Sawyer Bennett

Je sais qu’il sera tout aussi courtois dans quelques instants, mais il sera surpris de constater que ce n’est pas nécessaire.

Je suis un peu surprise de me voir aussi bien jouer le rôle de la séductrice à l’aise dans son corps et dans sa tête.

But no one - and I repeat no one - plays with my lady balls. That just won't do.

Actually, man, if it's real love... it's supposed to be hard, in my opinion. That's because you feel deeper. Things are more important. The risks are greater and the rewards surpass anything you could hope for. You think shit like that comes easy?

Nothing and no one will ever come close to making me feel the way I do just when I'm holding your hand, or listening to you breathe at night. Nothing compares.

Beck North, le célibataire le plus en vue de ce bâtiment, s’est acoquiné avec une fille qui porte des T-shirts et des Converse.

« Comment pourrai-je jamais dépasser tout ça ?
Que pourrais-je bien faire pour remédier à la situation ?
Mais putain, comment je fais pour ne plus avoir mal ?
Et là, la réponse me vient immédiatement.
Presque trop facilement.
Un simple mot, tout seul et pourtant tellement juste.
Meurtre.
Il apparaît comme en flash dans ma tête. Comme un courant électrique qui le cramerait direct dans mon cerveau. Je sais que c’est la seule chose à faire, sans l’ombre d’un doute.
Je vais faire payer à Jonathon Townsend ce qu’il m’a fait subir. »

La sensation de son membre qui entre et sort de mon corps, la friction et les sons de notre étreinte, l’odeur de son parfum mêlée à celle des bougies soufflées, j’en ai la tête qui tourne de désir. J’ai faim de lui, de le sentir jouir, et je ressens un besoin quasi sauvage de prendre mon pied aussi. C’est lui qui crée ces sensations en moi et, apparemment, il est le seul à en être capable.

J’ai cru ressentir une explosion nucléaire à l’intérieur de mon corps, elle m’a complètement ravagée. Elle a été si puissante que j’en ai perdu la vue et l’ouïe pendant quelques instants. J’essayais encore de comprendre ce qui venait de m’arriver quand il m’a tirée au bord du lit pour recommencer.

J’ai du mal à faire confiance aux gens, parce que les personnes dont je suis censé être le plus proche n’ont rien fait d’autre que me mentir. Et soyons honnêtes… ce n’est pas ce soir que je vais faire confiance à quelqu’un. Alors, je dois lui faire comprendre ce que je pense.
Je n’ai besoin de rien de ce qu’elle peut m’offrir.
La meilleure façon de le lui montrer est de refuser un acte de gratification sexuelle immédiate. Même si ça doit être génial de la sentir me tailler une pipe, j’ai besoin qu’elle comprenne et accepte mes paroles quand je lui dis que je n’en ai pas besoin.

Parfois, la peur est une bonne chose. Elle attise les sens, accroît le plaisir. Mais là, je ne la vois plus et je me demande si c’est le fruit de mon imagination, mais quoi qu’il en soit… Là, c’est moi qui prends la main et je la garderai toute la nuit avec cette femme.

De toute ma vie, je n’ai jamais eu d’orgasme lors d’un rapport sexuel avec un homme. Avec mon vibro, oui. Beaucoup. Mais aucun homme ne m’a fait jouir et je n’ai pas besoin de mon psy pour m’expliquer pourquoi non plus.
Pour moi, la sexualité n’est qu’un acte comme les autres. Je pourrais m’en passer, mais je n’éprouve aucun problème à m’envoyer en l’air pour obtenir ce que je veux. J’ai eu quelques relations dans le passé. Pas nombreuses et peu fréquentes. J’utilise le sexe pour que mon partenaire se sente bien. C’est plus une récompense que je leur octroie pour les remercier de faire preuve de respect envers moi et peut-être aussi parce que même si ça ne me plaît pas particulièrement,

Certains hommes ne font rien d’autre que pilonner, grogner et décharger. Ce n’est pas si terrible et, au moins, c’est vite réglé.
D’autres sont médiocres. Ils tentent quelques trucs pour me faire jouir, mais n’y parviennent jamais et je suis devenue super-douée pour simuler les meilleurs orgasmes de la terre, ce qui leur caresse l’ego dans le sens du poil.

Les hommes suintent de lubricité. Ils ne voient rien d’autre que leur plaisir dans un futur proche alors qu’ils en ont été privés si longtemps. Les filles voient les billets s’empiler. Ces relations leur sont mutuellement bénéfiques.

Elles sont intelligentes et calculatrices. La plupart d’entre elles feraient des femmes d’affaires absolument exceptionnelles. Mais elles savent ce qu’elles veulent, et moi aussi. Elles cherchent à se faire de l’argent et des relations qui les aideront dans leur carrière. Je possède peut-être l’entreprise qui les aidera à atteindre leur objectif, mais je ne suis en aucun cas un Sugar Daddy. Je n’ai pas besoin de relation à long terme et si j’éprouve le plus grand respect pour la gent féminine, même pour celles qui sont à l’aise avec mon désir de limiter nos interactions à une nuit, je ne me vois pas changer dans un futur proche.

La journaliste, enfin si on peut qualifier de journalisme ce genre de reportage sur une chaîne consacrée au divertissement, décroise et recroise ses longues jambes ultra-sexy sous sa minijupe. Elle essaie d’avoir l’air de mener une interview sans concession en se penchant en avant sur sa chaise, ce qui ne fait qu’exposer un peu plus son décolleté, déjà franchement profond.

Il n’y a que moi… La fille qui voulait attirer l’attention et qui l’a obtenue, mais pas comme il le fallait.

— Ne fais pas ça, le supplié-je.
— Quoi donc ? lance-t-il avec un regard surpris.
— Ne laisse pas le masque te coller au visage. Tu n’es que ce que tu as envie d’être. Si tu souhaites être gentil, sois-le ; si ce que tu veux, c’est être méchant, sois-le. Mais ne le fais pas parce que c’est ce qu’on attend de toi, fais-le pour toi.