Son joli petit corps luisait à la lumière vacillante de la chandelle. Je ne sais pas ce qui me prit, troublée de la voir nue et aussi belle, pour employer son beau parler je « m’ococoulai » contre son dos et « pastissai » doucement ses seins.
Elle ne chercha pas à se dérober à ma caresse mais respira un peu plus fort. Son corps sentait bon les fleurs sauvages, je promenai doucement mes lèvres sur son cou, d’une voix tremblante elle questionna avec ingénuité :
- Mignardie de têtons et mignonnerie de garce n’estiont pas pêchés ?
Souvenez-vous, à cette époque « Garce était le féminin de garçon, sans la connotation négative que ce mot véhicule aujourd’hui.
Je répondis en imitant sa « parladure » que je commençais à maîtriser :
- Garces n’ont pas de mentulle, donc mignonneries et poutounes entre garces n’estoit pas coqueliqueries ou paillardise mais amitié sans conséquence autorisée par la sainte église catholique.