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Citations de Sandrine Destombes (198)


« Parce qu’honnêtement, comment on rattache une histoire d’amour à des lacérations, des amputations, des coups de couteau, et j’en passe ?
- Par la physionomie des victimes, répondit Lazlo ».
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 - Bien sûr. Je n’ai pas besoin de lire mes notes pour vous dire que le corps n’était pas beau à voir. On lui a retiré la peau du visage ainsi que tous ses organes de reproduction. Le reste n’était que fractures et contusions.
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L'homme est un sujet complexe, Max. Il essaie généralement de faire au mieux, avec les armes qu'il a, mais parfois il se perd en chemin.
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Et moi, je l'aimais trop pour la voir souffrir. Alors je l'ai laissée me chasser de sa vie.
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- J'ai la désagréable sensation que je m'apprête à ouvrir une boîte de Pandore, sinon, ça va.
- Souviens-toi qu'au fond de cette boîte est resté l'espoir ! C'est ce qui nous rend encore un peu humains.
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Ce n'était pourtant pas compliqué de répondre non. Un bon non factuel qui faisait gagner du temps à tout le monde.
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— Tu sais bien que tu les impressionnes. Tu es une femme indépendante, qui est passée au grade de commissaire alors que tu n’avais pas trente-cinq ans. Tu côtoies des criminels de tous genres et tu évolues dans un monde d’hommes. Comment penses-tu qu’ils puissent se démarquer ?
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— Pour tout te dire, dit Max revenant au sujet qui les préoccupait, je suis un peu larguée sur cette enquête. Comment un homme peut-il tuer impunément une femme, dans un appartement bourgeois du seizième arrondissement, sans être vu ni entendu de qui que ce soit ? Elle a bien dû crier de toutes ses forces vu le nombre de coups dont elle a été rouée et la terreur qui était inscrite dans ses yeux. Qui plus est, cela a dû durer un sacré bout de temps.
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Enzo. Un sage. Voilà ce qui pourrait le résumer. Ce genre d’homme qui sait toujours trouver les bons mots mais qui sait également se taire lorsque c’est une oreille dont vous avez besoin. Un de ces personnages qui vous guident dans la vie sans jamais rien demander en retour.
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Depuis que Max avait réussi le concours interne pour devenir commissaire de police, une pression palpable s’était installée sur ses épaules. Finie la rigolade ! Tous les yeux étaient braqués sur elle mais avant tout, tout le monde attendait son avis pour bouger le petit doigt. Quel que soit le sujet. Même un pot de départ ne pouvait plus être organisé sans son aval.
Il y en avait justement un ce soir. Son ancien instructeur allait enfin pouvoir retrouver sa petite bicoque en Italie. Lorsque Enzo parlait de son paradis, on ne pouvait que l’envier. Voilà un homme qui avait bien mérité sa retraite. Trente-cinq ans de bons et loyaux services sans jamais se plaindre. Pas comme Max qui était réputée pour pester du matin jusqu’au soir. Une fille, quoi ! Mais Enzo, lui, savait la prendre dans le sens du poil, poil qu’il faudrait qu’elle aille faire épiler, d’ailleurs. Note pour plus tard.
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— Alors, qu’est-ce que ça a donné ?
— Rien de plus pour l’instant. Mais ne désespérez pas. Je vous ai déjà expliqué que cela pouvait prendre du temps. Les voies du cerveau peuvent paraître impénétrables, mais ce n’est pas le cas !
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Lorsqu'elle vit débarquer son chef dans les couloirs, elle sut immédiatement que ce n'était pas bon signe. Il ne loupait son golf qu'en cas de problème majeur et à voir sa tête ,on était en plein dedans.
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Comment vous sentez-vous Max ?
- J'ai peur !
- Détendez-vous, vous ne risquez rien. Quel âge avez-vous, Max ?
- J'ai 8 ans.
- Que faites-vous ?
- je n'ai pas le droit de le dire.
- Et où êtes vous en ce moment ?
- Je ne sais pas. je suis à l'étroit...Il fait noir...Je ne veux pas respirer...
- Pourquoi ne voulez-vous pas respirer ?
- Je ne sais pas. Mais ça me fait mal. J'ai peur. J'ai envie de crier mais je ne peux pas...
- Pourquoi vous ne pouvez pas ?
- Parce qu'il m'entendra.
- Qui vous entendra ?
- Lui...
- Qui appelez-vous "lui" ?
- Celui qui vient de faire du mal à ma maman.
- Comment savez-vous qu'il lui a fait du mal ?
- Parce qu'elle m'a dit de me cacher...ensuite elle a crié très fort...
- Avez-vous vu celui qui lui a fait du mal ?
- ...
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L'avis de recherche était établi au nom d'Arnaud Belli. L'enfant avait onze ans quand il avait disparu à la sortie de son école, la veille des vacances de Noël. Il habitait à Milhaud, un village à peine plus grand que Piolenc et situé dans l'agglomération de Nîmes. L'histoire de ce garçon n'avait malheureusement pas assez attendri la France pour qu'on le recherche avec le même acharnement. Etait-ce parce qu'il venait d'être placé dans sa quatrième famille d'accueil depuis la mort de ses parents survenue deux ans plus tôt, ou parce qu'il était déjà connu des services de la gendarmerie pour de menus larcins ? Le fait est que la théorie de la fugue avait très vite été avancée et que personne ne s'était plus vraiment soucié d'Arnaud Belli jusqu'à aujourd'hui.
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Les quelques mètres qu’elle franchit pour se retrouver face à son interlocuteur lui permirent de se faire une idée de la personne qui s’apprêtait à l’interroger. L’homme était petit et sec, les cheveux en brosse et l’allure militaire. Il portait une cravate dont le nœud était si serré que Max croyait distinguer le flux sanguin de son aorte. « Je sens qu’on va bien se marrer, toi et moi… se dit-elle pour se détendre. T’as pas l’air le dernier pour la déconne !  
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— À vous entendre, y a un truc qui cloche chez moi ! dit Max prête à mordre.
— S’il n’y en avait qu’un, sourit Favre, je serais peinard ! Mais j’imagine que c’est le prix à payer pour vous garder dans mon équipe. Chacun sa croix. La mienne est de ne pas pouvoir me passer de vous ! 
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- En gros, vous êtes en train de me dire que notre curé était un queutard qui cherchait à prendre la tête d'un mouvement catholique radical, c'est bien ça ?
- Je ne pensais pas l'écrire tel quel dans mon rapport, mais en gros, oui, c'est ça.
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Max n'arrêtait pas de repousser son rendez-vous chez l'ophtalmologiste. Elle savait pertinemment que sa vue avait baissé mais elle refusait l'idée de devoir porter des lunettes. Max se souvenait de sa tante qui était toujours à la recherche de sa paire de loupes et avait fini par les accrocher à une chaine autour de son cou. Elle ne s'estimait pas prête à passer cette étape. Comme si le simple fait d'accepter ce changement la faisait basculer obligatoirement dans un autre monde, celui des personnes responsables et expérimentées. Autant dire, le monde des vieux.
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L’empathie du capitaine allait bien au-delà de ce que le commun des mortels pouvait endurer. Max y voyait une force qu’elle était loin de maîtriser.
C’est pourquoi elle avait été surprise qu’il l’intègre aussi facilement dans son monde lorsqu’ils avaient mené une enquête conjointement, plusieurs mois auparavant. Brémont l’avait traitée comme son égal, lui dispensant parfois quelques conseils sans jamais être condescendant. Il se fiait à son instinct et Max espérait qu’il en serait de même aujourd’hui. 
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Max avait compris en travaillant à ses côtés que profileur n’était pas un métier à proprement parler. C’était avant tout un état d’esprit. Une capacité à s’abstraire des normes de la pensée. Le capitaine Antoine Brémont était en mesure, le temps d’une enquête, d’oublier les remparts de la société, ses codes de conduite et sa morale. Il éludait toute notion de bien ou de mal pour se substituer aux âmes déviantes qu’il devait appréhender. L’empathie du capitaine allait bien au-delà de ce que le commun des mortels pouvait endurer. Max y voyait une force qu’elle était loin de maîtriser.
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