Personne ne sait encore quelles interrogations démesurées naîtront de cette image muette, pendant qu'elle nous offre ce poisson couché entre des bouquets de persil vert. Son image s'est dissoute dans cette journée de juillet, laissant dans la mémoire une empreinte, comme si elle s'était imprimée en transparence sur une gaze sans qu'il soit possible, jamais plus, de retrouver le corps qui interceptait la lumière, ou ce mouvement quand elle s'asseyait dans le salon, le bruissement de sa jupe. Rien que ce bar au court-bouillon, ça oui par contre, dévoré pourtant en un clin d'oeil, les boules blanches de ses yeux qui roulaient dans le plat.