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Citation de Ziliz


Ziliz
26 novembre 2016
- [...] Mais il faut que tu prennes la poupée, papy !
A contrecoeur, [le commissaire] Holger Munch attrapa la poupée en s'efforçant de ne pas se laisser déconcentrer par les messages qui ne cessaient d'arriver sur son portable. Il avait décidé de passer la journée avec sa petite-fille [6 ans] et ne commettrait pas la même erreur qu'avec sa fille : il serait là pour elle et pour elle seule, le monde pouvait attendre.
- Mais dis quelque chose, papy, à la fin ! s'impatientait Marion, qui faisait marcher sa poupée en équilibre entre les restes de pizza.
- Qu'est-ce qu'il faut que je dise ?
- Rhôô ! Mais j'en sais rien, moi ! C'est à toi de décider. Tu sais pas jouer à la poupée ?
- Bonjour ! fit Holger avec une autre voix, en priant intérieurement pour que ses voisins de table ne l'entendent pas.
- Tiens... Salut, Jackson ! répondit Marion avec sa voix de poupée.
- Tu veux venir avec moi au cinéma ?
- Oui, pourquoi pas... On va aller voir quoi ?
- 'Fifi Brindacier', dit Holger Munch.
- Pff ! soupira Frankie [Marion]. C'est pour les gamins, ce film. Et je te signale, papy, que tu n'as pas pris la même voix que tout à l'heure.
- Désolé, ma chérie...
Il caressa les cheveux de sa petite-fille.
- T'inquiète, c'est pas grave. C'est normal, tu es vieux. Tu ne comprends plus rien à ce que font les adolescents d'aujourd'hui, toi.
(p. 156-157)
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