Sadie Mathews

deux :

"– Vous êtes revenu !
Il est là, juste devant moi, le visage grisé par le froid, mais ses yeux bleus brillent. Il s’avance et passe son bras autour de moi.
– Bien sûr, dit-il en riant. N’ai-je pas dit que je reviendrais ? Et j’ai de bonnes nouvelles !
– Ils nous ont retrouvés !
Une vague de soulagement m’enveloppe comme une merveilleuse douche chaude.
– Pas vraiment, dit-il rapidement tout en restant enjoué. Je nous ai trouvé la deuxième meilleure chose. Si nous devons rester ici, j’ai découvert exactement ce dont nous avons besoin. Et je dois être honnête avec vous : ils ne vont pas nous trouver avant un petit moment encore.
– Vraiment ?
Mon moral chute et je me sens plus déprimée que je ne l’ai jamais été.
– Pas avant qu’elle soit passée.
Il indique le rideau blanc derrière lui, et je vois un tourbillon de flocons de neige tomber du ciel bas.

– La tempête est là. C’est pour ça que nous devons bouger. Tout de suite. Vous m’entendez, Freya ? Il faut qu’on y aille. Maintenant."

Chapitre 3 :
" - Mais qu'est-ce que nous allons faire de toi ?
- Que veux-u dire ?
Je suis aussitôt sur mes gardes. je n'aime pas parler de ma vie privée, même à Jimmy.
- Freya est dans les bras de son garde du corps, Flora, emportée par sa passion russe, mais toi ?
- Je vais bien, dis-je d'un ton un peu brusque. Pas de raisons de s'inquiéter pour moi.
- Vraiment ?
Jimmy m'observe d'un air dubitatif.
- Tu n'as pas l'air bien.
- Ça te surprend ? Tu sais ce qui se passe dans ma famille. Je n'ai pas besoin qu'une histoire d'amour vienne ajouter des complications.
- Peut-être que cela simplifierait les choses.
- Ben, voyons ! Bien sûr ! C'est ce qu'on dit des histoires d'amour, qu'elles sont faciles.
- Summer... "

Un :
"– Qui t’amène à l’aéroport ? me demande Summer alors que le voyant de l’ascenseurs’allume et qu’une petite sonnerie retentit pour nous indiquer qu’il est arrivé.
Les portes s’ouvrent.
Je souffle;ma fragile bonne humeur a disparu.
– Le nouveau.
– Miles ?
Summer écarquille ses yeux bleu cobalt.
– Oui…
Je m’avance dans la cabine à la moquette épaisse et aux murs recouverts de miroirs et appuie sur le bouton du sous-sol.
– Qu’est-ce qui ne va pas avec lui ? Tu ne l’aimes pas ? me demande-t-elle.
Mais avant que je ne puisse répondre, les portes se referment et elle disparaît de ma vue, remplacée par l’aluminium brossé.
– Non, je ne l’aime pas ! dis-je à mon reflet dans le miroir d’en face.

On dirait que l'argent rend tous ceux qui en ont incroyablement sexy. Peut-être parce que, lorsqu'on est riche, la seule chose dont on doit se soucier, c'est trouver des moyens de s'amuser. Avec l'argent, on peut acheter des douceurs comme l'alcool, les drogues et des soirées chaudes au bord de la mer dans des endroits magnifiques. Quand on est jeune, riche et insouciant, les frissons du sexe sont parfois le seul vrai frisson qui reste… J'ai connu des garçons qui ont grandi avec trop d'argent et qui découvrent que des dizaines de filles veulent coucher avec eux. Beaucoup de ces filles ont une ambition dévorante et, au final, les garçons s'attendent à des rapports sexuels peu de temps après le premier « Salut ».

Première partie :
Chapitre 1 :
" - Oh ! mes chérie, dit-elle en allant de l'une à l'autre pour nous embrasser. Je rêve, c'est un cauchemar.
Elle s'assoit sur le canapé, à côté de Flora, et lui prend la main.
- Si vou m'aviez dit il y a un an qu'une telle chose arriverait, je ne l'aurais jamais cru.
- C'est parce que, il y a un an de cela, Estelle n'avait pas le pouvoir qu'elle a maintenant ! s'exclame Flora, dont les joues rosissent à nouveau.
- Et elle ne voulait pas nous détruire, à l’époque, ajoute Freya, solennelle. Mais à présent, aucun doute, c'est la guerre.
- Ne dites pas ça, mes petits ! dit Jane-Elizabeth en gémissant, le teint plus blême que jamais. Ça ne devrait pas être comme ça."

La poussée de son bélier géant contre les lèvres du muscle qui garde mon entrée, l'étirement tandis que je l'engouffre et qu'il enfonce son gros manche aussi profondément que possible, si bien que je suis comme empalée sur lui.

C'est ainsi que fonctionne notre famille. Chaque membre peut se trouver n'importe où dans le monde à un moment donné. Peut-être que, si notre mère était là, nous aurions plus le sens du foyer, mais dans notre situation nous sommes constamment en déplacement, les valises attendant toujours d'être faites ou défaites, nous dirigeant vers l'une des nombreuses propriétés que papa a acquises à travers le monde, nous croisant par hasard, à moins que nous soyons conviés à une adresse précise à un moment précis. Alors, nous nous gardons bien de décliner.

Peu importe notre situation, il doit toujours me montrer que je suis sa patronne. Et pourtant…, j'ai besoin de lui. Là, tout de suite, j'ai besoin de sa force, de son réconfort, et sa capacité à me transformer en une masse de gelée tremblotante est à la fois gênante et délicieusement agréable. Mon corps s'allume comme une ampoule électrique, ravi qu'il est de sentir que la proximité de cet homme stimule les synapses de mon plaisir. Mon corps veut réagir.

Chapitre 7 :
" - Tu as bien entendu. Nous ne rentrons pas. Ni toit ni moi.
Je sens que ma bouche devient sèche et que mon cœur se met à cogner.
- Qu'et-ce que tu racontes ?
Je déglutis, mais il n'y a pas de salive. Ma gorge est râpeuse et j'ai du mal à parler.
- Jack, explique-moi.
- Je suis désolé.
..."

Le temps est mauvais et les conditions météorologiques sont dangereuses. Je ne peux pas nettoyer la route comme par enchantement juste pour vous conduire à l'aéroport ou garantir que votre avion décollera une fois que vous y serez. Désolé, mais c'est comme ça. Même vous ne pouvez pas acheter le beau temps.