Sarah V.

Il fut un temps, oui il y a bien longtemps, j’étais quelqu’un de bien, enfin je crois, la mémoire me fait défaut aujourd’hui.

Je passais inaperçu dans la rue. J’étais Monsieur tout le monde.

J’avais une famille, une maison, un métier, un compte en banque.



Puis un jour c’est la rupture sociale. Les échecs et les erreurs s’accumulent, les rêves s’écroulent et commence la descente aux enfers. Depuis, je suis un sans-abri. La rue est mon foyer, elle m’appartient. Le froid, la faim et la honte sont mes compagnons de misère. J’ai pour seul bagage ma solitude et mes désillusions.

Je ne suis plus que l’ombre de moi-même, celui que l’on montre du doigt, que l’on accuse, ou pire, que l’on ignore. J’en ai oublié mon nom, pourtant j’étais quelqu’un de bien. Si seulement je pouvais avoir un peu de chaleur pour réchauffer mes pauvres pieds.

Les jours défilent et se ressemblent. Parfois, pour soulager mon cœur et m’alléger l’esprit, j’abandonne mes souvenirs au détour d’un chemin, je suis si fatigué. Je marche seul, libre, mais sans but. Chaque pas m’éloigne un peu plus de mon passé. Je balade ma carcasse dans les jardins de l’envie où je regarde les enfants jouer, les amoureux sur les bancs publics, les passants sans souci, et la vie s’écoule ainsi entre l’oubli et l’ennui.



Et puis un jour je croise le sourire d’une petite fille,

Le sourire de l’innocence qui réchauffe le cœur,

Le sourire d’une vie.



Cette tranche de survie est un petit bijou dans son écrin. La plume de Sarah V est magnifiquement accompagnée par le crayon gris légèrement aquarellé de Claude K. Le ton est juste. Les couleurs douces et pastelles apportent une jolie touche de poésie à l’histoire malgré la tristesse du sujet. Un Bonhomme attachant et une mise en scène émouvante qui nous rappellent, que même si la misère est moins pénible au soleil, la vie est fragile et peut basculer à tout moment.



Un album jeunesse plus que réussi !



Bonhomme … Juste quelqu’un de bien …






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Qui est Bonhomme ? Même lui ne le sait plus quand on lui demande son nom, mais une fillette trouve qu'il ressemble à un Nounours, alors ......



On suit les déambulations de cet homme dans la ville, son quotidien, noir, gris, le froid qui règne et sa quête d'un repas.... Les dessins au crayon transmettent la grisaille de l'existence de cet homme, dans la ville à la recherche de chaleur, d'un repas.

Touchant, émouvant mais tristement réel, j'ai bien aimé même si le sujet est difficile mais présente une bonne approche pour un enfant à partir de 7 / 8 ans. Lorsque j'ai pris les pages du livre et que je les ai fais défiler on a l'impession d'un kaléidoscope, comme si le livre s'animait....






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Une petite oursonne nous confie l'amour réciproque qui l'unit à son papa. Il faut dire qu'ils passent de bons moments ensemble. Il lui a appris à faire du vélo, ils sont allés camper tous les deux dans la forêt et, tous les jours, il l'accompagne à l'école. C'est d'ailleurs sous ses yeux qu'elle fait la connaissance de Simon, un nouvel élève de sa classe, et lui aussi, elle l'aime beaucoup...

Mon avis : Ce petit album carré (17 X 17 cm) est sans doute trop petit pour contenir toute la tendresse que l'auteure et l'illustrateur ont voulu y mettre ; dès la première de couverture, la complicité et l'affection qui unissent l'oursonne et son papa ours nous sautent aux yeux. Rien d'étonnant à cela, me direz-vous, cet ouvrage a été écrit par une jeune femme, Sarah V. et illustré par Stibane... qui n'est autre que son papa. Quel beau cadeau ils se sont fait mutuellement, ce livre fait sûrement encore partie de leurs préférés au jour d'aujourd'hui - il a été édité en 2003 - ! Il y a peu de texte, une petite phrase par page seulement, très simple à comprendre par l'enfant dès deux ans. Les illustrations nous offrent des ours très expressifs, plein de mimiques, et donnent une dimension humoristique à l'histoire : juste pour exemple, si l'oursonne dit fièrement que c'est son papa qui lui a appris à faire du vélo, Stibane la dessine en pleurs au pied d'un arbre, son vélo cassé à côté d'elle... Quand elle raconte qu'ils ont dormi sous la tente et qu'ils n'ont même pas eu peur, il la dessine sereine contre son papa mais vous verriez la tête de ce pauvre papa ours ! Et à l'arrivée de Simon, nous ne pouvons que sourire en regardant papa ours parce qu'on a vraiment l'impression d'entendre ce qu'il pense... et de reconnaître... un papa humain... Messieurs, si ce soir c'est à vous d'assumer l'histoire de l'heure du coucher, n'hésitez surtout pas, optez pour cet album, je vous promets un moment de douce complicité avec votre enfant...

Public : à partir de deux - trois ans, même si cet album n'est pas tout carton et devrait plaire jusqu'à l'acquisition de la lecture autonome.

Papa ours et sa fille sont très complices. Ils se promènent ensemble et racontent des histoires. Tous les jours, Papa accompagne sa fille à l’école. C’est chouette, l’école. « Mais juste avant d’aller dans les rangs, je cours lui faire un gros bisou, parce qu’une journée sans lui, c’est long. » À l’école, il y a Simon, un nouveau. Et Papa, compréhensif, laisse sa petite fille jouer avec son nouvel ami.



Adorable histoire sur l’affection unique unit père et fille. J’ai la chance d’avoir un papa génial que j’aime beaucoup. Les ours de cette histoire, ronds et tous bruns, sont charmants, de vraies peluches !

Bonhomme vit dans la rue, quand les uns vont à l'école, lui s'éveille, cherche à manger, regarde les gens s'activer et se souvient de lui, avant aussi avait un métier....

Pour enfants dès 5 ans. J'ai craqué devant les dessins.

... Bonhomme est attachant, il ne connaît plus son nom, il ne sait que répondre quand on lui pose la question, ce qui le laisse assez dans l'embarras. On le suit avec attachement, le lecteur a envie de l'aider, de lui tendre la main pour l'écouter et le soutenir dans cette vie qui est loin d'être rose. Les dessins sont simples, brutes, je suis tombée sous le charme de ces coups de crayon, aux couleurs sombres. La thématique de la pauvreté est osée pour un album qui est destiné aux plus jeunes, dès 5 ans, et également très important à l'heure actuelle. Je ne peux donc que souligner le talent de cet ouvrage et le recommander à un large public ! Découvrez l'histoire de Bonhomme qui va vous ensorceler par sa simplicité et toucher votre cœur par sa gentillesse.
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Jolie et tendre histoire de complicité et d'amour entre une petite oursonne et son papa.

Douceur et beauté des illustrations ; Intelligence et humanité des textes ; un petit chef d'oeuvre d'album !

Bonhomme vit dans la rue, protégé par des guenilles et quelques cartons. Il ne sait plus trop qui il est, et essaie de survivre tout simplement.



A travers le regard d'un jeune enfant, le livre aborde un sujet sensible tout en délicatesse. Comment parler de la détresse des gens qui vivent dans la rue dans le plus grand dénuement et surtout dans l’indifférence générale ? Les auteurs nous offrent là un album citoyen de toute beauté, des illustrations majestueuses (elles m’ont rappelé parfois celles de Gabrielle Vincent), indispensables pour ouvrir les yeux sur notre monde et le comprendre avec tous ses maux.


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Bouleversant de vérité autant dans l'illustration que dans le tecte .

Découvrez le quotidien des SDF : froid, difficile, solitaire ...

Mais découvrez aussi l'espoir et la joie que peuvent apporter dans leu vie que sont des petits gestes, parfois anodins ou plus important.

Peu^-être que vous aussi vous changerez de regard !

Un album tout en douceur pour évoquer un thème peu présent dans la littérature jeunesse : les sans-abris. Une écriture fluide, simple et efficace magnifiquement mise en images par l’illustratrice. L’auteur n’en fait pas trop, le ton est juste pour aborder cette thématique difficile et triste auprès du jeune public.

Un album touchant et sobre. Une vraie réussite.

Un album sensible pour éveiller aux réalités.
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