Lorsqu'on a lu une nouvelle ou un roman de Dick, on se souvient en général d'une idée, souvent fulgurante, mais non d'une prose. Une étude attentive du style de Dick donne même l'impression qu'il néglige les effets possibles, voire qu'il les gomme, comme s'il voulait éviter de détourner l'attention de l'essentiel, c'est-à-dire de l'idée et de la trame de l’œuvre.
("Philip K. Dick ou l'Amérique schizophrène" - Gérard Klein)