10 septembre, minuit
Je n'arrive pas à dormir. C'est à cause de la lettre du tribunal. J'ai fini par l'apprendre par cœur. Y a un truc qui cloche.
Et F. là-dedans ?... Rien. Elle s'en tire à bon compte. Elle a joué les mères éplorées et tout le monde est tombé dans le panneau.
C'est de ma faute, j'aurai dû parler. Mais si j'avais dit, au procès, que ma mère savait tout depuis le début, on m'aurait placée dans un foyer ou une famille d'accueil.
Et forcément, on m'aurait séparée de Maggy. [son cheval]
JE NE VEUX PAS QU'ON ME SÉPARE DE MAGGY.