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Critiques de Richard Walter (2)
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La faute à Kerouac

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Richard Walter est le frère ainé d'une fratrie de 8 enfants, celui qui vient juste avant mon père. Pour moi, Richard a toujours été l'oncle chez qui nous allions regarder les Shadoks ou faire de la luge sur un oreiller dans les escaliers. On admirait sa collection de timbres et il avait toujours le doigt sur le déclencheur de son appareil photo. Un côté joyeux bordel partagé avec mes frères et mes cousines. Et puis parfois on le croisait dans le métro.

Grâce à lui, ma mère a eu une photo signée de Doisneau. Bref une sorte de héros.



Grâce à ce premier roman, autofiction, je découvre mon oncle en vagabond presque céleste, à travers un journal de bord des réminiscences d'un auto-stoppeur. Je lui connaissais un oeil photographique, je lui découvre une plume : simple, acérée, qui a du bagout et pleine d'autorisation.

Dans la pure lignée de mes zonards américains préférés d'une autre époque.

Une lecture que je vous recommande chaudement.

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La Main à plume : Anthologie du surréalisme sou..

Le cadenas des impossibilités retient la porte de mon rêve



Dans sa préface, « Les Audaces de la Main à plume », Gérard Durozoi revient sur l’existence d’un groupe s’affirmant surréaliste, dans la France soumise à l’occupation nazie. « Quels que puissent en apparaître, à distance, les limites, les impasses ou les échecs, la Main à plume a d’abord eu ce courage (certains diront que c’était un peu par inconscience) : maintenir vivant le surréalisme dans les conditions sociales et politiques qui lui étaient les plus défavorables ». Une opposition à un air du temps nauséabond. Intérêt pour le jazz, innovation, pratique des poèmes collectifs…



Dans leur présentation, Anne Vernay et Richard Walter parlent, entre autres, d’activité semi-clandestine, de « donner à lire », de « part d’échecs et de zones d’ombres ». Elle et ils expliquent les critères de sélection des œuvres présentées…



Une anthologie, où chacun-e, en fonction de ses sensibilités, trouvera à méditer, à rêver…



Du « Je ne se porte que trop bien » de Jean-François Chabrun, aux voyages nocturnes et aux rêves « Géographie nocturne » du même auteur, de la « systématisation du hasard » à l’instauration d’un nouvel ordre d’idées, de la mise en commun « afin de nous inciter sans cesse à pouvoir un jour la faire en commun », du monde des objets aux voix du monde, contre un « capital constipé de reconnaissance et de rabâchage », des organisations de la poésie murale aux images à conquérir, des contes de l’air et de l’eau à la lanterne magique, d’enquête sur l’objet…



J’ai notamment été intéressé par « Notes sur la représentation picturale de l’objet » de Roger Brielle, « Vie de l’objet » de Christian Dotremont, « L’avenir du surréalisme » de Noël Arnaud dont je reproduit la dernière phrase : « Le langage de mes amis, c’est le pain blanc de la nuit »



L’anthologie est complétée, entre autres, d’un texte de Richard Walter : « La Main à plume, entre Parti ouvrier internationaliste et Parti communiste français » et d’une étude d’Anne Vernay « La main à plume et la peinture ».



Le titre de cette note est extrait d’un texte de Georges Mouton.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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