Pour soutenir tout de go que tout le monde veut être heureux, et ne veut que cela, il faut encore un dernier oubli, celui de l’éthique. Dès qu’on la fait intervenir, en effet, il devient difficile de tenir pour assuré que le désir de bonheur est universel. En tout cas, le jeu se complique. Comment comprendre, si tout le monde, toujours, partout, veut être heureux, que tant de millions d’hommes aient préféré l’honneur à la vie ? La mort au combat au bonheur planqué ? Les risques des résistances au confort des soumissions ?