Ce que je perçois grâce à mon don me submerge et devient une véritable torture. Je vacille pendant ma course, ébranlée par le nombre d’ondes qui se réveillent soudain. Il doit y avoir plus d’une dizaine de téléphones portables et autant de radios. Je réprime l’envie de me rouler en boule et de me prendre la tête entre les mains pour y trouver un semblant de soulagement face au marteau-piqueur qui me vrille maintenant le cerveau. Mais je dois être forte. La douleur sous mon crâne gagne encore en intensité et les larmes me montent aux yeux.