Si tu peux devant toi tous tes biens entasser
Et sur un coup de dés risquer de t'en défaire,
Les perdre en un instant et tout recommencer
Sans jamais souffler mot de ce destin contraire,
Si tu peux forcer ton coeur, tes nerfs, tes tendons
Depuis longtemps fourbus à servir jusqu'au bout
Et ne pas vaciller lorsque, vidé de tout,
Ta seule Volonté leur enjoint : "Tenez bon!"