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Citation de Aquilon62


L’opportunité se dessine en 1867. En avril, Jules (Verne) et son frère Paul, marin de profession, sont parmi les premiers visiteurs de l’Exposition universelle, sixième du nom, qui ouvre ses portes au Champ-de-Mars à Paris. La galerie numéro six retient plus spécialement leur attention. Mise au point par le jeune Gustave Eiffel, cette structure infinie de 482 mètres entérine une fois pour toutes les vertus conjuguées de l’acier et de la légèreté. Quelques mois encore, et les mêmes choisissent de valider l’évidence à bord de l’inévitable Great Eastern le temps d’un aller-retour entre l’Angleterre et les États-Unis, entre l’Ancien Monde (qui leur tourne le dos) et le Nouveau (qui leur tend les bras).
La traversée est menée tambour battant. Pendant onze jours, le cadet de la fratrie se persuade des performances du transport qu’il emprunte, mais, plus encore, s’émerveille de l’univers qui l’entoure : « Non, la mer n’est pas que du chlorure de sodium, elle est un être vivant […] et plus encore un aliment pour l’imagination. » Au fil des milles et des embruns, cet espace infini devient sa préoccupation prioritaire, le milieu rêvé, la « grande affaire » qui, bientôt, alimentera l’essentiel de son œuvre, elle aussi promise à des découvertes mirobolantes.
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