos trois lascars découvrent des gens qui s'enrichissent illégalement, et ça les met en fureur.

« Bien mal acquis ne profite jamais. »

C'est, je pense, la morale de cet album des Pieds Nickelés.

J'aime bien, c'est divertissant après le lourd classique d'Emily Brontë.

L'album date de 1949. Je ne savais pas qu'il y avait autant de marché noir à cette époque, il est largement dénoncé dans ce livre.... Mais les péripéties se succèdent à un rythme endiablé, et l'on aimerait peut-être que l'auteur en produise moins, mais prenne son temps !

Et d'autre part, habitué aux BD plus modernes avec des bulles, les BD anciennes avec le texte sous les images est un peu incommode au début... Cependant, c'est un « collector », comme dirait un de mes fils !



En tous cas, Ribouldingue me fait penser à un acteur de publicité, et ( je sais, je me répète ) …. Introuvable ! Trouvez moi le nom du barbu qui fait la pub de Grand Frais ; il est génial, ce mec, il faut qu'il fasse du "vrai" cinéma ! Non, il ne s'appelle pas Ribouldingue...?

Ah, les vieilles BD d'antan... Qu'a fait la France pour les oublier ainsi ? Le format à l'italienne (horizontal plutôt que vertical) n'avait pas grand-chose de mauvais, et pourtant les bandes dessinées de ce format se comptent de nos jours sur le doigt d'une main. Le texte à la française (pas ou quasiment pas de bulle, mais les images sont décrites en dessous), lui, a été totalement oublié. Or, voici que l'éditeur de René Pellos insiste pour que ses albums continuent de l'utiliser. Ce que ça vaut ? Pas grand-chose, il est vrai. Cette autre manière de raconter avait notamment le désavantage d'être trop verbeuse (comme toujours en France, mais bon...).

Très vieille BD oblige, nous avons aussi un scénario évaporé (comprenez : très peu de fil rouge entre les différentes aubaines des compères) et on ne sait pas trop comment les pieds nickelés vont finir par dilapider leur fortune (eh oui, parce qu'il faudra bien un tome suivant). Mais ne nous attristons pas et voyons un peu l'humour. Ça, au moins, c'est réussi. Croquignol, Filochard et Ribouldingue étant riches, ils n'ont pas beaucoup de coups bas à faire. En revanche, leurs ennemis, si...

Immoraux, pétulants et joyeux drilles, les Pieds Nickelés donnaient ce genre de bandes dessinées d'avant l'âge d'or qui a eu des hauts, des bas, pour finalement être délaissés, à l'image du format à l'italienne ou du texte à la française. On a essayé de les reprendre, mais ils ont pris la poussière, c'est indéniable. Parviendront-ils à ressusciter vraiment un jour ? En attendant, nous pouvons toujours lire leurs centaines d'aventures déjà parues.

Avant la parution des différentes collections de l'intégrale des pieds nickelés dessinés par Pellos (Vent d'Ouest, Hachette collection...) cet album, le n°25, est longtemps resté introuvable car non réédité ou réimprimé.

Ne me demandez pas pourquoi !



C'est d'autant plus surprenant que le tandem Montaubert/Pellos est particulièrement en forme pour cet album, qui bien que restant dans la tradition de la série est de très bon niveau.



Comme d'habitude donc, le trio multiplie les carambouilles, se donnant beaucoup de mal pour plumer des gogos en leur promettant des inventions extraordinaires ; tout d'abord un batiscaphe volé (le fameux ratascaphe du titre), puis un aéroplane à réaction bidouillé.



Cela ne portera pas chance aux trois compères, car comme on le sait, les aventures des pieds nickelés se terminent rarement à leur avantage !

Après avoir tenté d'infiltrer la caravane publicitaire du Tour de France, le trio de filous se retrouve à participer à la course Panasiastique, et finissent à Melbourne où ils truandent aux jeux olympiques...



On le voit, cet album de 1958 fait la part belle aux sports, une thématique qui revient souvent dans la série dessinée par Pellos, cela n'a d'ailleurs rien de surprenant puisque René Pellos fut d'abord un grand dessinateur sportif.



Un petit album sympathique bien dans l'esprit de son temps.

Dire que les aventures des trois copains n'ont pas pris une ride, serait sans doute exagéré ! Mais c'est avec une tendresse partagée de nostalgie que l'on retrouve Croquignol, Ribouldingue et Filochard dans d'improbables arnaques pétrolières.

Ces bandes dessinées que je lisais chez le coiffeur il y a plus de 50 ans, à l'instar de Bibi Fricotin ou de Pim Pam Poum (les Katzenjammers Kids), reflètent bien l'époque de leur création où l'on manquait de beaucoup de choses au sortir de la seconde guerre mondiale. de l'essentiel un peu, du superflu beaucoup et si l'on manquait d'essence les trois lascars ne manquaient pas d'idées pour faire rentrer le pognon dans leurs poches percées. Hélas leurs combines farfelues faisaient long feu et après avoir perdu ou remboursé leurs victimes il ne leur restait guère plus de quoi s'acheter un casse-croûte !

Avant une nouvelle et brillante trouvaille.



Les plus jeunes n'accrocheront sans doute pas au trait un peu brouillon et aux couleurs approximatives, quant au vocabulaire, cet argot n'est plus à la mode et n'enchantent encore que les grisonnants comme moi.

Une arnaque "cosmique", montée par Croquignol, Ribouldingue et Filochard!

Cet album réjouissant et dessiné avec maestria, montre le talent efficace de Pellos.

Une excellente bd populaire, très agréable à lire.

On ne parle dans la presse que de la course à l'espace. Croquignol flaire la bonne affaire ; et si les trois aminches proposaient des voyages dans la lune ?

Aussitôt dit aussitôt fait, le trio commence par recruter un clochard slave qu'ils feront passer pour un savant russe passé à l'ouest, reste à trouver des pigeons à plumer, pour ça on peut faire confiance aux pieds nickelés...



C'est donc sur fond de guerre froide et de projets spatiaux des deux blocs que les pieds nickelés montent leur énième arnaque.

Les albums des pieds nickelés du duo Montaubert (scénario) et Pellos (dessins) collaient à l'actualité, c'est à double tranchant, car ils sont parfois un peu mal vieilli, ce n'est, à mon avis, pas le cas ici.

Pellos, en reprenant les aventures du célèbre trio, y a apporté le modernisme nécessaire:

-Des phylactères, à la place des textes sous imageS

-Un graphisme virtuose et élégant, loins du dessin maladroit et dépassé de Louis Forton.

-Un raffinement et une modernisation des personnages, sans en abandonner le sens originel.

Je viens de découvrir Les Pieds Nickelés !! et de voir qu'ils ont été réédités il y a quelques années dans une belle collection, couvertures très rigides, dos toilé qui fait une fresque si on les range dans l'ordre des années de 1e parution.



Je compare parfois certains personnages de mes lectures à des Pieds Nickelés, on sait ce qu'ils étaient évidemment, mais je n'avais jamais lu d'albums, ou sans doute il y a si longtemps que j'ai oublié.

De façon amusante, en assistant à la réunion de classe de mon petit-fils j'ai vu, dans leur bibliothèque de classe, toute cette série de BD, neuves, qui m'a forcément attiré l'oeil. Il a eu la gentillesse d'en emprunter une et de me la confier.

Et je me suis bien amusée !

Ce titre-là date de 1959. Il n'est donc pas du créateur de la série, Louis Forton (le premier album date de 1908).

À l'intérieur, comme dans toutes les BD de l'époque : chaque double page en couleurs est suivi d'une double page en noir et blanc.

Des textes assez longs, la plupart sous forme de bulles, mais aussi des cartouches.



À la fin, un intéressant dossier sur cet album, sur les rapports avec Tintin, sur les adaptations au cinéma, et quelques expressions.

Bien entendu, la vision des autochtones est très caricaturale, à la fois de l'époque, mais aussi parce qu'une BD, c'est volontiers caricatural. Les termes sont aléatoires mais on s'amuse !



De façon imprévue, cet aventure commence à Bruxelles, lors de l'exposition universelle de 1958, on entrevoit l'Atomium, qui venait d'être construit.



J'avoue qu'en ouvrant l'album, j'ai pensé avoir du mal, beaucoup d'écritures, des pages en noir et blanc. Pour moi qui suis une mauvaise lectrice de B.D. Et en fait, je l'ai lue très volontiers et rapidement, c'est amusant, facile à suivre, un brin déjanté.

On voit bien ce que sont Les Pieds Nickelés : complètement allergiques au travail, cherchant sans cesse des bon plans pour gagner de l'argent. Bons plans qui finalement leur donnent beaucoup plus de travail. Et qui les emmènent chaque fois dans des galères. Dont ils se sortent cependant, sans honneur et sans argent.
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Dans Les Pieds Nickelés au pays des Incas, vous avez des anachronismes, des gags pour certains des réminiscences, pour d'autres décrédibilisant totalement le récit bien que comique, un prolongement au Mexique sans grand rapport avec le reste, un langage indigène qui n'a rien à envier à celui des chahutas, des coups de théâtre, un avion qui s'enflamme sans que ses passagers ne soient en manque d'oxygène, des cartouches décrivant ce qui se passe en-dessous à n'en plus finir. Le manuel parfait de tout ce qu'il ne faut pas faire, à moins de vouloir remporter le prix Picsou Magazine.

Ce petit album souple de 48 pages où les planches couleurs et N & B alternent est le parfait exemple de lecture "madeleine de Proust"!



Jugez plutôt : il doit s'agir de l'un des tous premiers albums de BD que j'ai lu et possédé..!

Le truc, c'est que cet album est la suite de "les Pieds Nickelés chez les réducteurs de têtes" dans lequel apparait le personnage du petit indien complice (plus ou moins malgré lui) du trio, et que je ne l'ai lu que des années après..!

Heureusement, on peut le lire sans avoir lu la première partie.

Donc, cet album que j'ai lu et relu étant môme comporte quelques morceaux de bravoure, comme la scène ou Croquignol se fait passer pour le grand prètre.



Alors certes, les esprits chagrins et néo-censeurs en herbe trouveront sans doute que ce récit à des "relents colonialistes" et pourquoi pas "racistes" dans la manière dont les indigènes sont représentés.



Il faut recontextualiser les petit.e.s, je dis ça en passant car il m'arrive de plus en plus souvent sur babelio de lire des critiques où l'on reproche à des auteurs des siècles passés des travers que l'on ne dénonce vraiment que depuis quelques décennies (Ha! ces livres de Jules Verne sans personnages féminins, quel abomination !)



Enfin, je m'éloigne de mon sujet (ou pas !?)

Pour en revenir au Pieds Nickelés, René Pellos avait effectué un très bon travail de reprise de la série créée par Louis Forton au début du siécle dernier et, ses albums sont des petits bijous d'humour insolent gentiment anar.