Comment aimer quand on a été mal aimé ?
Je me fais l’effet d’un hamster qui n’a de cesse de courir dans sa roue, avancer coute que coute,
quitte à se brûler les pattes.
Aimer c’est souffrir et avoir mal. Sinon ça n’a pas de saveur.
J'ai toujours vécu dans le tourbillon de la vie, le boulot, les devoirs, les repas, les courses, le ménage... à ne prendre que très peu de temps pour souffler. À toujours être dans le "faire" et jamais dans le "ressentir". C'est pratique de ne pas se poser, on ne prend pas le temps de savoir comment on va, comment on se sent.
Nous avons le verbe haut, les racines italiennes ne savent mentir. La voix qui porte et un débit bien rythmé, les femmes en tête. Nous n'avons absolument pas peur de sauter du coq à l'âne, sans prévenir, ce qui peut être déroutant. D'aucun diront que nous jacassons. Je crois simplement que nous avons plaisir à échanger.
Je veux arrêter de chercher chez l'autre cette pièce manquante, et tâcher de la trouver en moi.
... ces fameux petits pas, les uns après les autres, ces petites graines semées, mènent bien toujours à quelque chose. Il faut simplement être patient.
Apprendre à marcher, conduire, changer de travail, tomber amoureux, il y a toujours un risque de se planter, mais c'est le voyage de la vie.
Tout allait bien dans ma vie, rien ne me manquait avant lui.