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Gérard Gacon (Éditeur scientifique)
EAN : 9782729105426
127 pages
Editions de La Différence (18/09/1990)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Il appartient à ces "Poètes cavaliers" détestés des Puritains, qui demeurent fidèles au roi contre Cromwell, et à la vie contre la répression. Fils spirituel de Ben Jonson, Herrick est l'un des plus masqués, des plus vilipendés, des plus authentiques baroques de son temps. A peu près jamais traduit (en français), nul doute qu'il ne surprenne par ses variations infinies et subtiles, par la richesse de sens des réseaux allégoriques des Hespérides. Ou encore par un éro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une brève note de lecture en 5 étoiles et 5 mots-clés :

Mais avant toute chose, je mentionne que c'est admirablement bien traduit (édition bilingue) de l'anglais et présenté par Gérard Gacon.

# CAVALIER POETS : on parle aussi de « Sons of Ben », comme Ben Jonson. Il s'agit de poètes fidèles à la royauté : raffinement, dignité, opposition au puritanisme (Cromwell).
# METAPHYSICAL POET : Herrick, à moindre titre que John Donne en est ; concentration (poèmes brefs, un seul thème, pas de digressions), usage des « conceits » (sorte de périphrases/comparaisons de choses très différentes) où il se différencie de Donne.
# ÉROTISME : parfois très explicite, même si le poète était pourtant un « bachelor » comment on dit.
# CALLIGRAMME : un poème en forme de croix (p. 116-119).
# ÉPIGRAMMES : nombreux poèmes satiriques très courts.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Au lecteur généreux

Vois sans voir, et si des imperfections
Se font jour au fil de mes traductions,
Ignore-les : quant aux énormités,
Cache-les, et, avec, la nudité
De leur père : il s'est forcé à l'éveil,
Mais Homère aussi succombe au sommeil…

(p. 27)
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Sur lui-même

Perdu au monde, à moi-même perdu,
Seul, me voici tout de marbre vêtu,
Ni vu, ni perçu, de silence imbu.

[On Himselfe

Lost to the world ; lost to myself ; alone
Here now I rest under this Marble stone :
In depth of silence, heard, and seen of none.]

(p. 98-99)
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Je me mets à moins bien voir,
Proche est le temps du bonsoir,
Finies les contemplations,
Quand la fin du cierge fond
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Upon Julia’s Clothes

Whenas in silks my Julia goes,
Then, then, methinks, how sweetly flows
The liquefaction of her clothes.

Next, when I cast mine eyes and see
That brave vibration each way free
O how that glittering taketh me!
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