Au lecteur généreux
Vois sans voir, et si des imperfections
Se font jour au fil de mes traductions,
Ignore-les : quant aux énormités,
Cache-les, et, avec, la nudité
De leur père : il s'est forcé à l'éveil,
Mais Homère aussi succombe au sommeil…
(p. 27)
Je me mets à moins bien voir,
Proche est le temps du bonsoir,
Finies les contemplations,
Quand la fin du cierge fond
Sur lui-même
Perdu au monde, à moi-même perdu,
Seul, me voici tout de marbre vêtu,
Ni vu, ni perçu, de silence imbu.
[On Himselfe
Lost to the world ; lost to myself ; alone
Here now I rest under this Marble stone :
In depth of silence, heard, and seen of none.]
(p. 98-99)
Upon Julia’s Clothes
Whenas in silks my Julia goes,
Then, then, methinks, how sweetly flows
The liquefaction of her clothes.
Next, when I cast mine eyes and see
That brave vibration each way free
O how that glittering taketh me!