la désobéissance civile est un moyen efficace pour interroger l’articulation entre légalité et légitimité
Dossier « Leurs lois travail, nos luttes »
« Un mouvement social, et après ? », par Eric Beynel
« Les lois travail dans leur monde », par Christian Mahieux
« Référendum d’entreprise : l’avenir d’une illusion », par Laurent Degousée
« Retour sur On bloque tout ! », par Théo Roumier
« Nos Nuits Debout en Avignon », par Solidaires Vaucluse
« Saint-Denis à bout, Saint-Denis Debout ! », par Amel Dahmani
« Nuit Debout Nîmes, toujours là ! », par Roland Veuillet
« Le Havre, une intersyndicale », par Reynald Kubecki (CGT), Magali Marion, Roselyne Mabille (Solidaires) et Stéphane Rio (FSU)
« Réforme du travail en Belgique : entre espoirs et impasses », par Gérald Renier (FGTB)
Il s’agit de faire reposer le syndicalisme sur deux pieds : d’une part le travail de défense du quotidien des travailleuses et des travailleurs contre les injustices et les illégalités patronales et/ou hiérarchiques ; d’autre part, travailler à changer en profondeur la société et son organisation, pour sortir de l’aliénation et de l’exploitation : c’est à dire la transformation sociale
Au-delà de la question religieuse, nous ne pouvons pas être par principe favorables à une séparation du public et du privé. Ainsi par exemple, nous sommes pour que le contrat de travail, contrat entre deux personnes privées, soit encadré par des réglementations publiques (le code du travail) comme nous sommes favorables à ce que les relations entre des acteurs économiques privés soient encadrés par la puissance publique. De même, les féministes se sont battues pour que ce qui relève des relations de couple ne soit pas traité simplement comme des affaires privées mais puissent être soumis à une intervention publique, comme par exemple dans le cas de violences
Nous avons toujours refusé de considérer que n’étaient des manifestant·es que ceux/celles qui étaient derrière le carré de tête à Paris ou ailleurs… ce qui aurait d’ailleurs été ne pas voir que de nombreux camarades de Solidaires, comme de la CGT, participaient régulièrement à ce « cortège de tête informel ». A l’inverse, nous réaffirmons sans souci que la diversité des tactiques n’est pertinente que si elle permet à chacun·e de manifester comme il le souhaite, c’est-à-dire aussi pacifiquement et sereinement.
Et qu’il n’est pas acceptable d’entrainer celles et ceux qui ne le souhaitent pas dans des situations de guérilla urbaine
Le choix a été fait de contribuer à la redéfinition d’une ambition collective en matière de sécurité sociale en proposant des outils pour élaborer l’architecture d’une Sécu du XXIe siècle
En tant que citoyens et citoyennes, nous pouvons critiquer tel ou tel aspect des religions chrétienne, juive ou musulmane, ou même considérer, si l’on est athée, que toute religion est obscurantiste. Nous pouvons, nous devons, en tant que citoyens et citoyennes, combattre le fondamentalisme religieux ; mais la puissance publique doit être garante du libre exercice du culte et de la possibilité pour chacune et chacun de faire valoir ses opinions à condition de ne pas violer la loi.
Suite du dossier « Désobéissance(s) »
« Les premiers Comités d’action lycéens », par Robi Morder
« À bas les chefs ! Petite histoire de la Coordination contre le statut de Maître-directeur », par Clotilde Maillard
« La désobéissance civile, un outil pour faire avancer les revendications altermondialistes », par Raphael Radeau (ATTAC)
« Délinquants solidaires », par Ibtissam Bouchaara
« Contester l’Armée », par Christian Mahieux
Hors dossiers
« Le bulletin de paie : après la supercherie de la clarification », par François Boissarie
« Le bulletin de paie : premier outil syndical ? » par Julien Gonthier
« Enjeux syndicaux et politiques de la souffrance au travail » par Jean-René Delepine et Philippe Muhlstein
« Ce que révèle la parole des salariés » par Nicolas Latteur (FGTB)
« La cause kurde : enfin la reconnaissance ? » par Anouk Colombani
Chaque personne doit disposer de droits propres à la protection sociale et être reconnue comme une personne à part entière par le système fiscal