Richard Albisser

Profitant d'une visite du musée et d'un passage par la boutique, je voulais garder un souvenir de cette journée. Je me suis donc acheté ce livre, c'est toujours intéressant de lire un livre dont l'action se passe dans un lieu que l'on connait. De plus, la couverture est sublime est sublime alors comment résister.



Parlons d'abord de l'intrigue, nous sommes a quelques jours de l'ouverture du musée et il semble que tout ne se passe pas comme prévu. Vandalisme, site internet piraté, apparitions d'ombre sur les écrans des vidéos surveillance...



Parlons des personnages et de la structure. Le livre s'ouvre avec le récit de Michel Baranovki, ancien flic qui s'est reconverti dans la sécurité des biens et des personnes. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Un peu sombre, un peu mystérieux... C'est lui qui va découvrir le premier le vandalisme. Viens ensuite le récit de Léa Rosemberg, jeune fille qui est a la réalisation du site internet. C'est un personnage qui m'a un peu moins plu. Je l'a trouve pas assez travaillé, un peu en retrait. Malgré cela, avec l'aide d'un collègue c'est elle qui va percé le mystère.

Et puis enfin, le récit de Miss Martel, sous forme de lettre, vient clore le récit. Elle explique elle aussi, son expérience. C'est un personnage que j'ai aimé découvrir car pendant tout le récit, elle semble détesté par tous. Autoritaire et intraitable, je l'ai trouvé a l'inverse, plutôt nerveuse et voulant bien faire les choses.



C'est donc un récit plein de suspense, ou le lecteur n'a pas une minute a lui. Le livre est plutôt court et donc a chaque page on apprend une nouvelle révélation concernant l'intrigue. Le livre est accompagné de très belles illustrations, et beaucoup d'explication sur les œuvres qui sont toutes très intéressantes.



Je terminerai cette critique avec une citation (p20) qui m'a fait beaucoup rire : "J'ai bondi hors du lit encore entortillé dans le drap que j'ai laissé négligemment tomber comme le voile qui choit de l'Hermaphrodite de Cranach, la grâce instillée par le peintre en moins. Puis je me suis précipité, encore bien groggy, nu comme un Hermès de Thrace jusqu’à la salle de bains ou je me suis jeté sous le pommeau de la douche qui devait définitivement me délivrer des serres du sommeil. Et moi qui croyais avoir signé pour un poste de tout repos dans un lieu de culture, peuplé de purs esprits ! "



Bref c'est un petit livre très réussi, que je vous invite a découvrir et bien entendu, si vous êtes de passage dans le Pas-de-Calais, un visite du Louvre Lens s'impose.


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Voilà un petit polar d'honnête facture, qui m'a un peu fait penser à Barnaby chez les Chtis, de par la multiplicité des personnages et les nombreux rebondissements -sauf que l'intrigue se passe à Roubaix, et non dans la campagne anglaise.

J'avoue toutefois m'être un peu égarée dans cette enquête, au fil des nombreuses pistes, même si j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire (le suspense est bien maintenu). Mais certains tenants et aboutissants ne me sont pas clairement apparus, et je reste sur une impression de déséquilibre dans le dénouement de l'énigme.

Néanmoins, je salue l'existence de ces petites maisons d'édition (comme le Riffle) qui permettent aux passionnés d'écriture de s'exprimer et d'être lus, propageant le désir de littérature.

Richard Albisser est le fondateur des Editions du Riffle. Il s'agit de la 3e enquête du lieutenant Drassir. Drassir et Jasmina ont retrouvé une existence à peu près normale. La jeune romancière a des projets d'écriture plein ses cartons. Lui a pris du galon. Une procédure d'adoption cimente le couple. Mais le 15 Septembre 2008 sera un lundi noir : pour le monde et pour Jasmina qui découvre au petit matin son éditeur et sa femme inanimés...

Les Autorités concluent au suicide. Seulement, Jasmina ne l'entend pas de cette oreille. Elle s'en ouvre auprès de son mari qui accrédite par commodité la thèse officielle.

Mais contrairement à son mari, le capitaine Drassir, Jasmina pense qu'il s'agit d'un acte criminel déguisé. Les événements se précipitent et semblent donner raison à la jeune femme.

Cette nouvelle aventure du couple Jasmina-Drassir, s’inscrit résolument sous le signe du feu à tel point que cette affaire va faire perdre le nord aux enquêteurs. Mais on peut compter sur notre duo pour ce sortir de l’impasse. Encore une lecture sympathiqueà mettre au compte de Richard Albisser.


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Roubaix, février 2008. Jasmina, l'épouse du capitaine Drassir, apprend des nouvelles étranges : un homme considéré comme mort à la suite d'un accident de travail serait plutôt la victime d'un assassinat. Le même jour, Jasmina se fait agresser... Le deuxième volet des aventures du capitaine Drassir.



Richard Albisser est le fondateur des Editions du Riffle. Il nous propose une nouvelle enquête du capitaine Drassir rencontré en 2006 dans « Fou contre tour » Ici il est épaulé par sa femme Jasmina.

Nous sommes à Roubaix et ses environs, en 2008, et les préparatifs de la Saint Valentin occupent nos 2 héros. Lui travaille donc pour la police et elle est devenue écrivain de polars. Bruno Valet, 27 ans, se fait écraser dans l’allée L de l’entrepôt où il travaille. La police classe rapidement l’affaire comme accident mais sa femme n’y croit pas et porte plainte. Lorsque l'agent qui a enregistré la plainte disparaît à son tour, Drassir rentre dans la partie... Dans Eclipse d’une nuit d’hiver, Richard Albisser offre de belles surprises à ses lecteurs où le marasme économique n’est pas rendu responsable de toutes les incuries sociales, du système policier à la justice, mais où les dysfonctionnements sont passés à la loupe avec humour.




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Quelle lourdeur !



Une écriture lourde qui m'a égarée avec des sujets inutilement développés, des paragraphes entiers auraient pu être supprimés,

On en vient à oublier la base du récit.

Des personnages qui m'ont semblé flous faute d'être eux développés.

Dommage le résumé était tentant.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, car j'avais gagné, grâce à un concours lancé sur le blog des éditions Riffle Noir. Je remercie donc les Éditions Riffle Noir, avec cet envoi à travers les mers, comme me l'a dit la dédicace de l'auteur. J'ai su par après que les personnages étaient des personnages d'un de ces précédents romans. Cela ne m'a pas empêché de me laisser imprégner par l'histoire, l'ambiance et les personnages; ce que j'ai apprécié. J'ai aussi aimé l'intrigue proposée. Ce que j'ai beaucoup moins aimé, c'est qu'il y a avait parfois des descriptions, voire souvent, au travers les dialogues, sans que la mise en forme use de refermer les guillemets ou de tirets. La première fois que cela est arrivée, j'ai trouvé le dialogue carrément confus, mais à la longue, au prix de gros efforts pour mon cerveau, je me suis habituée à transférer de moi-même du point de vue dialogue au point de vue description. Bref, pas une lecture facile, pas une lecture excellente, mais une lecture divertissante.
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Deuxième épisode du lieutenant Drassir.. qui cette fois ci fait jouer à sa femme un rôle plus important que dans "fou contre tour" (à moins que ce ne soit l'inverse ? )... On suit toujours avec plaisir et intérêt les aventures de ce flic roubaisien. J'ai trouvé l'écriture plus fluide et plus travaillée que dans le précédent polar, malheureusement l'histoire est un peu plus alambiquée et complexe... En tout état de cause: bravo à Richard pour ces deux belles réussites !

Juin 2006. Tandis que la France entière s'apprête à vivre des moments forts pendant la Coupe du monde de football, le lieutenant Drassir et ses deux acolytes, Brichot et Rokovski, enquêtent sur le meurtre atroce d'une vieille femme faisant profession de voyante

Première enquête du lieutenant Drassir. Richard Albisser est le fondateur des Editions du Riffle. Le roman se déroule à Roubaix et dans ses environs durant la coupe du monde de football en Allemagne. Le lieutenant mène une vie ennuyeuse et alcoolique seulement agrémentée par sa passion pour les échecs, jusqu'au 7 juin 2006, quand il reçoit par mél la photo d'une vieille dame suppliciée. Le début de l'enquête le mènera dans sa propre ville et lui permet de découvrir que la victime pratiquait la voyance… Le jeu d'échecs, activité cérébrale et individuelle, sert de contrepoint à une actualité sportive fondée sur la fête populaire et l’engagement physique d’un collectif de joueurs. L'enquête va s'enchaîner, au fil des matchs, entre ces deux polarités. Fausses pistes et rebondissements sont au rendez-vous et Drassir se retrouvera rapidement dépassé par les événements...

Un très bon premier polar




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Décidément, le Nord regorge d’auteurs de talent, ou du moins les romans que je lis sur le Nord sont de bonnes pioches. Car celui-ci est un très bon roman passionnant à lire. Si on ne peut reprocher une chose à Richard Albisser, c’est bien l’art de mener une intrigue, en prenant plusieurs affaires et en les faisant converger petit à petit. C’est extrêmement plaisant à lire, car, en plus, c’est très bien écrit. Les personnages sont forts, beaux et vivants. Et puis, il y a la fin, une véritable pirouette, un pied de nez à tous les détectives en herbe que nous sommes. Richard Albisser m’aura envoyé une belle, superbe claque.

Au-delà de l’aspect policier du roman, le contexte social est très présent et bien introduit dans l’histoire, sans qu’on ait l’impression que cela soit rajouté pour faire beau. Les policiers sont tous des immigrés ou fils d’immigrés. Cela leur donne une certaine acuité dans leur vision de notre société. Et on a droit à des réflexions, liées aux personnages, qui sont suffisamment bien placées pour que cela fasse corps avec le personnage, sans que l’on ait l’impression que l’auteur nous assène ses vérités. C’est très bien fait et très plaisant, car cela rajoute plus de profondeur aux personnages. Et tout le monde en prend pour son grade, du système policier à la justice, des hôpitaux aux programmes télévisés, au milieu du racisme ambiant, ordinaire, celui qu'on ne remarque même plus. Et tout est écrit avec de l’humour cynique, ce qui aide à faire passer des messages.

Les deux petits bémols tiennent dans le choix de style de l’auteur et dans la police de caractère de l’éditeur. Richard Albisser a conçu son livre sans beaucoup de dialogues, mélangeant ceux-ci avec des impressions, décrivant par ci par là des situations par des phrases longues sans forcément nécessité. Ensuite, la police de lecture, est trop petite ; certes cela permet de faire un format de poche au prix extrêmement abordable (10€), mais comme je lis le soir, ça m’a gêné.
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Je viens de refermer ce polar, et je suis sans voix, sans mots pour décrire ce que je ressens. C'est ballot pour donner son avis n'est-ce-pas ! :))

En résumé, pour faire court : foncez acheter ce petit bijou !



J'ai rarement été étonnée par un polar à ce point. La chute est grandiose, quelle surprise !!! Et le pire c'est que je ne peux pas vous en parler, c'est affreux...

la suite sur le blog
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Un bon polar... avec une description juste de la région roubaisienne

Recueil de deux tomes de la série Sous les pavés, la mer.



Les deux tomes, riches en rebondissements et en références littéraires et musicales, nous plongent dans les hautes sphères de l'industrie, de la finance et de l'Etat. Le rythme est bien dosé, l'histoire va bon train sans pour autant s'interdire des moments plus calmes, où l'enquête patine. Des livres très difficiles à lâcher !

La suite de la série Sous les pavés, la mer, où l'on retrouve le capitaine Drassir après la fin de Boulevard de la Haine.



Encore une fois, un polar riche en rebondissements, truffé de références culturelles, et de ponts avec les autres livres des éditions du Riffle. J'ai hâte de lire la suite !

Alors que la coupe de monde de football de 2006 se visionne sur toutes les télés, une voyante est sauvagement assassinée. Le lieutenant Drassir, N°1 régional aux échecs, découvre sur son mail perso la photo macabre du corps mutilé. Canular ou réalité d'un crime effroyable ?

C'est un bon petit polar dans son temps. L'auteur y explore des thèmes comme le racisme, la xénophobie, l'exclusion, la littérature et la comédie sociale. Le suspense reste entier et le scénario de fin est assez original. Mais mon petit bémol est que je m'attendais un peu plus à l'atmosphère de clubs d'échecs plus présentes.

En retrouvant les personnages du précédent livre "Fou contre tour", nous sommes ici plongé sur la mort dite "accidentelle" d'un chef d’entrepôt.

J'ai apprécié la fin très inattendue de ce livre, mais j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur.

petit policier bien agréable..ca se lit vite c est court c est parfait et l histoire est sympa..très belle couverture