Robert Dinwiddie

Les enquêtes et la taille de l’échantillon
Une enquête reposant sur un maigre échantillon laisse trop de place au hasard.
Lançons une pièce de monnaie en l’air cinq fois de suite tandis qu’un four à micro-ondes est éteint puis allumé. On peut obtenir quatre « piles » quand le four est éteint et un quand il est allumé. En augmentant le nombre de lancers, ces chiffres finiraient par s’équilibrer. Mais sur la base du premier essai (cinq lancers), il semble qu’allumer un four à micro-ondes réduise les chances pour qu’une pièce de monnaie tombe sur « pile ».
Sur cette base vous voilà parti à la recherche d’une cause à partir d’une « étude » bien peu fiable !

Les bactéries sont cent fois plus grosses que les virus. Certaines sont dotées de longues « queues » (flagelles) qu’elles font tournoyer pour avancer. Elles sont bien vivantes, abritant des processus internes semblables à ceux de nos cellules. Toutes les bactéries ne sont pas dangereuses - des milliards d’entre elles vivent de façon inoffensive dans le sol, participant à la décomposition de la matière végétale et animale morte. Les variétés nuisibles sont dites pathogènes. Il en existe des centaines d’espèces, chacune avec plusieurs souches, comme le supermicrobe SDRM.
Tous les virus sont des parasites obligatoires de cellules vivantes, mais ils ne sont pas systématiquement pathogènes : ils peuvent ne pas se manifester pendant des années, voire intégrer leur patrimoine génétique à celui de certaines de nos cellules.