S’il arrive qu’on trouve quelque chose de dégoûtant dans les viandes, comme quelque cheveu, du charbon [du brûlé] ou quelque autre chose, il ne faut pas la montrer aux autres ; mais on doit l’ôter si adroitement que personne ne s’en aperçoive.
Lorsque l’assiette est sale, on doit bien se garder de la ratisser avec la cuillère ou la fourchette pour la rendre nette, encore bien plus de nettoyer avec ses doigts son assiette ou le fond de quelque plat, cela est très vilain.
Il est malhonnête de se servir de sa serviette pour s’essuyer le visage ; il l’est encore bien plus de s’en frotter les dents – et ce serait une faute des plus grossières contre la civilité, de s’en servir pour se moucher.
Lorsqu’on est assis à table, la bienséance veut qu’on se tienne droit sur son siège et qu’on prenne garde de ne se pas coucher sur la table […]. Surtout, il ne faut jamais poser ses coudes sur la table.
Il est, par exemple, de la bienséance de ne pas se pencher trop sur son assiette lorsqu’on mange ; il faut toujours joindre les lèvres en mangeant, pour ne pas laper comme les pourceaux.