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Critiques de Rossano Rosi (10)
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Hanska

Il me faut premièrement remercier Babelio et son opération "Masse critique" et les éditions "Les impressions nouvelles" qui m'ont permis de découvrir cet auteur.

Je dois avouer que ce texte, bien écrit, ne m'a pas emballée. Je ne suis pas conquise par le style de l'auteur, ni par l'histoire très déprimante où le lecteur flirte avec la mort, la guerre, le fascisme, se promenant de Florence (pendant la guerre) jusqu'à Liège... Pour moi, hélas l'émotion n'a pas été au rendez-vous et je le regrette.
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Le pub d'Enfield Road

Je remercie Babelio et Les Impressions nouvelles de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique.

J’avais très envie de découvrir ce livre de Rossano Rosi : sa belle couverture propice à la rêverie (une peinture John Constable) promettait une jolie balade dans Londres, ville que j’apprécie beaucoup. Plus engageant encore : la quatrième de couverture, annonçait un récit doux-amer, une mélancolique méditation sur le temps qui passe. Malheureusement, cela n’a pas « fonctionné » avec moi. Ce récit est ponctué de circonvolutions et autres digressions qui m’ont perdue et déroutée. Etait-ce là l’objectif de l’auteur ? Nous perdre dans un Londres qui n’existe plus, à coups de détour mêlant le passé et le présent ? Et pourtant… En lisant ces lignes de Rosi, j’ai éprouvé la même chose que le personnage principal évoquant les poèmes John Keats : « À quoi ça rime ? [ …] C’est beau, oui, ces vers sont beaux. Mais ils sont obscurs et ils sont très loin de moi. » (p. 41) L’écriture est parfois brillante, mais le texte ne m’a pas émue. Cette histoire n’a trouvé aucun écho en moi. Je n’avais sans doute pas les bonnes références, Le Pub d’Einfield Road se plaçant, selon l’éditeur, dans la lignée « des meilleurs textes de Raymond Queneau »…
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Le pub d'Enfield Road

A priori il y a une histoire, un Belge qui retourne à Londres presque quarante ans après l'avoir visité avec des amis étudiants. En parallèle il déroule sa vie, dont ne sait trop si elle est réelle ou imaginaire, avec des détails très concrets et d'indicibles mystères. Une grande place est faire à l'art mais aussi à l'imaginaire. Or, l'imagination, ce n'est pas trop dans mes cordes…

Je me suis donc ennuyée, mais je dois dire qu'il y a une belle écriture, très poétique, qui aurait pu me séduire si j'avais accroché à l'histoire.
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Le pub d'Enfield Road

J'avais envie de me plonger dans un univers british, avec ses pubs enfumés, la brume qui rend les paysages mystérieux et ses bières anglaises, tièdes. Je m'étais donc lancé dans la lecture du Pub d'Enfield Road. Dès le début, je me suis retrouvé dans l'univers que je recherchais.



Dans le roman de Rossano Rosi, on suit un professeur de lycée, proche de la retraite, Raymond Raymont qui retourne à Londres et se retrouve dans le pud d'Enfield Road. En fait, il y était venu, à Londres, presque 40 ans plus tôt. Par petites touches, des objets, des coïncidences, il se remémore sa jeunesse, ses rêves, et ce monde d'avant. Dans les meilleures pages, on pense à Julian Barnes, on savoure ce flegme anglais. Avec de belles métaphores, une langue bien tournée.



Puis, les choses changent, le ton aussi. Raymond Raymont est à Londres pour un voyage scolaire et, après cette introspection en solitaire dans le pub, le conducteur de bus le rejoint, puis ses collègues, et finalement les étudiants, apeurés. On se retrouve soudain dans une sorte d'étude sociologique, sorte d'Entre les murs (Bégaudeau), avec les bassesses entre collègues, les préjugés, l'évolution des programmes éducatifs... Il y a aussi un commentaire sur les relations à l'ère des smartphones, chacun face à son téléphone, sauf Raymond Raymont, bien sûr, qui fume la pipe et qui a un livre de poèmes de John Keats dans la poche.



Si j'ai adoré les 50 premières pages, me plongeant dans ce Londres fantasmé, intemporel, le reste du livre m'a profondément ennuyé... Comme s'il avait été écrit par quelqu'un d'autre. Au début, l'auteur porte une attention particulière aux lieux, décrépis, à la moquette sans couleur, aux menus détails qui couvrent les murs de ce pub anglais, et de l'autre, celui qu'il avait vu il y a plus de quarante ans. Il y a aussi les descriptions des rues, à Londres, mais aussi à Bruxelles, les promenades interminables que l'on fait à l'étranger, lorsqu'on est assoiffé de découvertes... Puis, le deuxième tiers du livre, on se retrouve à écouter les préoccupations des jeunes enseignants, mal dans leur peau, les discussions futiles entre professeurs qui ne s'apprécient guère, et les crises des étudiants hystériques en voyage d'études. Et finalement, la dernière partie, encore autre chose. L'histoire cachée de la femme de Raymond Raymont qui, venant d'une très grande famille, aurait dû être (extrêmement) riche, mais celle-là a préféré dire non à toute cette abondance, le jour de son mariage, pour quelques jours plus tard, rencontrer Raymond Raymont, au antipode de ses conditions de vie, une sorte de raté sans ambition, une sorte de tremplin pour refaire sa vie.



Le problème de ces deux dernières parties, surtout après l'émerveillement de la première, est qu'on n'y croit plus. Les personnages perdent de leurs subtilités pour devenir la caricature d'eux-mêmes. Les situations deviennent à un point invraisemblables qu'on décroche. Et surtout, le lien entre les parties devient si ténu qu'on se demande le pourquoi du comment ? Et, je ne dis rien de la fin. Incompréhensible... et on se dit que c'est bien dommage.

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Le pub d'Enfield Road

C'est le genre de roman que je lisais au temps jadis et plus du tout maintenant. Et j'ai retrouvé ce genre avec plaisir.



D'abord, la plume de l'auteur est très agréable. Ensuite, on laisse porter par les souvenirs de Raymond. On est emporté par les hasards (ou coïncidences d'ailleurs) qui jalonnent le récit. Je suis fascinée par les coïncidences alors évidemment, ça m'a plu.



Et puisque ça se passe dans le monde réel, on rencontre des personnages "normaux"! Ça me change aussi !



Je vous le recommande, c'est vraiment agréable à lire, pas de prise de tête, il suffit de se laisser porter.

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Un petit sac de cendres

"Un petit sac de cendres" est le joli titre du recueil de poèmes que j'ai découvert dans le cadre du "masse critique" consacré au mauvais genre. Il s'agit ici d'un genre littéraire bien sûr. ..

Il est en effet moins aisé de lire de la poésie qu'un roman de Gare.

Mais quel plaisir de voir l'auteur jouer avec les mots, leurs musicalité !

Le vocabulaire, très riche, invite parfois le dictionnaire à accompagner le lecteur.

La nostalgie et le temps qui passe, qui font que les souvenirs, vécus ou imaginaires, sont réduits en cendres est une belle image qui résume le recueil.

A lire et à relire, pour s'imprégner de la musique des mots dans un premier temps, et de la richesse des histoires contées ensuite.

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Un petit sac de cendres

Pour Ki lit des poèmes qui prennent tout leur temps

hors monde d'images, de buzz tonitruants : A-



lexandrins, décasyllabes, ennéasyllabes,

octosyllabes,heptasyllabes, hexasyllabes,

pentasyllabes, tétrasyllabes, et trisyllabes.



Poésies d'un cinquantenaire qui renoue a-

vec son "cher âge - des années jadis", en citant

vinyles, Smiths et Rolling Stones qui " bientôt auront

centre ans" ! Poésies de celui qui rêve "cette nuit,

je crois, que j'étais jeune...Je m'assois. Je déjeune."



Poésie mélancolie cinquetenaire, A-

lexandrins, décasyllabes, ennéasyllabes,

octosyllabes,heptasyllabes, hexasyllabes,

pentasyllabes, tétrasyllabes, et trisyllabes.



Je remercie les Impressions Nouvelles et Masse

Critique pour la musique médecine de ces mots.

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Hanska

Je cite souvent Arthur Upfield qui disait :



"L'auteur avait sans aucun doute un style brillant, mais, à l'évidence, il ne savait pas raconter une histoire. Il parvenait à poser les briques avec l'habilité d'un maçon, mais n'avait pas la vision d'un architecte pour construire un manoir. "



"Il possède une maitrise absolue de la langue, mais n'a aucun don de conteur."



et c'est exactement mon ressenti en lisant ce livre



Un style parfait mais un livre dénué d'âme et ne parvenant pas à transmettre une émotion.
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Hanska

Je remercie tout d'abord Babelio et Les impressions nouvelles pour l'envoi de ce livre.

Je dois avouer que ce n 'est pas mon style littéraire habituelle. Mais j'ai voulu me laisser tenter, découvrir quelque chose de nouveau, que je n'aurais jamais lu si j'étais tombée dessus dans un autre contexte.



Le début de ma lecture a été très ardu, malheureusement. C'est dû aux phrases à rallonge, entrecoupées de quantités de virgules et de paranthèses. A force, je m'y perdais et j'ai dû plus d'une fois revenir en arrière pour comprendre le sens de la phrase, tout simplement. Cela a considérablement allourdit ma lecture. De plus, j'ai eu de la peine à apprécier le narrateur. Je ne savais trop quoi penser de lui, mais une chose était sûr, je n'arrivais pas à éprouver beaucoup d'empathie pour lui. Et quand je ne peux pas m'attacher au personnage principal, je ressens immanquablement une distance avec ce que je lis.

Heureusement, le personnage que l'on suit dans la deuxième partie du livre m'a davantage plu. La synthaxe était également plus ''allégée'', ce qui a rendu ma lecture plus facile.



Le vocabulaire est très poussé, il faut le dire. Je n'ai que pu remarquer un grand travail dans l'écriture qui est toujours très agréable quand on aime la langue française. Néanmoins, je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste mesure à cause de ces problèmes de fluidité dans le texte, comme je l'ai expliqué plus haut.



Ainsi, si la qualité de l'écriture est excellente, je n'ai pas réussi à rentrer complètement dans l'histoire, et à éprouver des émotions concernant le narrateur, à qui la vie n'a pas forcément fait beaucoup de cadeaux.
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Hanska

Il y a des livres exigeants qui ne se dévoilent qu'après un effort lent. On entre dans Hanska de Rossano Rossi comme dans un entrelacs de fils emmêlés, chacun susceptible de dérouler la pelote de la mémoire si ce n'était les nœuds auxquels sans cesse nous nous heurtons. De fausses pistes en surprise. De personnage taiseux en références livresques (résumées à leurs auteurs ou leurs titres). L'espoir d'une femme, un Jules Vernes et un carnet indéchiffrable comme seules boussoles. Pourtant, l’ascension difficile finit par s'apprivoiser, peut-être par la grâce des lieux proches d'où tout démarre, comme autant de balises rassurantes, sans doute parce qu'il y a une poésie dans les répétitions et l'obsession d'une quête archéologique, celle d'un trésor à exhumer de l'histoire et du soleil d'Italie. Et chacun d'y trouver le trésor qu'il veut car Hanska ne sera jamais ni la femme, ni l'histoire que le lecteur attend. Reste à se laisser glisser au gré des méandres de l'auteur et d'une autre immigration italienne, plus sombre et mélancolique. Plus poétique et plus belge aussi.
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