Je suis convaincu que le savoir est semblable à l’arbre qui tombe dans la forêt ; la question n’est pas de savoir si l’arbre fait du bruit quand personne n’est là pour l’entendre. Bien sûr, il fait du bruit. Il se déchire, il crie en arrachant les branches des autres arbres, en écrasant la végétation.
Non ,la question n’est pas l’existence de ce bruit, ni ma capacité à le percevoir. Ce qui compte, c’est l’effet que produit la chute de cet arbre sur ce qui l’entoure. Ce qui compte, ce sont les dégâts, et ce qui en résulte. Le processus de décomposition et de croissance que nous ne parvenons pas à relier à la chute de l’arbre.