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4.38/5 (sur 404 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1987
Biographie :

"Née à Paris en 1987, j’écris depuis presque aussi longtemps que je sais tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, ébauches de romans. C’est également dans l’enfance que j’acquiers ma passion pour l’Histoire (que je dois à deux professeurs extraordinaires), pour la photographie (que je tiens de mon père), pour la littérature (encore des profs extraordinaires) et pour les voyages, les contrées reculées, la géographie (fruit de six années d’expatriation entre mes 8 et 14 ans).
Je vis à Bordeaux avec mon compagnon et conjugue, entre deux scénarios, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat."

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Bibliographie de Aurélie Depraz   (21)Voir plus

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Ian lui-même était convaincu de la nécessité d’apaiser les tensions entre les deux royaumes – ou plutôt, de ne pas en créer de nouvelles. Non pas qu’il fût pressé de prendre femme – il avait déjà bien assez à faire avec la gestion, la défense et l’administration du domaine et de ses îles, l’activité de ses ports, le commerce du sel et du saumon, l’exploitation de ses forêts, les productions de bière et d’hydromel, les représailles contre les raids des clans voisins, les… bref. Et une maîtresse de temps en temps lui suffisait. Mais la refuser, c’était prendre le risque d’écorcher la susceptibilité du vieux monarque anglais, de discréditer la nouvelle dynastie écossaise à peine montée sur le trône pour succéder aux Bruce, de mettre en péril enfin l’indépendance d’Alba tout juste acquise en relançant maladroitement les hostilités, pour de vagues questions de ressentiment, de haines séculaires et d’orgueil personnel.
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Un instant, haletant, il la dévisagea. Ses lèvres étaient gonflées, ses pupilles dilatées, son souffle court, les pointes de ses seins dressées sous sa robe encore humide. Elle avait envie de lui, nul doute possible. Mais elle était vierge aucun doute possible là non plus : les réactions candides de son jeune corps en émoi parlaient d'elles-mêmes.
La plupart des siens avait été massacrés quelques jours plus tôt. Et elle est épuisée.
Sven prit le parti de tempérer ses ardeurs quelques jours encore. Après tout, mise à part l'intensité croissante de ses instincts virils, rien ne le pressait. S'il savait se montrer patient - quoique cela lui coûta fort d'attendre - elle finira par se donner d'elle-même à lui pleinement et complètement. Sa victoire et son plaisir n'en seraient que meilleurs. Il la pris dans ses bras, la souleva, se redressa et prit la direction du village.
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Elle était seule avec l’eau, avec le feu, seule avec elle-même. Plus rien ne comptait. Plus rien n’existait. Seules les langoureuses sensations de l’eau chaude sur son ventre, dans le creux de son dos, autour de ses cuisses. Le froid mordant qui, par contraste, saisissait ses genoux, ses mollets, ses chevilles, lorsqu’elle sortait un pied de l’eau pour l’appuyer sur l’extrémité de la cuve et jouer avec les contrastes de température. Juste pour le plaisir de replonger ensuite sa jambe dans la chaleur de l’eau et d’en sentir les effets plus apaisants encore.
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La tradition voulait que les noces ducales en Aquitaine durassent un mois entier. Mais Suger s'inquiétait. A leur départ de Paris, le roi était au plus mal. Il ne cessait de presser Aliénor de prendre la route pour Poitiers. Après avoir plusieurs jours durant refusé d'écourter les festivités prévues, elle avait fini par céder devant l'insistance de son mari, qui avait adjoint sa voix à celle du vieil abbé.
Le 1er août, l'ost de Louis VI, renforcé de plusieurs barons aquitains et de la suite d'Aliénor, quittait Bordeaux pour la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers en vue du couronnement ducale du jeune couple princier. [...]
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On dit de leurs bateaux qu’ils écument aussi bien les fleuves que les lacs et la haute mer. Qu’ils peuvent naviguer par vent contraire. Qu’ils glissent sur les vagues au lieu de les heurter. Qu’ils ne se perdent jamais. De leurs épées, on sait que le Vilain les a rendues plus solides, plus acérées et plus tranchantes que les nôtres. Que jamais elles ne se cassent, jamais elles ne se coincent. Qu’elles pénètrent dans les hauberts et s’extraient sans peine du bouclier de l’adversaire. Qu’enfin, elles confèrent aux grands chefs qui les portent une meilleure force de frappe et une plus grande mobilité.
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Son cœur, son âme, sa vie et son destin étaient ici, à Shining Springs. Parce que c’était là qu’était Luke. Parce que c’était là qu’elle avait grandi. Parce que c’était là, et nulle part ailleurs, qu’elle se sentait la plus vivante, la plus entière. Dans ces grands espaces où l’on ne pouvait se cacher de soi-même, où l’on était contraint de se regarder en face, de chercher au fond de soi sa vérité profonde, ces grands espaces qui vous renvoyaient vos mensonges, vos leurres, vos peurs et vos chagrins à la face comme autant de miroirs sans secrets et sans indulgence.
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- Arrêtez de gigoter. Nous n'avons tué personne.
Furibonde, elle se retourna à demi sur la selle... et se troubla de le trouver si proche de son visage.
- Vous avez bien tué mes gardes !
- Mais non.
- Mais... si !
Il leva les yeux au ciel, se demandant probablement comment la faire taire.
- Amoché, seulement.
- Je ne vous crois pas !
- Et ça m'est strictement égal. Maintenant, taisez-vous ou je vous coupe la langue !
- Vous n'oseriez pas, rétorqua-t-elle d'un air suffisant, avant de lui tourner à nouveau le dos.
Interloqué, Liam fixa un instant l'arrière de son crâne en silence. Comment osait-elle... ? À côté d'eux, Daidh pouffa. Liam lui jeta un regard noir et l'autre le nargua d'une petite moue éloquente. Il serait parfaitement incapable de faire montre d'une telle cruauté, Daidh le savait, mais comment diable cette satanée bonne femme pouvait-elle bien s'en douter, elle aussi ?
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Et puis, sur un plan plus personnel, il fallait avouer qu’il n’était pas non plus pressé de se présenter comme un homme (enfin) marié. Sa fierté allait en pâtir. Il allait perdre toute cohérence au regard de ses innombrables refus passés. Et cette peur de voir sa liberté bridée par les liens du mariage lui déplaisait tout à fait, même s’il était hors de question qu’il laissât le moindre pouvoir de décision sur sa vie à une femme. Même l’expression « liens du mariage » était un mauvais présage. Liens. Il lui fallait vraiment repousser, autant qu’il le pourrait, la célébration de cette union. Pour autant, il était hors de question qu’il attende d’être officiellement l’époux de cette femme pour la faire sienne ! En tout état de cause, il n’aurait pas à attendre jusque-là. Il la voulait et il la conquerrait.
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Aalissia ouvrit de grands yeux. Ces hommes, en plus de leur réputation de farouche combattants et d'excellents navigateurs, s'avéraient être des bâtisseurs rapides, efficaces et expérimentés ainsi que d'habiles gestionnaires. En seulement 4 jours, ils avaient érigé un fort circulaire, protégé de hautes palissades et d'une forêt d'ouvrages défensifs, établi un immense campement et prévu le ravitaillement de toute leur armée - au détriment de la population locale, bien sûr. Sous ses yeux s'élevaient les plus hauts murs du fortin, qui semblaient avoir surgi de terre comme par magie. De la haute rangée de pieux taillés en pointe, plusieurs volutes de fumée noire émergeaient, ainsi que les toits de chaume, incurvés, en coque, d'un long bâtiment rectangulaire.
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Qui a dit que les femmes ne sauraient être de grandes dirigeantes ? A ce que j’ai entendu dire, elle n’a pas manqué d’acquérir de sérieuses aptitudes en matière de gouvernance aux côtés de son premier mari puis, à la mort de celui-ci, aux côtés de son père, en Normandie.
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