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4.01/5 (sur 99 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Vancouver , le 23/07/1922
Mort(e) à : West Vancouver , le 17/03/2014
Biographie :

Rohan O’Grady, de son vrai nom June Margaret O’Grady, est une romancière.

Elle est la fille d’un bûcheron américano-irlandais arrivé au Canada en 1912 et d’une Canadienne originaire de Winnipeg.

Elle écrit de la poésie dès son plus jeune âge, et sort diplômée du lycée Lord Byng en 1940. Durant les années de guerre elle travaille au country club du golf de Capilano. Plus tard, alors en visite à la bibliothèque du Vancouver Sun, elle rencontre son futur époux, Frederick Skinner, rédacteur en chef américain originaire de Rhode Island.

C’est à l’aube de ses 40 ans que Rohan O’Grady décide de faire publier ses fictions écrites alors qu’elle élevait ses trois enfants.

D’abord sous le nom de son mari (June Skinner), pour ses deux premiers romans, "O’Houlihan’s Jest" (1961) et "Pippin’s Journal ; Or, Rosemary Is for Remembrance" (1962).

Puis, c’est sous son propre nom et avec "Et c’est comme ça qu’on a décidé de tuer mon oncle" ("Let's Kill Uncle") en 1963, son troisième roman, qu’elle connaîtra son plus grand succès. Ce dernier fera l’objet d’une adaptation au cinéma dès 1966 par le réalisateur William Castle (producteur de "Rosemary’s Baby" en 1968).

Découragée par son isolement vis-à-vis de la communauté littéraire, elle arrêta définitivement d’écrire au début des années 1980, le livre tombant pendant trois décennies dans l’oubli. Il refait surface trente ans plus tard grâce à un article paru dans la revue "The Believer" en 2009. L’année suivante, "Et c’est comme ça qu’on a décidé de tuer mon oncle" est réédité.

Rohan O’Grady s’est éteinte à l’âge de 92 ans après avoir écrit cinq romans.
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Source : https://monsieurtoussaintlouverture.com
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Écoutez, dit Albert. Il ne faudrait pas non plus oublier que les lois sont votées par tout un tas de personnes intelligentes. On a notre mot à dire au moment des élections, mais après ça, les lois, on les applique, un point c’est tout.
- Alors, vous trouvez ça juste, vous de pendre Gitskass ?
- Si c’est la loi.
Mais l’agent Browning n’était pas homme à s’avouer vaincu aussi vite.
- Mais imaginez que les mauvaises personnes aient accédé au pouvoir en rejoignant le gouvernement. Ça pourrait très bien arriver, vous savez. Prenez Hitler, par exemple. Les gens l’ont mis à la tête de l’État. Et si jamais ça se produisait au Canada ? Si jamais on en venait à faire passer des lois disant que tout sujet atteint de troubles mentaux devait être abattu ? Vous continueriez à obéir à la loi ?
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Toutefois, ils étaient six millions à avoir fini sous forme de coussins, d'abat-jour ou au crématoire, preuve que les démons pouvaient rôder sur cette Terre et Albert n'avait pas l'intention de les oublier.
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Il ne faudrait pas non plus oublier que les lois sont votées par tout un tas de personnes intelligentes. On a notre mot à dire au moment des élections, mais après ça, les lois, on les applique, un point c’est tout.
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« Bon, finit-elle par dire. Déjà, arrête de faire ton bébé. S’il est aussi méchant que tu le racontes - mais va pas croire que je gobe tout ce que tu racontes, car tu as tendance à dramatiser -, mais s’il est aussi méchant que ça, alors il n’y a qu’une chose à faire.
- Et c’est quoi ? Qu’est-ce qu’on va faire ? Je suis prêt à tout !
- Eh bien, on va simplement devoir le tuer en premier. »
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« Ils aimaient Une-Oreille et étaient persuadés que tout ce dont le félin avait besoin pour être tout à fait comblé c’était d’accepter leur amour et le leur rendre. (…) Une-Oreille renoncerait à ses mauvaises manières et à ses habitudes alimentaires bizarres. En un mot, il rentrerait dans le droit chemin et se mettrait à les adorer autant qu’eux l’adoraient ; il engraisserait grâce à un régime à base de roulés à la cannelle, de confiseries, il boirait du vin de framboise et non plus du sang, et tous les trois vivraient heureux pour l’éternité dans le meilleur des mondes. (…) De son côté, Une-oreille les détestait un peu plus profondément chaque jour, et la seule pensée de leurs menottes collantes et leurs haleines chargées de réglisse le faisait grimacer. »
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Aucun des deux enfants n'avait jamais eu d'animal domestique. La mère de Christie était catégorique : les bêtes étaient de véritables nids à microbes et elles étaient invariablement condamnées au même sort funeste, ce qui brisait invariablement le cœur de leur petit maître. [...]
Pour les enfants, cet énorme chat tout doré, des joyaux en guise d'yeux et un pelage propre et doux comme du miel, semblait sortir d'un conte de fées. Jamais ils n'avaient rien vu d'aussi beau, et comme avec le sergent Coulter, ce fut le coup de foudre.
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- Ton oncle. Il espionnait par la porte-fenêtre, juste derrière le piano. Lady Syddyns et toi, vous lui tourniez le dos. Il a enlevé ses lunettes et il a souri. Oh, ses yeux ! Je n’en ai jamais vu de pareil ! Et après, il les a levées au ciel et on n’en voyait plus que le blanc. »
Barnaby s’assit subitement sur le sol, les roses lui échappant des bras. Il demeura muet un moment, avant de répondre :
- Oui, il s’amuse à me faire peur comme ça. Alors, maintenant tu me crois quand je te dis qu’il est horrible ?
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Deux guerres mondiales avaient saigné l'île à blanc. Désormais, il n'y substituait plus que quelques paysans et les anciens. Les anciens- des "remittance man", ces émigrés britanniques gênants que leurs familles entretenaient pour s'assurer qu'ils restent à distance et aussi des retraités d'un âge avancé et des aristocrates en exil tout aussi vieux vivaient dans une candeur modeste et surannée"
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Jamais je n’aurai cru être un jour obligé de bafouer l’éthique pour respecter la morale.
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« (…) leur manque d’expérience était un plus, car, n’étant soumis à aucun principe préconçu, ils n’avaient que l’embarras du choix quant à la façon de commettre un assassinat. Un meurtre par balle serait, ils le savaient, la méthode la plus simple, mais ils n’avaient aucune préférence. Si ça avait été faisable, cela n’aurait rien changé pour eux d’utiliser une corde, une arme blanche ou du poison pour trucider Oncle Sylvester, du moment qu’Oncle Sylvester était trucidé. »
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