Ryan Andrews

Chaque année, au moment de la fête de l'équinoxe d'automne, Ben, Sammy, Adam, Eliot et Mickey déposent des centaines de lampions dans la rivière. Puis, ils enfourchent leurs vélos pour les suivre voguant vers l'aval, descendent la montagne jusqu'au rocher en forme de visage puis font demi-tour pour rentrer chez eux. Mais cette année, ils font le serment des lampions qui n'a que deux règles simples. Règle n°1 : demi-tour interdit. Règle n°2 : on ne regarde pas en arrière. Cette année, ils allaient enfin découvrir ce qu'il advenait de ces lampions. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Tout d'abord, ils constatent qu'ils sont suivis par Nathaniel, un garçon que peu de monde apprécie. Puis Mickey les lâche, préférant aller manger les tacos de sa mère, Eliot fait demi-tour sans donner d'explication, et, arrivés au pont du canyon au crapaud, Adam et Sammy décident de s'arrêter là, trop peureux de désobéir à leurs parents. C'est ainsi que Ben se retrouve seul avec Nathaniel. S'il le cache, Ben est finalement content d'avoir quelqu'un à ses côtés. D'autant que leur périple, de rencontres en rencontres, allait les emmener au delà de ce qu'ils auraient pu imaginer...



Avec cet album, Ryan Andrews nous offre un voyage aussi inattendu que fantastique, des rencontres fabuleuses, parfois terrifiantes, et des surprises incroyables... Ben et Nathaniel, que rien ne liait au tout début de l'aventure, allaient pourtant partager des moments très forts et inoubliables. À travers cette escapade, l'auteur aborde, tout en finesse, divers thèmes tels que l'entraide, l'amitié, la solidarité, le hasard, le courage... Empreinte de magie, de fantastique, d'onirisme, cette quête initiatique fait la part belle aux rencontres. Ben et Nathaniel sont deux gamins extrêmement touchants et pleins d'entrain, Madame Majestic, pimpante et savoureuse, et l'ours d'une profonde tendresse. Ryan Andrews, aujourd'hui installé au Japon, emprunte intelligemment à l'univers de Miyazaki. Graphiquement, si le trait manque parfois de finesse, c'est avec un plaisir certain que l'on se plonge dans ces pages aux couleurs douces, notamment ce bleu pénétrant.

Un voyage inoubliable...

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avant d'ouvrir ce livre. Je savais juste que c'était une bande dessinée que mon amie avait adorée - c'est d'ailleurs elle qui me l'a offert. Je la remercie de m'avoir permis de découvrir ce petit bijou.



Premièrement, les illustrations. Elles sont magnifiques et nous transportent dans un monde onirique. Le ton des couleurs est majoritairement bleu, même s'il y a des variantes tout le long du livre, qui collent avec le récit. L'histoire se déroulant de nuit, le choix des nuances de bleu n'a donc pas été fait par hasard.



Ensuite, le récit est vraiment superbe. C'est l'histoire d'un groupe de jeunes adolescents qui partent sur leurs vélos, le soir où des lampions sont lâchés dans la rivière à l'occasion de la fête du village, qui a lieu une fois par an. Cette fois, ils ont envie de savoir jusqu'où les lampions vont... Pendant ce périple, les enfants vont apprendre à se connaître, à dépasser leurs préjugés et être confrontés à quelques difficultés...



Le récit fait vraiment penser à un Miyazaki, notamment Le Voyage de Chihiro, comme l'indique d'ailleurs la quatrième de couverture. Il est en effet compliqué de ne pas faire le rapprochement entre les deux histoires, qui emportent toutes deux des enfants dans une aventure onirique où iels vont rencontrer des personnages mystérieux.



C'est une très belle histoire, une bande dessinée jeunesse qui m'a fait passer un formidable moment de lecture !

Un récit d'aventure dans un univers inattendu empreint de fantastique et de merveilleux, de détours surtout. Les détours… « Voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant » : Antonio Machado, poète espagnol. Pour un adulte un tant soit peu rêveur et aventureux.

Lors de la traditionnelle fête de l’équinoxe d’automne, Ben et ses copains jettent leurs lampions dans la rivière et les suivent jusqu'au pont du canyon au crapaud, la limite autorisée du village. Selon la chanson, ils s'élèvent jusqu’aux étoiles.

Cette année, les copains décident de les suivre jusqu'au bout pour vérifier la vérité, s’engouffrent-ils dans les profondeurs d’une grotte méconnue. Seuls Ben et Nathaniel poursuivent l’aventure. Commence alors une folle échappée qui les mènent très loin... la rencontre d'un ours pêcheur, Madame Majestic et bien d’autres choses.

Une merveille !

Il est parfois des bandes dessinées dont la couverture est très alléchante et le contenu s’avère décevant, ici, c’est le contraire. Cette couverture ne m’a pas vraiment inspiré, le titre un peu plus. Mais je m’attendais à une histoire de jeunes ados, ou d’enfance assez classique, et je me suis bien fourvoyé.

Le démarrage est à l’image de la couverture, après un lâché de lampions sur la rivière, une bande d’enfants décide cette année de les suivre en vélo sur la berge, au-delà de la limite habituelle, autorisée, jusqu’au bout de leur course pour connaître leur destin. Ils en ont fait le serment.

Le récit va cependant prendre une direction inattendue, Les uns après les autres vont abandonner, Ben va se retrouver seul avec Nathaniel, le boulet qui s’est incrusté dans ce serment. Et l’histoire dérive vers le fantastique, l’onirisme, façon Miyazaki (Totoro, Le voyage de Chihiro). C’est un récit magnifique sur l’amitié, la persévérance, la solidarité, les rencontres, un pur moment de magie, de poésie, parfois un peu dur (toujours Miyazaki). Le dessin, sobre au départ, va devenir de plus en plus extraordinaire, lyrique, poétique, inventif, les nuances nous font voyager à travers la nuit, le brouillard, les lumières apparaissent alors plus fantastiques.

La référence à Miyazaki est évidente, pas comme un plagiat, Ryan Andrews a su tirer profit des leçons du maître, et au final, c’est l’émerveillement complet, le soupir d’extase, Waouh ! Ne passez pas à côté de ce petit bijou !

Un jeune enfant marqué par l’inexpliquée chute d’oies sur son toit et leur sang qui ne veut s’estomper, un autre qui se perd dans les bois le jour de l’enterrement de son père, un homme dans son bain dont les pensées le mène à s’évader de son propre corps, une femme traumatisée par sa stérilité qui finit par mettre au monde une graine alors qu’elle ne compte plus ses rides… quatre brefs récits réunis dans un seul et unique album.



Ryan Andrews, artiste américain, nommé à plusieurs reprises aux Eisner Awards fait son entrée dans les librairies françaises. Une narration toute en légèreté portée par l’image plus que par le texte, des conclusions, sans brutalité, en points de suspension, une rhétorique simple mais recherchée sont autant de qualités qui nourriront notre intérêt pour cet auteur.



Noirs et blancs, approfondis par des lavis, les dessins, naïfs mais modernes, sont ponctués de quelques touches d’une couleur unique. Si le procédé n’est plus réellement novateur, il est ici bien exploité.



L’édition de l’ouvrage se met au service des récits. Pour exemple, l’épanadiplose visuelle, figure récurrente dans les quatre récits, trouve écho dans le choix d’encadrer de deux pages uniformément rouge la première histoire où le sang des oies joue un rôle central.

L’ombre humanoïde, personnification des peurs dans le second récit, rappellera peut-être Myasaki, les ambiances suggéreront également le travail de Shadmi, toutefois Ryan Andrews fait montre indéniablement d’une personnalité marquée.



Véritable pause graphique et onirique, je n’ai rien oublié questionne, sans cynisme, notre résilience face aux traumatismes d’enfance, face à la perte, la solitude et l’absence et nous offre l’occasion de revenir sur nos propres séquelles… brève et salvatrice introspection.

Ce livre offert à mon fils m'a ravi !



Les illustrations sont très belles, oscillantes dans les diverses nuances de bleu; la majorité du livre se déroulant de nuit, nous obtenons de belles nuances et de beaux paysages.



Ce livre nous emmène dans une quête au-delà de celle de la destinée des lampions. Les enfants apprendront à se connaitre, à dépasser l'effet de mode, la différence, à aller au-delà de leurs peurs, de satisfaire leur curiosité. Bon, en désobéissant à leur parent mais ne nous construisons-nous pas dans le dépassement des limites aussi ?!



Nous y retrouvons l'âme de Miyazaki sans que cela ne fasse plagia non plus. Je l'ai ressenti plus comme une inspiration, un bel hommage à cet auteur, surtout Madame Majestic et les grosses bestioles qui suivent de loin ou de près ce périple !



Et l'ours m'a fait penser à l'ours de Célestine, dans son dessin mais aussi sa sagesse.



Enfin, tout ça pour dire que ce roman graphique est très beau et les messages distillés prêtent à discussion si celui-ci est lu avec son enfant

Ces deux jeunes garçons ne savent pas où ils vont mais ils y vont ! Et nous avec. On va de découverte en découverte, émerveillés des rencontres que nous faisons. L'ambiance est hypnotisante, avec ses jeux d'ombres et ses personnages énigmatiques.

C'est aussi un récit initiatique où le personnage principal va se révéler à lui même et découvrir une amitié vraie et sans faux semblants.



"Le Serment des lampions" est une aventure fantastique dont l'ambiance et les illustrations nous transportent dans un univers digne d'un Miyazaki.

Il y a quelque chose d'enchanteur au royaume de la BD. Et vraiment du très très beau dans cette épopée. J'ai souri, j'ai été très souvent émue, très, en contemplant les pages.



Tous les ans les habitants d'un village fêtent l'équinoxe d'automne en déposant des lampions dans la rivière. Cette année c'est promisjurécraché une bande de cinq (six !) potes ont fait un pacte. Suivre les lampions pour voir ce qu'il advient d'eux. Et cette année interdit de faire demi tour tant qu'on n'a pas trouvé ce qu'il advient d'eux!



Il y a donc du récit d'aventures, d'amitié, de quête initiatique. De l'improbable. Du merveilleux. Du beau. Il y a des scènes qui semblent effectivement directement sorties de Chihiro.



Mon cœur d'enfant a a-do-ré. J'aurais voulu pédaler avec eux. Vivre cette aventure. Avoir ces mêmes amis et compagnons de fortune. Et cette liberté tartinée de l'assurance que tout ira bien et qu'il faut juste profiter du voyage. J'attends de connaître l'avis de mon faune avec qui je partage justement un grand amour pour les films des studios Ghibli, la magie et l'imaginaire. Moi, je suis bonheur.

Quatre nouvelles en images.

Toutes sur le monde de l'imaginaire.



Je n'ai rien compris du message passé dans les trois premières. Comme si il manquait la fin. Sûrement pour laisser la place à notre propre imagination...Mais pour ma part ça m'a juste laissé perplexe.



Seule la dernière histoire, complète à mon sens, m'a bien plu.

Il est des livres qui attirent mon attention de façon irrésistible lorsque je les vois sur Babelio, tant par le titre que par la couverture : je DOIS les lire ! Ce fut le cas pour celui-ci. Quand il m’a en plus été présenté dans un Comité de lecture de ma médiathèque, j’ai saisi l’occasion.

Au final ce n’est pas du tout l’histoire à laquelle je m’attendais. Je n’aime pas particulièrement les dessins, trouvant les visages et certaines parties du corps plutôt négligés (je déteste le dessin de l’ours par exemple qui selon moi ressemble à tout sauf à un ours y compris dans l’attitude).

Et pourtant j’ai passé d’excellents moments de lecture ! (Oui au pluriel car j’ai voulu savourer cette lecture en la segmentant, c’est dire ! Cela m’a été facilité par le découpage en chapitres bienvenus étant donné les plus de 300 p de l’ouvrage). Les effets de couleurs sont superbes (et sublimes dans les scènes finales et les doubles-pages) et il ressort une multitude d’émotions au fil de ces pages.



L’histoire alterne entre récit autobiographique, légendes anciennes et histoire fantastique avec un je-ne-sais-quoi d’onirisme qui donne la note ultime. J’ai trouvé que le serment était vite stoppé, je pensais qu’ils iraient bien plus loin tous ensemble. Mais qu’importe au final. Je crois qu’il ne faut pas vouloir tout expliquer, tout comprendre. Il faut se laisser porter par les images, les actions et réactions, les expressions tant physiques qu’orales d’ailleurs. Ce récit a un côté initiatique mais nous plonge également dans le merveilleux, un peu comme si nous faisions un long rêve.

Un bien beau voyage que je proposerai volontiers à mes élèves !

Comme chaque année pour l’équinoxe, des lampions ornés de poissons sont lâchés dans la rivière. Et comme chaque année pour l’équinoxe, un groupe de jeunes camarades suit les lampions jusqu’à un certains point de la rivière.

Mais cette année, c’est différent : il y a le serment. Ils l’ont juré, pas de demi-tour, rien ne les fera rebrousser chemins et ils suivront les lampions coute que coute pour savoir si la légende dit vrai et si les poissons s’envolent bien dans les cieux pour devenir étoiles.

Sauf que, très vite, l’un des enfants se débine pour aller manger des tacos, puis un autre pour ne pas se faire gronder, et ainsi de suite. Au moment de traverser le pont qui marque le début de l’Aventure, voilà qu’ils ne sont plus que deux. Ce sont ces deux garçons que nous allons suivre pendant quelques centaines de pages, les deux seuls qui ne brisent pas le serment. Ils ne sont pas forcément plus courageux que leurs camarades déserteurs, mais l’un est assurément plus têtu et l’autre clairement plus curieux que tous les autres réunis. Ce duo improvisé, assez mal assorti mais éminemment sympathique, va alors s’embarquer pour une fabuleuse aventure qui prendra bien vite des airs de conte fantastique : ours qui parle, lac magique, grotte mystérieuse et créatures en tout genre vont jalonner leur quête et nous offrir un récit haut en couleur.



Dans ce roman graphique Ryan Andrews nous propose un voyage initiatique tendre, féérique et assez malicieux par moment. Très vite, il nous embarque vers des rivages inconnus qui ne sont pas sans rappeler l’univers de Miyasaki, par le merveilleux, par l’absurde, et par la candeur ébouriffante des protagonistes. Les rencontres sont toutes surprenantes, les amitiés qui se nouent sont touchantes et le voyage est beau.

Pas seulement au sens figuré d’ailleurs : l’univers graphique de l’auteur est une invitation au rêve et ses traits apaisants nous offres des paysages nocturnes d’une grande beauté, tout en nuances de bleu, ainsi que quelques pleines pages somptueuses.



Je suis bien contente que ces deux garçons n’aient pas fait demi-tour, il était chouette ce voyage à la poursuite des lampions…

Un roman graphique jeunesse assez remarquable ! À travers un voyage initiatique, nous allons suivre deux personnages dans leurs pérégrinations. Finalement, ce n'est pas tant la destination de cette aventure qui sera intéressante, mais plutôt le chemin qu'ils vont parcourir pour en arriver là. Ils vont ainsi découvrir la véritable amitié, vont apprendre à surmonter leurs préjugés, faire la rencontre de personnages bons et mauvais, affronter un grand nombre de dangers tout en s'entraidant pour aller jusqu'au bout de leur voyage. Les illustrations sont ravissantes, dans les tons de bleus, avec beaucoup de jeux de lumières qui apportent de la chaleur au récit. Un très beau voyage entre un monde féerique et la réalité, plein de poésie et d'originalité. Lorsque vous aurez commencé la lecture de ces 300 pages, vous honorerez le serment des lampions et ne pourrez vous aussi, plus faire demi-tour.

J’ai pioché cet album épais en bibliothèque, et le moins que l’on puisse dire est que je ne suis pas déçue du voyage. Nous sommes ici dans un périple initiatique, mettant en scène des enfants courageux et pas mal de personnages fantastiques. Dans une dominante bleue, Ryan Andrews annonce en couverture la couleur, via le regard plein de malice de Ben… Dans la communauté du garçon, on s’apprête à fêter comme chaque année l’équinoxe. A cette occasion, des lampions sont déposés traditionnellement dans la rivière. Ensuite, la légende raconte qu’ils vont s’envoler vers la Voie lactée et deviendront des étoiles. Ben et ses amis veulent en avoir le coeur net. Cette année, ils vont suivre les lampions jusqu’au bout. Le serment ? Il est interdit de faire demi-tour et de regarder en arrière. Oui, mais derrière eux, il y a Nathanaël, qui semble suivre le groupe avec difficulté… Je ne savais pas à quoi m’attendre avec cette BD, et me voici conquise. J’ai goûté en effet avec bonheur la fantaisie de ce voyage qui commence tout bêtement par une sortie en vélo et se poursuit dans une monde merveilleux. Je ne vous dis pas qui tiendra son serment et qui sera au final à la hauteur, ni l’histoire de cette écharpe tricotée main qui joue un rôle déterminant dans cette histoire. Certaines planches en pleine page sont magnifiques de poésie. Bref, un joli coup de cœur pour cet album qui est décidément une chouette pioche de bibliothèque !
Lien : https://leslecturesdantigone..

Un roman graphique qui m'a laissé l'impression suivante suite à ma lecture : waouh !

Des jeunes se retrouvent en vélo à la nuit tombée. Deux d'entre eux vont vivre une aventure fantastique...



Le récit m'a fait penser à la série Stranger Things, aux films d'animation de Miyazaki et aux romans de Jules Verne.

Un titre où l'histoire m'a embarquée.

Ce one-shot est surprenant, voire même déroutant. L'intrigue est assez... mystérieuse. Nous suivons des enfants dans leur quête, une quête qui les mène sur des chemins aussi innatendus que tortueux. L'univers reste assez vague. Réalité, rêverie, fantasme ? On ne le sait pas vraiment. Personnellement, j'ai trouvé le voyage des enfants angoissant dans le sens où ils sont sans cesse égarés, au cœur de l'inconnu. Si je suis restée hermétique à l'histoire, j'ai en revanche beaucoup apprécié les illustrations, notamment leur superbe colorisation !



Une lecture dépaysante aux pays des rêves et de l'enfance !

Une bande dessinée que j'aurais tellement voulu découvrir étant enfant !

Porté par un dessin magnifique et fin, le Serment des lampions nous sert une histoire proche d'un univers à la Miyazaki.



J'ai plongé dans l'intrigue avec un plaisir immense, comme je l'ai peu souvent ! Le tout est rondement mené et les péripéties s'enchaînent à vitesse folle. L'univers est immersif et les personnages sont passionnants à voir évoluer !



Le Serment des lampions est intelligent et rempli d'une poésie vraiment pure ! Une pépite, n'hésitez plus !

Que dire de cette lecture ? Je voulais vous la présenter car elle m’a fait réfléchir, rêver et je l’ai appréciée, bien que je ne sois pas sûre d’y avoir tout compris. Je ne suis même pas certaine qu’il y ait quelque chose à comprendre !



J’ai adoré suivre l’évolution de la relation entre les deux garçons, et je me suis rapidement prise d’affection pour le petit Nathaniel, rejeté par Ben et ses amis au début de l’histoire. Il est cultivé, gentil, de bonne compagnie : pourquoi tant de haine envers ce petit être adorable ? Rassurez-vous, Ben finit par se rapprocher de lui, il ne finira pas sa vie seul et isolé.



Cette bande dessinée est une aventure onirique, pleine de poésie, d’étoiles, d’animaux et de personnages fantastiques. Si vous aimez les films de Miyazaki, elle vous plaira sans aucun doute !



Les illustrations sont magnifiques, les traits sont délicats, les couleurs sont riches et prononcées. Les nuances de bleu vous mettent la tête dans les étoiles. C’est la lecture parfaite pour s’échapper du monde terne dans lequel nous vivons.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

L’auteur, américain, vit au Japon. Ce conte poétique et initiatique a des airs de Hayao Miyazaki, mais aussi des Goonies !



Tous les ans dans le village a lieu la fête de l’équinoxe d’automne, où des centaines de lampions sont jetés dans la rivière. La légende dit qu’ils deviennent des étoiles à la fin de leur périple. Chaque année, une bande de copains suit à vélo ces lampions jusqu’à la limite autorisée par les adultes. Mais cette année, ils se sont fait un serment : les suivre jusqu’au bout. Deux règles les guideront : « demi-tour interdit » et « on ne regarde pas en arrière".



Un voyage onirique va alors débuter pour ceux qui auront le courage de rester, la rencontre avec des êtres improbables comme un ours pêcheur, ou une sorcière.



Une histoire sur l’amitié, le courage, pleine d’aventure et d’originalité. Le dessin aux délicates couleurs pastels accompagne parfaitement l’ambiance onirique de ces 300 pages. Une BD dès 10 ans à mettre entre toutes les mains !

J'ai craqué pour cet ouvrage pour ses planches incroyables. Prenez le temps de le feuilleter en librairie, vous ne serez pas déçus.



Chaque année, pour fêter l'équinoxe, une communauté dépose des lampions dans une rivière. Selon la légende, ces lampions s'envolent ensuite vers la voie lactée et deviennent des étoiles. Ben et sa bande de copains ont décidés de suivre les lampions pour avoir le fin mot de l'histoire.



Une magnifique histoire d'aventure et d'amitié, très poétique, pleine de douceur, avec des rencontres improbales : un ours, un chien géant et une sorcière.



Un ouvrage vraiment incroyable

« Le serment des lampions » nous entraîne dans une histoire poétique, fantastique, merveilleuse, une belle aventure que le lecteur n’oubliera pas de sitôt.

Il ne s’attendait sans doute pas avec le premier chapitre à vivre ces événements, même s’il se laisse porter par le récit très rapidement.



Dans le premier chapitre, ils sont tous sur leur vélo à suivre les lampions, et ce qui se dégage de cette ballade est très agréable. Le lecteur aimerait sans doute être avec eux. Le graphisme des personnages est un peu particulier, mais on l’oublie vite, pour se laisser transporter. La teinte bleu nuit est envoûteuse.

Nous la retrouvons souvent tout au long de l’album, mais on peut aussi avoir des prédominances d’autres couleurs comme le jaune, le rose etc.



Ils se sont jurés de ne jamais se retourner, de ne jamais faire demi-tour, et roulent, dans l’objectif de voir où les lampions vont finir, si leur légende est vraie.

Mais alors qu’ils semblent partager une jolie amitié, nous voyons un jeune homme qui les suit, mais qui n’a pas sa place parmi eux. Et pourtant, petit à petit le groupe diminue, plusieurs abandons surviennent, et à la fin il ne reste plus que Ben, qui n’a rien osé dire, et Nathaniel, qui est rejeté par le groupe. Ceci peut aussi faire réfléchir.

Finalement Ben et Nathaniel vont passer du temps ensemble, apprendre à se connaître. Une amitié naîtra-t-elle entre eux ? Pourquoi Nathaniel les suivait-ils ?



C’est aussi ainsi que dès le 2ème chapitre, nous mettons les pieds dans l’inconnu, Ben a dépassé pour la première fois le fameux point, celui que les parents leur ont interdit de franchir, et poursuit sa quête pour suivre la course folle des lampions.

Ils vont faire des rencontres insolites de toutes sortes, et se posaient des questions sur leurs fameux lampions.



Le lecteur se laisse facilement porté, et comme les enfants, il ignore totalement où il a mis les pieds. Certaines pleines pages subjuguent totalement nos yeux.

Nous rêvons comme eux, et avons envie de voir où vont aller les lampions, et en même temps on s’interroge.

Certains dialogues sont exquis et savoureux.



Un album pour enchanter petits et grands enfants, pour vivre une aventure comme aucune autre, aller au-delà de ses peurs, de ses a priori, et faire des rencontres insolites.

Le tout dans un décor graphique qui emporte le lecteur avec ses jeux de couleurs et d’ombres.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..