Citations de S.D. Perry (63)
...un mort, cette saloperie est un mort-vivant! Les attaques cannibales sur Raccoon, toutes aux abords de la forêt. Il avait vu assez de films de série B pour comprend ce qui se trouvait devant lui mais il n'arrivait pas à y croire. Des zombies.
Bon Dieu, ça ne finira donc jamais ? Faut-il qu'on se coltine toutes les élucubrations démoniaques d'Umbrella avant de pouvoir foutre le camp ?
-Des oiseaux zombies ? Dis-moi que je rêve...
Ils hurlent tous à s'en péter les cordes vocales jusqu'à ce que les cannibales les attrapent, et alors soit ils meurent, soit ils se mettent à bouffer avec les autres.
Le second était à deux mètres au plus quand il le toucha, et des mottes de chair sanglante apparurent sur son exosquelette, telle une génération spontanée de fleurs garance s'épanouissant sur un tapis de velours noir.
Quelques zombies étaient à terre, mais ils continuèrent en rampant, agrippant l'asphalte de leurs doigts cassés avec une obstination indéfectible.
Le cerveau, il faut avoir le cerveau. Dans les films, c'est la seule manière de les dégommer...
Et puis un cri impossible retentit dans le noir juste sous son nez - un hurlement complètement dément, comme si l'on écartelait quelqu'un...
...et la bête jaillit de l'ombre comme l'autre faisait écho à son chant monstrueux -l'enfer en stéréo. Nicholai vit les serres dressées, les mandibules baveuses, les yeux d'insectes brillants, toujours conscient que son comparse était juste derrière, prêt à bondir à son tour alors même que le premier atterrissait.
Il pourrait même leur laisser la vie sauve, s'il le souhaitait...
Un sourire monta à ses lèvres alors qu'il tournait à un coin de la ruelle. Qu'y aurait-il de drôle à ça ? Non, il avait hâte de voir la confiance, dans leurs yeux, s'effriter quand ils prendraient conscience de leur naïveté imbécile.
En moins de quelques secondes, il sut qu'il y avait encore de quoi se sustenter dans les parages. Bien vivant, aussi, très proche...
Le besoin, une fois de plus, lui tirailla les entrailles.
Fossile avait la dalle.
Il "désirait" - un état d'être qui allait au-delà de la faim, une extension puissante de son instinct qui le poussait, le propulsait, toujours plus vite.
L'appétit de Fossile se satisferait d'à peu près tout et n'importe quoi, mais de la nourriture sur pieds, chaude et bien vivante, avait de quoi alimenter ses fantasmes les plus échevelés...
-Euh... ce sont des... des surnoms. Les dacs, les scorps... Ah ! Les chasseurs ! Les chasseurs et les cracheurs. C'est comme ça que les appellent les gardiens...
-C'est mignon, ironisa John en s'essuyant le front du revers de la main. Plus original que Médor ou Pompon.
Ils le font parce qu'ils en ont les moyens. Et parce qu'ils le veulent. Il eut un faible sourire. - Car quand vous êtes plus riche et plus puissant que n'importe qui d'autre sur la planète, vous vous ennuyez.
Quand on a survécu à la folie de Raccoon City, quand on a échappé aux créatures meurtrières d'Umbrella et aux humains -sans parler de la mort explosive qu'ils avaient évitée d'extrême justesse juste avant que les installations secrètes d'Umbrella ne volent en éclats -, une malheureuse cascade en voiture n'est vraiment qu'une simple formalité.
Objectif de la mission : interroger le scribouillard, l'éliminer s'il en sait trop, l'ignorer dans le cas contraire; trouver un échantillon de nouveau virus, la dernière merveille du docteur Birkin. Facile, non ?
Ah, la vie exaltante d'un agent indépendant. Les voyages ! Le fric facile ! Les morts-vivants qu'il faut réduire en bouillie alors que vous n'avez pas pris une douche ni un repas décent depuis trois jours... Impressionnez vos copains !
Et voilà comment je suis devenue un défenseur de la loi...jusqu'à ce que les habitants de Raccoon se mettent à mourir et que nous, les S.T.A.R.S., découvrions cette conspiration dont le but est de créer des bioarmes grâce à un virus qui transforme les gens en monstres. Evidemment, personne ne nous a crus.
Super, génial, grandiose. Des zombies, des savants fous et maintenant des trucs qui résonnent dans la nuit. Je regrette pas d'être venu.
Ceci n'avait rien d'un jeu, on ne démarrait pas une nouvelle partie en cas d'erreur.
"Attendre l'inattendu", tel était le slogan des S.T.A.R.S... qe qui revenait à dire qu'il fallait s'attendre à n'importe quoi.
"Ne s'attendre à rien", tel était le slogan d'Albert Wesker. Un peu moins racoleur, peut-être, mais infiniment plus utile. De cette manière, rien ne le surprenait.
Jusqu'à ce soir, elle n'avait pas cru aux zombies, ni aux bioarmes, ni aux conspirations de multinationales à la devanture humanitaire...
Le rire leur était un exutoire indispensable pour conserver un semblant de santé mentale. Mais regarder un corps mutilé et continuer de rire serait le symptôme d'un problème d'un ordre radicalement différent...