Il me faut premièrement remercier Babelio et son opération "Masse critique" et les éditions "Les impressions nouvelles" qui m'ont permis de découvrir cet auteur.
Je dois avouer que ce texte, bien écrit, ne m'a pas emballée. Je ne suis pas conquise par le style de l'auteur, ni par l'histoire très déprimante où le lecteur flirte avec la mort, la guerre, le fascisme, se promenant de Florence (pendant la guerre) jusqu'à Liège... Pour moi, hélas l'émotion n'a pas été au rendez-vous et je le regrette.
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Je remercie tout d'abord Babelio et Les impressions nouvelles pour l'envoi de ce livre.
Je dois avouer que ce n 'est pas mon style littéraire habituelle. Mais j'ai voulu me laisser tenter, découvrir quelque chose de nouveau, que je n'aurais jamais lu si j'étais tombée dessus dans un autre contexte.
Le début de ma lecture a été très ardu, malheureusement. C'est dû aux phrases à rallonge, entrecoupées de quantités de virgules et de paranthèses. A force, je m'y perdais et j'ai dû plus d'une fois revenir en arrière pour comprendre le sens de la phrase, tout simplement. Cela a considérablement allourdit ma lecture. de plus, j'ai eu de la peine à apprécier le narrateur. Je ne savais trop quoi penser de lui, mais une chose était sûr, je n'arrivais pas à éprouver beaucoup d'empathie pour lui. Et quand je ne peux pas m'attacher au personnage principal, je ressens immanquablement une distance avec ce que je lis.
Heureusement, le personnage que l'on suit dans la deuxième partie du livre m'a davantage plu. La synthaxe était également plus ''allégée'', ce qui a rendu ma lecture plus facile.
Le vocabulaire est très poussé, il faut le dire. Je n'ai que pu remarquer un grand travail dans l'écriture qui est toujours très agréable quand on aime la langue française. Néanmoins, je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste mesure à cause de ces problèmes de fluidité dans le texte, comme je l'ai expliqué plus haut.
Ainsi, si la qualité de l'écriture est excellente, je n'ai pas réussi à rentrer complètement dans l'histoire, et à éprouver des émotions concernant le narrateur, à qui la vie n'a pas forcément fait beaucoup de cadeaux.
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Le béret : depuis la rondeur silencieuse de ma chambre, je n'y avais pas encore songé. Au béret. Le mot lui-même - béret - ne m'est pas familier; je ne l'ai que peu de fois employé dans ma vie. Jusqu'à présent, chaque fois que je me suis trouvé en présence d'une personne coiffée d'un béret, comme Hanska, je remarquais l'objet, je le trouvais joli ou original, mais sans en utiliser le mot. Or si je l'emploie aujourd'hui, ce mot, c'est avec la conscience, la conscience fade d'avoir trouvé là le symbole sans joie d'une brève partie de mon existence - laquelle, malgré sa courte durée, n'est pas restée sans conséquence sur les années suivantes.
Je devais avoir quatre ans, peut-être cinq, puisque je ne savais pas encore lire et que le mot "livre" évoquait alors pour moi un objet un peu mystérieux, marquant l'enclos d'un territoire si proche et si lointain à la fois d'où j'étais irrémédiablement exclu.