« Douce Ailsa, ton destin va se jouer dans les heures qui viennent. Ton rôle sera déterminant pour la paix de ton peuple. Malgré l’adversité, tu ne devras pas tourner le dos à ton devoir. Tu devras affronter bien des épreuves avant de trouver le bonheur, mais elles seront nécessaires à l’équilibre de ta vie future… »
La fille du laird écarquilla les yeux, stupéfaite. Une prophétie ?! Était-elle en train de rêver ou venait-elle véritablement de s’entendre prédire sa destinée ? Elle se frotta les paupières tandis que l’être irréel poursuivait avec douceur :
« La puissance de ton amour saura guérir un cœur trop longtemps meurtri. C’est la Providence, et non les hommes, qui t’a choisie pour demeurer à ses côtés, sois-en digne. »
Sans qu’Ailsa pût les retenir, des torrents de larmes se mirent à ruisseler sur son visage. Elle venait de comprendre que la prophétie de la bean sith sonnait définitivement le glas de son enfance. Elle devrait aujourd’hui laisser derrière elle la douceur de l’insouciance.
C’est alors seulement qu’elle parvint à prononcer par-dessus ses sanglots, ses premières paroles :
– Pourquoi moi ?
« Seul un cœur pur et sans malice pourra le mener sur le chemin de la guérison. Tu seras son guide hors des méandres de la noirceur qui jalonne son existence. Sois sa lumière… et son espérance, mon enfant. »
A mes yeux, l’amour est comparable à l’alchimie recherchée dans la pierre philosophale. Tout d’abord, ce son deux corps qui s’accordent parfaitement. Ensuite, deux esprits qui voguent dans la même direction. Enfin, deux âmes qui se complètent et qui étaient destinées à se retrouver. Elles s’entremêlent pour devenir un bien précieux...
Nom d'un cul d'highlander !