Lorsque l'on n'abuse pas du sucre, le corps atteint un point d'équilibre qu'on nomme« homéostasie». On identifie son poids idéal. Les envies se font plus rares. Nous mangeons à satiété et finissons par nous désintéresser de la nourriture. Nous brOlons les calories. Et lorsque nous avons besoin de refaire nos forces, les hormones interviennent en envoyant au cerveau le message de la faim. Ce que je décris là n'a rien à voir avec une vision utopique du métabolisme humain. C'est le processus que notre organisme met naturellement en place.
LES GRAISSES NE FONT PAS GROSSIR. Consommer des graisses est-il mauvais? La réponse est non. L'AFFIRMATION « LES GRAISSES FONT GROSSIR ET SONT MAUVAISES POUR LA SANTÉ » EST FAUSSE. Nous entendons depuis l'enfance que les graisses sont à l'origine de maladies cardiovasculaires et de problèmes de cholestérol. Cette approche émane sans doute d'Une étude menée dans les années 1950-1960 par Ancel Keys dans 22 pays. Les maladies coronariennes étant alors en forte augmentation aux ~:tats Unis, la communauté scientifique avait entrepris d'étudier · 11nfluence de certains facteurs de risque. L'étude menée par Keys conclut que les populations qui consommaient des graisses saturées (graisses animales et noix de coco) en quantités importantes présentaient un taux de maladies coronariennes et des problèmes de cholestérol plus élevés qu'ailleurs. VOUS VOULIEZ UNE EXPLICATION? LA VOILÀ! C'est ainsi qu'a débuté la campagne de dénigrement des graisses saturées. De là est née l1ndustrie des produits allégés. On nous a appris à consommer de la margarine plutôt que du beurre et à utiliser des huiles d'origine végétale comme les huiles de colza, de mais et de soja. Mais la science avait fait fausse route. ont pris conscience de la situation, faisant évoluer les recommandations. Les acteurs du monde de la nutrition viennent de comprendre que le coupable est en réalité le sucre. Mais pendant tout ce temps, l1ndustrie agroalimentaire a allégé ses produits en graisse avec du sirop de mai's à haute teneur en fructose (sirop de glucose-fructose), au fort pouvoir sucrant
Il est plus facile de faire une chose tous les jours, sans exception, que de la faire "presque tous les jours". Quand on dit, "je vais marcher quatre jours par semaine", on se demande quels jours on va le faire et on se réveille en se demandant si on peut sauter le mardi.
Tout à fait exact. Cela nous prépare à une surcharge de décisions à prendre. Alors on se dérobe. Et on ne fait pas l'exercice, et on a un lit défait pendant des semaines.
Cette astuce active le circuit de la récompense. Jour après jour.
Apprendre à lâcher prise est vraiment difficile quand on a été anxieux toute sa vie. Il faut donc apprendre à mettre un peu de pagaille dans sa vie.
La vie finit toujours par l'emporter et boum ! notre tas de bois savamment disposé explose sous la force du courant. Nos affaires volent dans tous les sens. C'est la catastrophe.
Et puis la rivière se remet à couler comme elle n'aurait jamais dû cesser de le faire, si nous n'avions pas décidé d'intervenir.
Quand on comprend qu'il n'existe pas de mode d'emploi, une opportunité se présente soudain. Si personne ne sait ce qu'il est en train de faire, s'il n'y a aucune bonne façon de vivre sa vie, alors on doit pouvoir choisir la sienne, non ?
Peu à peu, les nouvelles pensées s'assemblent et finissent par créer une habitude qui est plus forte que l'ancienne. On construit des habitudes qui déclenchent le circuit de la récompense plutôt que le système d'alarme lié aux menaces.
La marche me permet de prendre conscience de la valeur de l'ouverture à la souffrance, plutôt que de la résistance. À l'instar de l'anxiété. L'une comme l'autre me font puiser dans ma vie intérieure et me rapprocher de moi-même.
Avoir plus de choix est censé nous apporter plus de liberté (c'est ce que dit le capitalisme). Pourtant, nous sommes plus heureux quand nous sommes limités. En fait, ne pas avoir le choix est la plus grande des libertés.
J'essaie de réduire les décisions à l'essentiel. Je ne veux pas avoir de décisions à prendre sur ce que je mange ou porte. Parce que j'ai trop de décisions à prendre par ailleurs.