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4.15/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Tel-Aviv , le 16/06/1972
Biographie :

Diplômé de la prestigieuse université de Cambridge où il a effectué son doctorat d'Histoire, Ronen Bergman est avocat et l'un des plus grands spécialistes du renseignement. Éditorialiste pour Yedioth Ahronoth - le quotidien le plus lu en Israël - et journaliste au New York Times Magazine, il est l'auteur de plusieurs livres sur le Mossad et a connu un succès planétaire avec la publication de Lève-toi et tue le premier, traduit et encensé dans le monde entier.

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« Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier. » C'est par cette citation du Talmud que s'ouvre le livre-événement de Ronen Bergman, le premier ouvrage exhaustif sur les programmes d'assassinats ciblés menés par les services du Mossad, du Shin Bet et de l'armée israélienne. Depuis les mois qui ont précédé la création de l'État jusqu'aux menaces les plus contemporaines, Israël s'est appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes pour préserver sa sécurité en exécutant, sur son sol ou à l'étranger, ses ennemis. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Israéliens ont ainsi éliminé de manière ciblée plus d'individus que n'importe quel autre pays occidental. Il a fallu plusieurs décennies d'enquête à l'auteur pour réunir ces milliers de documents – dont beaucoup sont encore aujourd'hui classifiés – et pour mener des centaines d'entretiens avec des responsables du Mossad, des anciens Premiers Ministres israéliens, ou encore des membres de commandos parfois célèbres, remontant ainsi toute la chaîne depuis les agents exécutants jusqu'aux plus hautes sphères politiques. Bergman nous fait revivre les grands succès de ces opérations secrètes, certains échecs également, et écrit ainsi une histoire parallèle de l'État hébreu. Une histoire de l'ombre dont on comprend dès les premières pages qu'elle est ancrée dans l'ADN de la nation israélienne. Il s'agit d'un projet extrêmement ambitieux mais aussi d'un fabuleux page-turner qui se dévore, chapitre après chapitre, à l'instar des meilleures séries télévisées. Et pourtant nous ne sommes pas du côté de la fiction, Bergman nous raconte un monde secret mais bien réel qui continue, encore aujourd'hui, de modeler le Moyen-Orient et les relations internationales. Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj

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Citations et extraits (149) Voir plus Ajouter une citation
Le plan de l'opération Spring of Youth (Printemps de la Jeunesse), le raid beyrouthin, fut parachevé quelques jours plus tard. L'unité de commando de marine, Shayetet (Flotille) 13, débarquerait le groupe d'assaut sur la plage où des agents de Césarée les attendaient avec des véhicules de location.
[...]
Les marins descendirent dix-neuf zodiac par le bordé, chacun chargé de soldats : vingt et un homme de la Sayeret Matkal, trente-quatre des commandos de marine, vingt soldats de l'Unité de reconnaissance des parachutistes. Ces unités combattantes d'élite recevaient l'appui logistique et opérationnel de trois mille autres personnels.
[...]
En Israël, Printemps de la Jeunesse fut considéré comme un succès retentissant. Tous les objectifs avaient été atteints. Trois dirigeants de l'OLP avaient été éliminés, ainsi qu'une cinquantaine d'autres militants, presque tous membres de l'organisation.
[...]
Quatre bâtiments et ateliers de fabrication d'armes étaient détruits.
[...]
L'opération laissa le Liban en état de choc. Miné par son impuissance face à "l'agression israélienne," le gouvernement libanais démissionna.
[...]
Grâce à Printemps de la Jeunesse, le mythe que le Mossad était capable de frapper n'importe où, n'importe quand, commençait à gagner le monde arabe.
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Shalom était le chef du Shin Bet, à ce poste depuis quatre ans. Fils de Juifs autrichiens qui avaient fui les nazis, il avait intégré la milice clandestine du Palmach à dix-huit ans. Après l’instauration de l’État, il avait rejoint l’unité opérationnelle du Shin Bet. Au début des années 1960, il collabora avec Yitzhak Shamir, alors chef de l’unité des assassinats ciblés du Mossad.
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L’assistant appela le bureau du doyen de l’université pour lui faire savoir que Makadmeh arriverait sous peu et qu’il comptait retrouver ses étudiants dans la salle de cours. « Malgré le risque qui pèse sur sa vie », ajouta l’assistant
Makadmeh, l’assistant et les gardes du corps parcoururent trois cents mètres dans Al-Jalaa Street avant que quatre missiles Hellfire tirés de deux hélicoptères Apache ne détruisent le véhicule.
Ce furent les quatre premières victimes (avec un petit enfant qui jouait à proximité) de l’opération Cueillette des Anémones, approuvée par Sharon et son cabinet de sécurité
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De l'Holocauste, les nouveaux Juifs de Palestine avaient retenu plusieurs leçons : le peuple juif serait toujours menacé de destruction, les juifs ne pouvaient compter sur les autres pour se protéger, et le seul moyen d'y parvenir était de fonder un État indépendant. Un peuple vivant avec ce sentiment d'un danger permanent d'anéantissement prendra toutes les mesures possibles, si extrême soient-elles, en vue d'assurer sa sécurité, et ne respectera les lois et est règlements "internationaux" (orthographe rectifiée) qu'à lamarge, voire même pas du tout.
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Le plan prévoyait que les commandos pénètrent à l’intérieur des terres sur un peu moins de quatre kilomètres et posent plusieurs bombes en bordure d’une route qu’empruntait Haidar tous les matins. Quand les opérateurs des drones qui croisaient à la verticale verraient Haidar passer, un signal radio transmis par les aéronefs sans pilote déclencherait l’explosion. La bombe était bourrée de fragments métalliques du type utilisé dans les engins explosifs fabriqués par les terroristes libanais, afin de faire croire à un règlement de comptes interne.
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Le Premier ministre, le ministre de la Défense, et tous les autres, ils nous ont vu, nous, la Sayeret Matkal et le Mossad, recevoir cet ordre et en l'espace de quelques semaines l'exécuter. Et nous l'avons bien exécuté. Cela leur a donné l'impression que cette capacité était commune à toute l'armée. Mais nos succès, tant pour la guerre des Six-Jours que pour les opérations qui ont suivi, découlaient d'une planification précise et d'une gestion optimale de l'effet de surprise. C'étaient nous qui prenions l'initiative. Nous fixions le calendrier autant que les résultats.
"Et cette impression inédite de sécurité allait de pair avec une forme de complaisance. Nous ne pensions pas qu'ils pourraient nous prendre par surprise, eux aussi, qu'ils seraient capables de nous infliger de lourds dommages."
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Ils ordonnèrent à l’Armée de défense d’Israël et aux branches du renseignement de préparer l’opération Eaux Profondes : une attaque aérienne de grande envergure, appuyée par des commandos, en plein cœur de l’Iran. Quelque deux milliards de dollars furent dépensés en préparatifs de l’attaque.
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Le plan d’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh avait été approuvé quatre jours plus tôt, le 15 janvier, au cours d’une réunion convoquée à la hâte dans la vaste salle de conférence située à côté du bureau de Meir Dagan, après que le renseignement militaire eut piraté un serveur de messagerie.
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Dubaï était l’endroit le plus commode pour l’éliminer. Les autres régions où il passait du temps – Téhéran, Damas, le Soudan et la Chine – étaient dotées de services secrets efficaces et posaient bien plus de problèmes à une équipe action du Mossad.
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Israël venait de régler ses comptes avec Ali Salameh, mais n'avait pas réussi à trancher les liens entre les États-Unis et l'OLP. Robert Ames fut très attristé de la mort de son ami, et il s'efforça de nouer des liens avec l'homme de l'OLP nommé à sa place. Hani al-Hassan. Après le meurtre, Ames adopta des positions considérées comme pro-palestiniennes, et il devint un personnage clef dans l'élaboration du plan Reagan qui, de la part de l’Amérique, fut en fait le premier acte de reconnaissance officielle du droit des Palestiniens à instaurer leur propre État.
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