La vie de Théodore était comme ces mezzanines, serrées entre deux niveaux : comme si l’ascenseur qui menait à l’âge adulte était resté bloqué entre deux étages. Et Théo demeurait coincé à l’intérieur. Il ne pouvait même pas regagner le couloir de l’enfance, les portes refusaient de s’ouvrir. Alors il imaginait ce qu’il y avait derrière. Il se rappelait des souvenirs et en créait de nouveaux.