Le corps de la mariée gît dans sa belle robe de dentelle blanche, allongée dans l’herbe encore humide de la brume matinale, exposée comme sur un lit de mort. Les mains jointes sur le ventre, formant une scène presque irréelle, les deux jambes bien parallèles, les chaussures aux pieds, tout semble trop bien ordonné mais la tache rouge au niveau du sternum vient gâcher ce tableau qui aurait pu être immaculé.
La victime avait un tampon sur la main, vous savez, celui que l’on appose quand on entre dans une boite et qui permet de sortir fumer une clope dehors et d’entrer à nouveau.