Lecture d'un extrait de "Extrême-onction" par Littlebreak.
https://www.instagram.com/thelittlebreak/
FORUM
Formidable : pour une fois l’étiquette correspond au produit.
Un livre qui déchire ! Ils devraient l’imprimer sur papier à rouler.
Voilà bien quelque chose d’énervant ! L’irrespect et le scandale font peut-être vendre, mais on les confond trop souvent avec le talent !
L’auteur n’a jamais dit qu’il trouvait ça drôle !
La vérité sur les ovnis n’autorise personne à rudoyer à ce point la morale et à chiffonner aussi sauvagement les règles établies. Ce livre est tout simplement obscène.
Très instructif ! On apprend des tas de choses étonnantes. C’est très people ! Félicitations.
Bravo ! On retrouve ici toute l’atmosphère des contes de fées qui ont bercé nos cœurs.
L’auteur n’est pas normal… enfin, nous étions prévenus. C’est équitable : respect.
Désolé : l’Apocalypse même n’excuse pas une telle cruauté. Ce livre est vulgaire, haineux, injuste et repoussant. Comme on les aime, disent les dégénérés. Mais cette démence gratuite et diabolique nous pousse à regretter la peine de mort.
A lire de telles âneries on perd son innocence. Est-ce vraiment souhaitable ?
Une odeur de bûcher, comme si notre candeur, notre cécité conformiste, allait y laisser sa carrière.
"Que le monde brûle quand je serai mort", bave un compagnon d'orgies à l'oreille de Néron, qui lui répond aussi sec : " Qu'il brûle et que je le voie ! "
Sympa.
On vous a dit de ne rien refuser à l'enfant gâté. Ça le met en boule, et il a les moyens de faire dans l'énorme.
Vue d'en haut, Roma ressemble à une sorte de bric-à-brac de rajoutis, à une bestiole difforme qui grandit dans tous les sens, n'importe comment. Il va falloir arrêter de construire, pauvres mecs, on voit même plus la terre...
Quand Néron la survole en jet, il vomit dessus, pour oublier que dans le futur ce sera encore pire, ce genre d’incongruités "sociales", et qu'à ce train-là on ne verra bientôt même plus le ciel.
Il aimerait bien l'avoir construite, ordonnée lui-même, d'un seul coup. Mais sur la porte des toilettes, c'est écrit "occupé".
– Ainsi donc, vous avez pu voir le futur… ?
– …….
– Vos paupières sont lourdes…
– Ah ! D’accord… je ne savais plus trop où j’en étais.
– Comment avez-vous pu voir le futur… le voyez-vous ?
– C’est quand mes paupières sont lourdes.
– Décidément vous êtes un peu lourd…
– Oui, hein ? Mais alors le futur : pardon !
– Parlez-moi du futur. Que voyez-vous ?
– Eh bien, mes paupières…
– Et MERDE , à la fin ! Bon dieu vous allez accoucher,
oui ou merde ? Vos paupières à la con, tout à l’heure, je
vais vous les cramer au chalumeau, ça ne va pas traîner,
merde !
– C’est bon, c’est bon, oh la làààà, si vous pouviez voir
le futur, croyez-moi, vous ne seriez pas si pressé…
Extrait de l'arbre à cloches :
Elle : Monsieur Vallier, c’est pas possible !
C’est vous qui avez fait pipi sur la porte de l’infirmerie ?
Si, c’est vous. On vous a vu.
La langue. Soulevez la langue. C’est bien.
Alors vous ne pouvez pas aller jusqu’aux toilettes, comme tout le monde ?
Prenez-en un quatrième.
C’est incroyable, tout de même.