Quand la fièvre du travail le prend, Soutine se terre chez lui pendant des semaines entières et peint sans s'arrêter. Il livre un combat sans merci avec ses toiles et peut peindre jusqu’à l’épuisement. Pour lui un tableau n’est pas une surface à décorer. C’est un territoire à conquérir, dans un corps à corps avec la matière.