Là-haut ,dans les arbres, je sentais leurs racines courir dans l'obscurité de la terre et voyais leurs bras noueux enlacer le soleil. Leur feuillage luxuriant murmurait le mystère d'un royaume invisible. Parfois, dans un éblouissement, je percevais la traîne d'une tunique mauve, d'une étole verte. Les jeunes filles disaient que c'était une suivante de la Déesse qui venait contrôler notre travail.