Tu n'as pas le temps de voir la vidéo intégrale de l'update lecture? Voici donc les livres que je présente de manière "séquencée". Ici, on revient sur mon avis sur le matin en avait décidé autrement, de Salomé Vienne... et je n'ai que 3 mots à te dire pour résumer :
COUP DE COEUR!!!!!
Plus de vidéos : http://goo.gl/hCnYmr . Déroulez pour plus d'infos :)
? Site de l'éditeur : http://www.labelnaos.fr/
Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2016/11/le-matin-en-avait-decide-autrement-de.html
Celui de Kore : http://labibliodekoko.blogspot.fr/2016/11/le-matin-en-avait-decide-autrement-de.html
Celui de Gilwen : http://livrementvotre.blogspot.fr/2016/11/le-matin-en-avait-decide-autrement-de.html
Celui de Ma Vision du LIvre : https://mavisiondulivre2.wordpress.com/2016/10/20/le-matin-en-avait-decide-autrement-de-salome-vienne/
_
? Me contacter
SITE : http://www.leblogdeptitelfe.fr/
FACEBOOK : http://goo.gl/huya0v
TWITTER: https://twitter.com/Ptitelfe1982 - @ptitelfe1982
INSTAGRAM: https://instagram.com/leblogdeptitelfe
MAIL: contact@leblogdeptitelfe.fr
Je tourne avec un Canon 70D
La musique d'intro est Legacy Studer - crédité par Universal UPPM
Merci d'avoir regardé cette vidéo !
Aimez, partagez, ou abonnez vous ;) ca fait toujours plaisir !
A bientôt!
Hélène
+ Lire la suite
Les étoiles pouvaient bien continuer à faire semblant d'être si loin, ça n'avait pas d'importance pour ceux qui savaient rêver.
La vie de Théodore était comme ces mezzanines, serrées entre deux niveaux : comme si l’ascenseur qui menait à l’âge adulte était resté bloqué entre deux étages. Et Théo demeurait coincé à l’intérieur. Il ne pouvait même pas regagner le couloir de l’enfance, les portes refusaient de s’ouvrir. Alors il imaginait ce qu’il y avait derrière. Il se rappelait des souvenirs et en créait de nouveaux.
S’il avait fallu découper ma rencontre avec Théo et ne garder que le plus beau, j’aurais découpé les matins. J’aurais fait une farandole de matins, de rêves éparpillés, d’histoires à découvrir dans son cahier et de regards qui brillent.
Bien sûr que si, il faisait des efforts pour sa mère, personne ne le voyait, personne ne voudrait même l’admettre. La preuve : il mettait encore un pied devant l’autre chaque matin alors qu’il aurait simplement voulu fermer les yeux. Fermer les yeux. Il avait les maux de son âge, les révoltes de son époque, les envies futiles d’aujourd’hui pour vaincre hier sans penser à demain.
Il avait l'impression de cohabiter avec lui-même comme on vivrait avec un étranger. Il contemplait sa vie et tentait de gratter la couche de saleté qui recouvrait la beauté.
Il prit alors conscience que la littérature, plus qu'un cri de l'âme, était un chuchotement de l'humanité.
Je vais finir par t'abîmer à force de penser à toi.