Nous voulons le bonheur, nous avons du mal à l’atteindre, et nous serions assez stupides pour ne pas mettre résolument nos pas dans ceux des philosophes qui se sont consacrés – des vies entières, des siècles durant, en cohortes serrées –, à s’exercer à l’apprivoiser ? Ne sommes-nous pas, au contraire, incroyablement chanceux, de pouvoir nous servir, nous aussi, des millénaires plus tard, de ces merveilles amoncelées ?