Paie ta chronique :
Richard Walter est le frère ainé d'une fratrie de 8 enfants, celui qui vient juste avant mon père. Pour moi, Richard a toujours été l'oncle chez qui nous allions regarder les Shadoks ou faire de la luge sur un oreiller dans les escaliers. On admirait sa collection de timbres et il avait toujours le doigt sur le déclencheur de son appareil photo. Un côté joyeux bordel partagé avec mes frères et mes cousines. Et puis parfois on le croisait dans le métro.
Grâce à lui, ma mère a eu une photo signée de Doisneau. Bref une sorte de héros.
Grâce à ce premier roman, autofiction, je découvre mon oncle en vagabond presque céleste, à travers un journal de bord des réminiscences d'un auto-stoppeur. Je lui connaissais un oeil photographique, je lui découvre une plume : simple, acérée, qui a du bagout et pleine d'autorisation.
Dans la pure lignée de mes zonards américains préférés d'une autre époque.
Une lecture que je vous recommande chaudement.