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Critiques de Roberto Aguirre-Sacasa (164)
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Angel

Avec un peu de recul, j'arrive à la conclusion que je commence à être un véritable amateur de comics. Il faut dire que j'ai commencé ma passion pour la bande dessinée par le comics avec entre autres Mickey Parade et Picsou Magazine durant ma jeunesse. L'univers des super-héros m'a toujours attiré (mais pas pour les collants super moulants !).



Au cinéma par exemple, j'ai une nette préférence pour les Spiderman ainsi que la deuxième licence de Batman. Les X-men m'ont moins emballé bien que j'ai apprécié le premier opus. Angel raconte justement l'histoire d'un des X-men à savoir le mutant Angel. A vrai dire, je ne me rappelle pas vraiment de ce personnage d'un point de vue cinématographique. En tout cas, je n'avais pas l'impression qu'on lui ai fait la part belle. Rien de tel qu'une bd pour combler cette lacune !



Par contre, la couverture n'est pas la meilleure choisie à mon goût parmi celles réalisées en projet que nous retrouverons à la fin de la bd en guise de bonus. Il faudra passer outre.



Cette histoire est totalement indépendante de l'univers des X-men bien qu'il y ait un net clin d'oeil vers la fin. On sent une véritable transition dans la destinée de ce personnage. Encore une fois, j'aime bien toujours la phase quand le héros se découvre différent des autres. Ses rapports avec ses camarades sont modifiés ainsi que sa perception du monde. Il se passe plein de choses très intéressantes.



J'ai beaucoup aimé le graphisme qui rend le personnage central presque rachitique. Je précise que c'est voulu par les auteurs. La trame demeure classique mais c'est bien réalisé. Oui, c'est plutôt pas mal.
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Angel

Ces début touchants de celui qui deviendra le X-Man Angel sont forts bien réussis. Ne serait-ce que pour son ambiance graphique, la lecture de cet album est un pur régal.
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Angel

On ne retrouve pas dans « Angel » la complexité et le souffle épique d’une grande histoire de super héros.



Les histoires d’adolescents américains complexés par la révélation de leurs pouvoirs et entrant en compétition avec les gens « normaux » ayant été maintes et maintes fois exploitées, l’intérêt de cette histoire est au final assez limité.



En revanche, « Angel » est plus surprenant par son coté religieux et par l’aspect franchement sombre et négatif accordé à la religion chrétienne, avec des personnages inquiétants entre le prêtre pédophile Reynolds et le révérend illuminé impitoyable tueur de mutant.



D’un point de vue esthétique malgré une certaine grâce, je n’ai pas aimé le style de Pollina avec ses personnages aussi filiformes que des brindilles.



Je reste donc convaincu que le personnage trop lisse de Warren Worthington III est sans nul doute le moins intéressant de tous les X-men.
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Angel

Belle BD graphique, au style très original. On s'attache, d'autant plus que j'apprécie peu les comics, mais là, les influences anglaises sont fabuleuses. Très envie d'en lire d'autres!
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Chilling Adventures of Sabrina

Ce tome est le premier d'une nouvelle série indépendante de toute autre ; il n'est pas besoin d'avoir lu des épisodes d'Archie Comics pour apprécier le récit. Ce recueil comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus entre 2014 et 2016, écrits par Roberto Aguirre-Sacasa, dessinés, encrés et mis en couleurs par Robert Hack. Ce dernier a également réalisé les couvertures principales. Seul le lettrage est réalisé par quelqu'un d'autre, à savoir Jack Morelli. Ce tome comprend également les 9 couvertures variantes réalisées par Robert Hack (*6, des hommages à des affiches de films d'horreur classiques), J. Scott Campbell, Francesco Francavilla (*2). Il y a également 3 pages d'études graphiques. Enfin le tome se termine avec une histoire en 6 pages, mettant en scène la deuxième apparition de Madam Satan, dans une histoire datant de 1942.



Le 31 septembre 1951 marque la date du premier anniversaire de Sabrina Spellman. Les membres de la sororité de sorcières dont il fait partie sont venues chercher sa fille comme il était convenu. Sa femme a profité du fait qu'il les accueille dans la maison pour s'enfuir avec le nourrisson. Elle est rapidement rattrapée par les sorcières, au milieu des bois. Elles repartent avec la petite Sabrina, et Edward Spellman s'occupe de sa femme Diana qui finit internée dans un asile. Sabrina est confiée à Hilda et Zelda, 2 sorcières qui prennent aussi le nom de famille de Spellman. Malheureusement pour l'anniversaire des 6 ans de Sabrina, son père Edward faillit à venir voir sa famille. À l'âge de ses 12 ans, Hilda & Zelda décident que Sabrina profiterait de changer d'air, donc le trio déménage et va s'installer dans la petite ville de Greendale, non loin de celle de Riverdale.



En 1964, le trio accueille le cousin Ambrose, un sorcier bon teint à peine plus âgé que Sabrina. Toujours la même année, Sabrina a le béguin pour Harvey Kinkle, et elle se fait un petit peu aider par Ambrose pour qu'il s'intéresse à elle. À quelques jours d'intervalle, non loin de là du côté de Riverdale, Elizabeth (Betty) Copper et Veronica (Ronnie) Lodge réalisent un sort de conjuration qui semble échouer. Quelques temps plus tard, une nouvelle professeure fait son entrée au lycée de Greendale : Evangeline Porter. Alors que l'anniversaire des 16 ans de Sabrina approche, il va lui falloir choisir entre une vie de sorcière consacrée à Satan, ou une vie d'être humain, privée de pouvoirs.



Au début des années 2010, les responsables éditoriaux des Archie comics décident de mettre à jour les aventures de leurs personnages (Archie, Betty, Veronica, Jughead et les autres), en commençant par introduire dans ce monde bien blanc et bien normal, Kevin Keller, un jeune homosexuel. Puis ils ont donné le feu vert pour une minisérie dans laquelle Archie rencontre des zombies, mais pas sur un ton humoristique comme les précédents crossovers décalés : Afterlife with Archie: Escape from Riverdale (2013/2014) de Roberto Aguirre-Sacasa & Francesco Francavilla. Le pauvre Archie a même fini par passer l'arme à gauche dans sa propre série : The Death of Archie: A Life Celebrated, puis par repartir de zéro dans Archie Vol. 1 (2015) Mark Waid & Fiona Staples. La présente histoire se déroule dans une réalité alternative, à Greendale (dans les environs de Riverdale, la ville où réside Archie), avec des personnages habituels de la série (même si Archie n'apparaît que le temps d'une seule et unique case), Sabrina Spellman tenant le premier rôle. Pour la version originale de Sabrina, il est possible de se plonger dans l'anthologie The Complete Sabrina the Teenage Witch: 1962-1971, ou de visionner sa série en dessin animé Sabrina the Teenage Witch: Comp Animated Series, ou sa série télé avec acteurs Sabrina the Teenage Witch: The Complete Series, avec Melissa Joan Hart.



Néanmoins, en feuilletant le tome, le lecteur constate tout de suite que la tonalité graphique ne s'adresse pas à de jeunes enfants, mais à des adolescents et à des adultes. Robert Hack dessine dans une veine réaliste, avec comme un manque de précision dans le menu détail, comme une forme un peu gauche pour un meuble, ou une coupe un peu rigide pour un vêtement, ou encore des expressions de visage un peu décalées, un regard un peu de travers. Il réalise lui-même la mise en couleurs, avec une approche personnelle. Il choisit une teinte pour chaque forme, rendant compte de sa couleur réelle. Elles peuvent parfois déborder un peu sur la surface adjacente, par exemple la couleur des cheveux qui forment une ombre de la même couleur sur le haut du front. Au bout de quelques pages, le lecteur constate également que l'artiste donne plus de consistance aux formes en intégrant une trame de fond, pas toujours en rapport avec la texture du matériau concerné, comme si la surface avait été grattée avec un peigne. Cet ajout donne une cohérence visuelle d'ensemble des différentes parties en les joignant dans une même trame, et apporte une apparence un peu datée à chaque page, comme si elle avait subi le temps qui passe (ce qui est cohérent avec le fait que le récit se déroule dans le passé).



Robert Hack ne s'inscrit donc pas dans l'esthétique enfantine et bien ronde des Archie Comics. Les personnages ont des apparences réalistes, avec des morphologies normales, fines ou élancées, ou un peu empâtées, en fonction des protagonistes. Les tenues sont cohérentes avec les modes vestimentaires de l'époque. Le blouson de lycée d'Harvey Kinkle est d'époque, ainsi que les jupettes plissées et les sweaters de Betty & Veronica, ou encore le serre-tête de Sabrina. L'artiste reproduit également la nuisette caractéristique de Sabrina, mais dépourvue de toute prétention de séduction et de voyeurisme. Il ne s'agit plus que d'un habit de nuit fonctionnel. Les personnages ont donc tous une apparence distincte et ordinaire, tout en respectant les principales caractéristiques de leur version originale dans les Archie Comics. Hack les dessine juste de manière plus réaliste, moins simplifiés, moins épurés, moins enthousiastes, sans les idéaliser.



Même si les couleurs habillent toutes les cases au point de devenir une composante majeure des arrière-plans, le lecteur constate que Robert Hack représente régulièrement les décors, plus fréquemment que dans un comics de superhéros. Il sait leur donner une consistance suffisante, variant le degré de détail en fonction de chaque moment dans la scène considérée. Il peut s'attarder sur la représentation d'une façade quand Sabrina découvre pour la première fois sa nouvelle demeure à Greendale, comme il peut juste rappeler les contours d'un meuble ou l'allure générale d'un arbre, si le cadrage se focalise sur un personnage ou sur l'ambiance générale plutôt que sur les détails. Il en découle des dessins pas très beaux d'un point de vue esthétique, mais montrant des endroits bien consistants, où évoluent des individus normaux et crédibles, avec cette étrange familiarité de personnages dérivées d'icônes populaires piochées dans les Archie Comics.



Robert Hack doit également donner à voir plusieurs passages décrivant des pratiques de sorcellerie. Il choisit de le faire de manière très concrète en restant dans un registre descriptif, sans chercher à passer dans un registre expressionniste. Lorsque l'un des personnages se retrouve prisonnier dans un tronc d'un arbre, il dessine un visage à texture de bois sur le tronc d'arbre. Pour Salem ou les familiers d'Ambrose, il représente un chat et deux serpents de manière naturaliste, sans essayer de faire apparaître l'âme qui les anime, sans trace d'anthropomorphisme, même dans le visage. Lorsqu'en courant dans les bois, la mère de Sabrina se retrouve entravée par des branches d'arbre, il représente de manière littérale des bras en bois qui partent des troncs et qui agrippent les bras de Diana Spellman. La seule exception à ce mode de représentation littérale concerne Madam Satan (Iola). Il s'agit d'une femme revenue d'entre les morts, revenue des enfers même, et sous sa forme réelle, Hack intègre deux crânes minuscules en lieu et place des yeux, dans les orbites oculaires, un détail déconnecté de la réalité. Il ne fait que se mettre en cohérence avec le scénario.



Effectivement Roberto Aguirre-Sacasa reprend le principe du personnage, à savoir une sorcière et il respecte les conventions du genre, en les intégrant de manière littérale. Le lecteur découvre ainsi une communauté de sorcières, il voit leur apparence réelle (pas jolie à voir). Il observe quelques utilisations de leurs pouvoirs. Il peut en voir une passer sur un balai. Il y a même une réunion de sorcières au cours de laquelle elles invoquent Satan qui se manifeste en leur présence, sous la forme d'un démon de base. À la lecture, il apparaît que le scénariste et l'artiste abordent ces séquences uniquement au premier degré, sans aucune once de dérision ou de moquerie. Il en découle que le lecteur peut en faire de même, d'autant que ces créateurs connaissent leurs classiques et intègrent ces conventions de manière naturelle dans le cours de leur récit. Il n'y a pas d'impression de parodie, ou même de maladresse involontaire. Cette manière de raconter s'avère méritoire à une époque où le métacommentaire est partout. En outre elle fonctionne, permettant au lecteur de lire un récit de sorcières bien ficelé, au premier degré.



L'effet cumulatif des différentes séquences fait apparaitre que le scénariste a pris un certain plaisir à intégrer à sa narration des références culturelles de l'époque. Le lecteur apprécie l'évocation de chanteuses comme Dionne Warwick, Barbara Streisand. Il identifie immédiatement les paroles de la chanson Que sera sera de Doris Day, ainsi que la mention de Pretty Woman de Roy Orbison. Il sourit devant les allusions aux coiffures de Marylin Monroe et de Jackie Kennedy. Il reconnaît les repères que sont la comédie musicale Bye Bye Birdie et le film Ma femme est une sorcière avec Veronica Lake, de René Clair. Il apprécie la référence à l'écrivaine Patricia Highsmith et au roman Le petit Prince d'Antoine de Saint Exupéry. Il s'attend moins par contre à ce que l'un des familiers (Salem, celui de Sabrina) évoque Glycon, une divinité-serpent romaine. Dans le contexte d'un comics, le choix d'une telle divinité n'a rien d'innocent car elle évoque forcément Alan Moore qui se dit adorateur de Glycon. Le scénariste ne s'en sert pas pour essayer de légitimer son récit et pour expliciter son intention en se réclamant de l'auteur de Watchmen, car l'intention n'est pas claire (mais cette mention est troublante et certainement innocente, sans moquerie ou tentative de s'accaparer une part de gloire indue).



Le lecteur ressent tous ces aspects de la narration qui attestent d'une œuvre d'auteur, dans laquelle les créateurs se sont fortement investis, par opposition à un produit industriel fabriqué à la chaîne. Tout en respectant les caractéristiques principales du personnage Sabrina (à commencer par la présence de ses 2 tantes Hilda & Zelda), ils racontent une histoire qui leur est propre. Le premier thème qui apparaît est celui du métissage et des traditions. De par les circonstances de sa naissance, Sabrina Spellman est une sang-mêlé ce qui a des conséquences sur sa vie au quotidien, sur son apparence, et sur la culture de son milieu familial. Le scénariste développe ce thème en arrière-plan, avec la difficulté pour Sabrina de s'intégrer au milieu d'enfants normaux, difficulté augmentée par le fait que ses cheveux prennent une teinte albinos. Aguirre-Sacasa montre aussi comment ses tantes évoquent les traditions familiales, créant une forme d'attente chez Sabrina, quant à sa cérémonie d'intronisation à l'occasion de l'anniversaire de ses 16 ans.



Le scénariste joue donc sur la notion de communauté de sorcières pour montrer la culture acquise par Sabrina, en ayant été élevée par ses tantes qui sont des sorcières. Le lecteur découvre très surpris, au détour d'une case, que Sabrina les voit sous leur véritable apparence, et pas comme deux femmes d'un certain âge à l'aspect inoffensif. Ce moment met en lumière à quel point Sabrina dispose d'une personnalité développée, en cohérence avec son histoire personnelle. Roberto Aguirre-Sacasa fait preuve de sensibilité et de justesse en mettant en scène une adolescente, avec les particularités psychologiques associées à cette période de la vie (y compris l'espoir d'un bel amour romantique), à nouveau en respectant les conventions du genre, à nouveau sans nunucherie ou sentimentalisme naïf.



En se lançant dans ce tome, le lecteur se dit qu'il va trouver une variation sur des personnages iconiques de l'Amérique Blanche (existant depuis 1941 pour la série Archie Comics, depuis 1962 Sabrina), intégrant quelques conventions de récit surnaturel à base de sorcière. Il espère que les créateurs auront pris quelques libertés pour ne pas se limiter à un pastiche sympathique mais superficiel. Il découvre en fait un récit très consistant, pour lequel les auteurs ont réalisé un important travail de conception et de réalisation, pour une histoire se lisant au premier degré, mêlant surnaturel, comédie, sentiments et héritage familial, avec des thèmes sous-jacents intéressants et bien exposés.
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Fantastic Four : Marvel Knights 4

Quelle idée originale que de retrouver nos 4 fantastiques dans la vie de tous les jours en train de se démener pour trouver un bon job et un peu d'argent.

On peut peut-être regretter un récit un peu court mais les graphisme sont agréables et nous font passer un très bon moment d'intimité avec nos super-héros.

On a l'impression en tournant les pages de mieux les connaître, de partager leur humanité ...
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Fantastic four saison 1

Les 4 Fantastiques ne sont pas les comics que je préfère mais il faut tout de même avouer que ce tome là est plus maîtrisé et abouti que celui consacré à Spiderman.



Season One a pour principe de présenter la naissance des super-héros les plus populaires. Si le Spiderman se perdait dans des longueurs et ne traitait rien en rapport de l’ennemi, Fantastic 4, parvient à gérer à peu près tous les aspects sans tomber dans l’ennui.



Le bon fond des personnages les plonge dans quelques mièvreries où tout le monde il est beau et gentil. Un monde de bisounours qui me fait toujours un effet étrange.

À côté de ça, on trouvera l’humour taquin entre la Chose et la Torche ainsi que des réflexions et références qui rendront le tout parfois très léger et drôle.



Comme pour l’ensemble des supers-héros, certains acceptent difficilement leurs pouvoirs. Dans l’équipe, cette renonciation et contrebalancée par Red Richard et Johnny Storm qui, eux les accepte parfaitement. L’occasion pour le scénariste de visiter tous les aspects de l’appréhension de nouveaux pouvoirs tout en abordant le rejet social que ceux-ci peuvent provoquer.



Point de vue bad guy, les Fantastic 4 ont fort à faire en se dressant devant l’Homme-Taupe dans un premier temps et Namor ensuite. Si les affrontements sont relativement courts, il n’en reste pas moins que ces personnages sont assez bien présentés, même si un développement reste à confirmer. Quoi qu’il en soit, pour un one shot, on a assez d’éléments pour les comprendre.



Le dessin, l’encrage, la mise en couleur sont encore une fois remarquables. J’ai moins eu l’impression de « vieux comics » que j’avais eu avec Spiderman. L’action, fluide et dynamique, a pourtant besoin, parfois d’une explication de texte ; genre de principe que je trouve quelque peu maladroit lorsque l’on traite de l’image.



Mais bon, malgré ces quelques défauts, ce tome est déjà bien plus intéressant que le précédent.
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Fantastic four saison 1

Un autre tome de la collection Season One, dans lequel on découvre Les origines des 4 Fantastiques réactualisé avec de beaux dessins nous montrant les premiers combats livrés par la première super équipe de Marvel face à l’Homme Taupe et Namor, le prince des mers.



le tout est sympathique mais comme toujours, ça va trop vite, surtout que l’histoire des 4 fantastiques n’est pas la plus confidentielle. J’ai un sentiment de déjà vu et c’est dommage. Honnêtement prenez plutôt les intégrales parues chez Marvel (celles classées par années) ou attendez une anthologie prévue pour le courant de l’année.
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Fantastic Four, tome 4

Belle idée de la part de Roberto Aguirre-Sacasa, que celle de ramener les super-héros au niveau du commun des mortels. Mr Fantastic est un génie, mais si analyser les couches sub-atomiques de la dimension Z demande des efforts, pointer à l'agence pour l'emploi en demande d'autres, et des réflexes qu'il ne possède pas. La seule qui trouve facilement comment se recaser, finalement, c'est Jane Richards, dans une suite logique de l'évolution du personnage. Depuis un moment, Jane est décrite comme une femme forte, indépendante et les pieds bien en terre. Je vous laisse imaginer ce que cela peut donner pour l'inconstant Johnny Storm, et pour le monstrueux Ben Grimm. J'ai une certaine affection pour cette histoire, assez symbolique de l'esprit Marvel Comics. Chez cet éditeur, le héros n'est jamais très loin de l'homme du commun, et cette histoire en fait la démonstration..... Suite sur le blog
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Fear Itself n°5

Même si ce n'est pas de la grande saga, c'est très prenant et on a envie de lire la suite.
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

J'ai lu cette "intégrale" peu de temps après ma lecture de la version de 1978. J'avoue avoir traîné les pieds avant de plonger dedans, par crainte de m’ennuyer, de ne trouver que des rajouts superficiels. Comme d'habitude, Stephen King m'a surpris, et c'est un énorme coup de cœur pour moi que ce roman.



Dès le départ, l'histoire est plus fournie, plus profonde, les personnages mieux détaillés.Ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ce roman en vaut largement le coup, et se lit vite. L'écriture de Stephen King est agréable, on est emporté direct, la magie fonctionne même quand on connaît la trame sur le bout des doigts comme moi. C'est un réel plaisir de découvrir d'autres facettes de l'histoire, comme l'hallucinant rooad movie de [i]La Poubelle[/i].



Et Flagg ! "(...) ce qui l'effrayait le plus c'était la façon qu'avaient les gens de s'éloigner dès que vous mentionniez le nom de Flagg, comme s'ils n'avaient pas entendu. certains se signaient furtivement ou faisaient le signe qui éloigne le mauvais oeil. il était le grand :[b] "Celui qui est sans être."[/b] (p.1184). Tout comme l'[i]Innommable[/i] chez Lovecraft , [i]Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom[/i]r de .K. Rowling, Flagg est d'autant plus terrifiant qu'il est mystérieux. Et même si cette version longue nous livre quelques informations , le voile qui l'entoure le dissimule encore !



Cette version donne vraiment toute l'ampleur de la catastrophe, si récente et pourtant totale : les gens ont changé radicalement, ou plutôt les masques sont tombés et les véritables personnalités affleurent et parfois explosent ! Il faut vivre dans l'immédiat, prendre ce dont on a besoin pour survivre quel qu'en soit le prix. Seuls ceux que la peur ne paralyse pas renoncent aux faux semblants : ils peuvent alors être plein de gratitude pour ce hasard qui fait d'eux des survivants et tenter d'être artisans d'une reconstruction dans l'entraide ou y voir la possibilité , enfin,   se venger, de vivre pour soi sans penser aux conséquences, affranchis de la loi et la morale. Le libre arbitre, dans toute sa terrifiante splendeur.
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Un virus s’échappe d’une base militaire et décime la population. Lire ce roman en plein confinement et d’épidémie de covid19 est vraiment particulier. On est déjà dans l’ambiance, c’est le moins qu’on puisse dire !



Lorsque l’alerte est donnée à la base militaire où ce virus est étudié, un soldat réussi à s’échapper avec sa femme et sa fille avant la fermeture automatique des portes. Il n’a pas conscience du danger, car il n’a aucun symptôme. Cette « super grippe » a un taux de contamination de plus de 90%. Inutile de vous dire que ce soldat a refilé le virus à toutes les personnes qu’il a croisé, répandant la mort comme une trainée de poudre. Car le taux de mortalité est effarant.



Toute la 1ère partie du roman repose sur cette contamination. L’effet domino de l’épidémie, la description des souffrances des personnes atteintes, de leurs proches démunis obligés de les enterrer dans le jardin où ils creusent les tombes eux-même. J’étais accrochée au livre, je ne pouvais plus le lâcher. Et je me dis que finalement, le Covid, c’est pas si terrible que ça 😉. « Le fléau » fait relativiser !



Les personnages sont nombreux, on commence à deviner lesquels sont immunisés naturellement et avec qui on va faire un bout de chemin. Frannie, 21 ans, enceinte de trois mois au début de l’épidémie. Stu, la trentaine, enfermé dans un centre de recherche du gouvernement où il est observé comme un cobaye. Il est l’un des premiers à avoir été exposé et à ne pas être tombé malade. Forcément, ça intéresse !



Nick, jeune sourd-muet qui roule sa bosse à la recherche de petits boulots. J’ai beaucoup aimé ce personnage, fragile de part son handicap, mais qui a su le surmonter et en retirer de la force et de la détermination. Il sait prendre les bonnes décisions au bon moment, ne tergiverse pas et deviendra une grande figure dans la nouvelle société imaginée par King. La Poubelle, alors, lui ! C’est un jeune pyromane qui n’est heureux que lorsqu’il fait tout sauter. Pour lui, le feu c’est la vie. Il cache une pathologie psychiatrique pour laquelle le remède a été bien pire que le mal lui-même. N’oublions pas Randall, l’homme noir, doté de pouvoirs surnaturels, il représente le Mal dans toute sa splendeur. Car le roman de King, c’est aussi et surtout un récit dans lequel s’affrontent le Bien et le Mal. Le Bien, quant à lui, est représenté par Mère Abigaël, une afro-américaine centenaire guidée par des messages subliminaux envoyés par Dieu en personne.



La civilisation s’effondre durant l’épidémie, les seuls survivants restant se regroupent et tentent de se réorganiser. De nouvelles règles apparaissent, et j’avoue que c’est à ce moment-là que King m’a perdue. La reconstruction d’un schéma sociétal est intéressant, certes, mais il traîne beaucoup trop en longueur à mon goût. Et le virage religieux de ce monde post-apocalyptique amorcé à la moitié du livre m’a largué totalement.



Quant à la fin, je l’ai trouvée bâclée, trop rapide. Je suis arrivée à la dernière phrase, j’ai appuyé désespérément sur ma liseuse pour tourner la page, mais non, c’était bien le point final, et j’ai été hyper déçue et terriblement frustrée.



J’avoue que les pavés me rebutent pas mal. Difficile sur 1000 pages de maintenir le rythme et de conserver son lecteur attentif. J’ai relâché à plusieurs reprises. Pourtant, cette lecture n’a pas été si désagréable que cela. King est un visionnaire, il faut bien l’admettre. Sa plume est splendide, avec un soucis du détail minutieux. Ses personnages sont habilement construits et ont une personnalité très forte. Sa réflexion sur la société est poussée à l’extrême : il imagine ce que serait notre planète si la population passait de sept milliards d’habitants à une petite quarantaine de millions en quelques mois. Plus rien ne fonctionne, plus rien n’est distribué : aliment, eau, énergie…Terrifiant. D’autant que l’on en est pas bien loin…



Une lecture un peu mitigée donc, mais j’ai passé malgré tout de belles heures de lecture.



#LeFléau #StephenKing
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Un des meilleurs Stephen King que j'ai lu

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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Lire une adaptation d'un roman est toujours source d'appréhension : j'ai toujours peur d'être déçu. Et ce sentiment était d'autant plus présent que le fléau est l'un de mes livres préférés ...

Dans le cas du fléau version comics, c'est une totale réussite. On retrouve l'univers créé par Stephen king sans aucune fausse note.

Le dessin est très travaillé très détaillé : un vrai régal pour les yeux.

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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Coup de ❤️

📚 : Il a suffi que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanosecond pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New York à Los Angeles, transformé un bel été en cauchemar.

Avec un taux de contamination de 99,4%. Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun.

Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étrange pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasme les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C'est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.



Pour moi c'est un des meilleurs livres écrit par Stephen King. Plus besoin de présenter le maître de l'horreur. Il signe ici un livre sur l'opposition du bien et du mal ou rien ni personne ne sera épargné. Dans un univers apocalyptique suite à une maladie, le monde est dévasté, tout cela est déjà une bonne base à la Stephen King mais ajoutons 2 personnages en totale opposition ayant des "capacités" et incarnant le bien et le mal, tout cela donne un livre qu'on ne peut lâcher. Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez ☺️



Avis : 5/5
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

J'ai l'impression que pour chaque Stephen King pour lequel je laisse un commentaire je commence par "C'est mon livre de Stephen King préféré" mais c'est bien le cas : celui-ci est en haut de ma liste !

Fan de maître et des environnements post-apocalyptiques, j'ai été gâtée avec ce roman, assez long et toujours aussi fouillé !
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Un virus créé et libéré par erreur par l’armée américaine, la super-grippe, décime plus de 90% de la population. Les survivants semblent «appelés » soit par mère Abigael, une centenaire, soit par Flagg, un démon terrifiant. On suit le parcours de plusieurs hommes et femmes, jusqu’à la fin d’une communauté.

Entre roman d’épouvante et fresque SF post-apocalyptique, un livre d’une grande force visuelle qui condamne l’essence même de la société américaine. Les références fréquentes à la religion ( un seul « héros » n’est pas croyant, tous les autres le sont à leur façon) peuvent gêner - cet aspect est intrinsèque à la vie américaine. Et quel pessimisme...
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Roman de Stephen King.

Au cœur de l’été 1990, une procédure tourne mal dans une base militaire américaine et voilà que se répand un virus mortel qui s’adapte à toute vitesse et décime 99,4 % de la population. « Puis il se mit à tousser, une série d’explosions qui catapultèrent hors de sa bouche de longs filets glaireux. » Les rares survivants, d’abord hagards, savent qu’ils doivent se regrouper et aller vers l’est, à la rencontre de Mère Abigaël, une vieille femme qui leur apparaît en songe et qui semble la seule capable de s’opposer à Randall Flagg dont le visage hante les cauchemars de chacun, « le visage d’un homme heureux dans la haine, un visage où rayonnait une chaleur horrible et belle. » Le terrible homme en noir recrute à l’ouest. Rapidement, il devient évident que deux principes vont s’opposer, le bien et le mal. « Des jours terribles attendent, des jours de mort et de terreur, de trahison et de larmes. Et nous ne serons pas tous là pour en voir la fin. »

C’est tout à fait volontairement que je ne donne pas plus de noms de personnages. En quelque 1475 pages, vous vous doutez qu’ils sont une flopée et surtout qu’ils sont nombreux à crever : inutile donc de trop s’y attacher ! Parmi eux, des fous de dieu, fous de feu, fous de peur, fous de pouvoir. « Parfois, j’ai l’impression que la super-grippe nous a peut-être épargnés, mais qu’elle nous a tous rendus dingues. » Dans cet énorme roman, Stephen King propose des portraits très touchants où le manichéisme n’a pas sa place. Les survivants sont des êtres abîmés, déjà marqués par leur passé et encore plus malmenés par le nouvel ordre qui s’installe. Tout est à rebâtir, car l’espoir ne meurt jamais, mais plus rien ne sera comme avant. « Je n’ai plus besoin de faire des cauchemars pour avoir peur. »

C’est avec Le fléau que Stephen King introduit Randall Flagg dans son œuvre, son antagoniste le plus puissant et le plus terrible, le plus terrifiant aussi. Il prend de l’ampleur dans le cycle de La tour sombre et on le retrouve dans Les yeux du dragon. « L’homme noir voyait des choses invisibles pour les yeux humains. Pour lui, tout était lent et rouge, comme si le monde entier était plongé dans un bain de sang. » Comme quoi, il faut toujours prendre au sérieux un nez qui coule et une gorge qui gratte.

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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Un virus issu d'un laboratoire a décimé 99% de la population mondiale...

Les rescapés entament inconsciemment ube transhumance vers la Zone Libre pour y rejoindre Mère Abigael qui apparaît dans leurs rêves...

D'autres rejoignent l'ouest et Las Vegas,quel autre lieu que la cité du vice pouvait devenir la demeure de l'Homme Noir, incarnation du Mal...

Le coffret est juste magnifique, et le roman écrit il y a plus de 30 ans est terriblement d'actualité en ces temps de pandémie...

À lire ou relire absolument !!!
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Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Vois-tu, lire « Le Fléau » en pleine pandémie mondiale, c’est un peu comme tenter de digérer l’« Impact » de Norek en plein réchauffement climatique ou lire le « Brokeback Moutain » de Proulx un soir sous la tente pendant que le cow-boy dans le duvet d’à-côté te regarde d’un œil timide mais gourmand. Bref, tu l’auras compris, « Le Fléau » a ceci de proche avec l’actualité qu’il évoque des Etats-Unis (mais on peut imaginer que c’est le monde, puisque dans l’esprit américain, il n’existe rien d’autre au monde que les Etats-Unis - cliché quand tu nous tiens !) en proie à un virus. Mais attention, THE virus ! Le truc mortel qui te décime les 250 millions d’américains (l’action se situe en 1990) en moins de temps qu’il n’en faut pour que le cow-boy dans le duvet d’à côté te propose une chevauchée fantastique ! Au milieu de l’hécatombe, il existe des survivants qui très vite se mettent à faire des rêves et cauchemars communs. Les rêves des uns font apparaître Mère Abigail, une vieille femme noire qui leur donne rendez-vous à Boulder (Colorado) afin d’y créer une communauté de gentils survivants, et les cauchemars des autres montrent Randall Flagg, une sorte d’incarnation du Mal attirant ses suppots vers son Mordor perso : Las Vegas.

Oui, l’allusion au « Seigneur des Anneaux » n’est pas anodine, King voulait faire de son Fléau, sa version du roman de Tolkien avec, tu l’auras compris, un Flagg aussi aimable qu’un Sauron et une Abigail, aussi jeune qu’un Gandalf. Un poil illuminée, guidée par les visions qu’elle dit recevoir de Dieu, la vieillarde est une sorte de Jésus en jupon, prophétesse guidant ses disciples dans la lutte contre le méchant Flagg. J’avoue, l’excès de bondieuseries qui entourent le personnage d’Abigail m’a un peu lassé, alors que le charisme diabolique de Flagg était plutôt séduisant.

Le roman fleuve de King est un gros pavé d’une qualité assez inégale mais qui, de façon globale, m’a séduit.

La lecture du premier tome a été laborieuse, avec ses longueurs trop bavardes chères à King mais qui finissaient parfois par rendre la lecture indigeste. Mais j’y ai trouvé aussi quelques morceaux de bravoure comme la description de l’expansion épidémique qui, pour le coup, trouvait quelques échos dans notre actualité. Qu’on ne s’y méprenne pas, le virus n’est que l’élément apocalyptique de ce roman post-apo (comme on dit dans le milieu), le point de départ à une narration, dans le tome 2, principalement basée sur l’établissement des communautés de survivants qui tentent de faire société – avec les traitrises, les amourettes, les abus de pouvoir ou les jalousies que cela comporte – puis d’organiser la lutte contre le camp adverse. Ce tome 2 m’a davantage accroché, suspendu que j’étais à l’avenir de ces personnages très nombreux qu’au fil du roman (la tâche est ardue dans le tome 1) on finit par bien identifier. J’ai retrouvé ce que j’aime chez King, cette faculté d’installer un climat, un univers, des situations horrifiques, des personnages forts, tout ce qui donne au roman son caractère épique fascinant et, comme le disait @voslivresfontdesordre dans son post consacré au tome1, sa « force d’évocation cinématographique exceptionnelle ». Ce n’est d’ailleurs pas innocent si « le Fléau » a déjà été adapté en série en 1994 puis fait de nouveau l’objet d’une série, The Stand sur CBS dont la diffusion en français sur Starzplay commence… aujourd’hui, 3 janvier.
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