AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 3184 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bombay , le 30/12/1865
Mort(e) à : Londres , le 18/01/1936
Biographie :

Rudyard Kipling est un écrivain britannique, auteur de romans, de poèmes et de nouvelles.

Il est fils de John Lockwood Kipling, sculpteur et professeur à la Jejeebhoy School of Art and Industry de Bombay. À l'âge de six ans, il fut envoyé en pension en Angleterre pour recevoir une éducation britannique. Il y vécut cinq années malheureuses, qu'il évoqua plus tard dans "Stalky et Cie" (1899) et dans la "Lumière qui s'éteint" ("The Light That Failed", 1890).

En 1882, il retourna en Inde où, jusqu'en 1889, il se consacra à l'écriture de nouvelles pour la Civil and Military Gazette de Lahore. Il publia ensuite "Chants des divers services" (1886), des poèmes satiriques sur la vie dans les baraquements civils et militaires de l'Inde coloniale, et "Simples contes des collines" (1887) un recueil de ses nouvelles parues dans divers magazines.

C'est par six autres récits, consacrés à la vie des Anglais en Inde et publiés entre 1888 et 1889, que Kipling se fit connaître : ces textes révélèrent sa profonde identification au peuple indien et l'admiration qu'il lui vouait.

En 1892, il épousa Caroline Balestier à Londres. Les jeunes mariés décidèrent de faire un voyage de noces qui les mènerait d'abord aux États-Unis. Il vécut pendant quatre ans dans le Vermont, où il écrivit le "Livre de la jungle" (1894) et le "Second Livre de la jungle" (1895). Ses recueils de contes animaliers et anthropomorphiques, considérés comme ses plus grandes œuvres, mettent en scène le personnage de Mowgli, petit d'homme qui grandit dans la jungle.

En 1903, s'installa définitivement en Angleterre. De ses nombreuses œuvres, beaucoup devinrent très populaires. Il fut le premier écrivain anglais à recevoir le prix Nobel de littérature en 1907.

En marge de cette littérature pour enfants, il écrivit encore des romans et des récits comme "Capitaines courageux" (1897), un récit maritime, et "Kim" (1901), un conte picaresque sur la vie en Inde, considéré comme l'un de ses meilleurs romans.

Il est également l'auteur de poèmes dont "Mandalay" (1890), "Gunga Din" (1865) et "Si" ("If", 1910) sont parmi les plus célèbres et de nouvelles, dont "L'Homme qui voulut être roi" (1888) et le recueil "Simples contes des collines" (1888). Kipling continua à écrire jusqu'au début des années 1930.

Il a été considéré comme un innovateur dans l'art de la nouvelle, un précurseur de la science-fiction et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse.
+ Voir plus
Source : damienbe.chez.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Rudyard Kipling   (171)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Retrouvez les derniers épisodes de la cinquième saison de la P'tite Librairie sur la plateforme france.tv : https://www.france.tv/france-5/la-p-tite-librairie/ N'oubliez pas de vous abonner et d'activer les notifications pour ne rater aucune des vidéos de la P'tite Librairie. Quel roman d'apprentissage, devenu un classique, mêle à la fois la critique du colonialisme et l'éloge de l'éducation ? Par l'auteur du « Livre de la jungle » ?... « Kim », De Rudyard Kipling, c'est à lire en poche chez Folio.

Podcasts (6) Voir tous


Citations et extraits (541) Voir plus Ajouter une citation
"Si" poème de Rudyard Kipling à son fils

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;

Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !

(Pages 53 et 54 de l'album)

[Kippling a écrit ce poème à l'attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans, en 1910. Ce dernier meurt lors de son premier assaut, durant l'attaque de Chalk Pit Wood à la bataille de Loos en 1915. Son corps ne fut pas retrouvé. Jusqu'à sa mort en 1936, Rudyard Kipling procéda à des fouilles dans la région pour retrouver les preuves de sa mort ou la dépouille de son fils. Il inventa l'inscription qui figure sur la tombe des soldats inconnus britanniques : "Known unto God" (Connu seul de Dieu). En 1991, la tombe du lieutenant John Kipling fut enfin identifiée de manière concluante...]


Commenter  J’apprécie          1482
Rudyard Kipling
Pouvoir du chien de Kipling

Il y a assez de peine naturellement créée
Par les hommes et les femmes pour remplir une journée ;
Et quand nous avons tout le chagrin qu’il nous faut en réserve,
Pourquoi cherchons nous toujours à en avoir d’avantage ?
Mes frères, mes sœurs, prenez garde,
Si vous livrez votre cœur à un chien,
Vous risquez de le retrouver en morceaux.

Achetez un chien et vous aurez pour votre argent
Un amour indéfectible qui ne peut mentir –
Le culte et la passion parfaite nourris
D’un coup de pied dans les côtes ou d’une caresse sur la tête.
Malgré tout il n’est guère bon
De risquer votre cœur en le livrant à un chien.

Quand les quatorze années que la Nature octroie
Se terminent avec de l’asthme, une tumeur ou une crise,
Quand les prescriptions tacites du vétérinaire conduisent
À la chambre de la mort ou au fusil chargé,
Alors vous saurez – cela ne regarde que vous –
Que vous avez livré votre cœur à un chien.

Quand le corps qui a vécu selon volonté,
Et avec des gémissements de bienvenue, est immobile (combien immobile!)
Quand l’esprit qui répondait à toutes vos humeurs
S’en est allé – où que ce soit – pour de bon
Vous découvrirez à quel point vous êtes touché
Et vous livrerez votre cœur à un chien.

Nous avons assez de peine de façon naturelle
Quand vient le temps d’enterrer en terre chrétienne.
Nos amours ne nous sont pas données mais prêtées
À intérêt composé de cent pour cent.
Quoiqu’on ne puisse pas toujours dire, je crois,
Que plus longtemps nous les gardons, plus grande est la douleur.

Car lorsqu’il faut rembourser les dettes, que la chose soit bonne ou non,
Un prêt est un aussi lourd fardeau à court ou à long terme.
Alors pourquoi, au nom du Ciel (et avant même d’y être)
Devrions-nous livrer notre cœur à un chien ?

- Rudyard Kipling
Commenter  J’apprécie          898
- [...] Tu ne peux à la fois choisir la Liberté et te faire l'esclave du plaisir de vivre.
Commenter  J’apprécie          760
Rudyard Kipling
La force de la meute est dans le loup.
La force du loup est dans la meute.
Commenter  J’apprécie          761
Rudyard Kipling
Votre journal annonce mon décès. Comme vous êtes toujours bien informés, cela doit être vrai. Veuillez donc supprimer mon abonnement, devenu inutile.
Commenter  J’apprécie          660
- [...] Il n'y a pas de plus grand péché que l'ignorance. Souviens-t'en.
Commenter  J’apprécie          580
Rudyard Kipling
La force de la meute est dans le loup.
La force du loup est dans la meute.
Commenter  J’apprécie          560
Harvey, comme un certain nombre de jeunes gens fort à plaindre, n'avait de sa vie reçu un ordre direct, jamais, du moins, sans qu'il s'accompagnât de commentaires interminables et parfois larmoyants sur les bienfaits de l'obéissance et le bienfondé de la requête. Mrs. Cheyne vivait dans la terreur de rendre son fils neurasthénique, ce qui explique peut-être pourquoi elle était elle-même constamment au bord de la dépression nerveuse.
Commenter  J’apprécie          501
— Ça n'avancera pas le dîner de se donner des vilains noms, dit l'Éthiopien. Le fin de la chose, c'est que nous ne sommes pas assortis à nos fonds de tableau. Je vais suivre le conseil de Baviaan. Il m'a dit de changer ; et comme je n'ai rien sur moi que je puisse changer, excepté ma peau, je vais changer ça.
— En quelle couleur ? dit le Léopard, prodigieusement intéressé.
— Un petit brun foncé, garanti à l'usage, avec un peu de violet et du bleu ardoise aux bons endroits. Tout ce qu'il faut pour se cacher dans les creux derrière les arbres.
Là-dessus, il changea de peau, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, et le Léopard devint plus intéressé que jamais, car il n'avait jamais vu un homme changer de peau auparavant.
— Et moi ? dit-il.
Quand l'Éthiopien eut introduit son dernier petit doigt dans sa belle peau neuve tout noire :
— Suis aussi l'avis de Baviaan. Il t'a parlé de taches.
— Oui, et je n'ai pas compris.
Commenter  J’apprécie          480
Rudyard Kipling
If

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
Commenter  J’apprécie          450

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rudyard Kipling Voir plus

Quiz Voir plus

Le livre de la Jungle

Comment le garçon se fait-il appeler?

Pierrot
Mowgli
Morane
Mowe
Denis

4 questions
93 lecteurs ont répondu
Thème : Le livre de la jungle de Rudyard KiplingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..